Croissance économique et développement durable sont-ils conciliables ?
Publié le 18/01/2012
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Le développement durable est aujourd'hui devenu un enjeu personnel comme politique. En France, marqué par la création d'un parti écologiste « Les Verts «, en 1982. En effet depuis la première industrialisation au XIXème siècle, l'utilisation des ressources naturelles n'a cessé de croître dans les pays industrialisés, augmentant les écarts avec les PED. La croissance rapide de la population mondiale inquiète. Des scénarios très pessimistes du rapport Meadows préconisant la « croissance zéro «, ainsi naît l’idée de conférences internationales centrées sur les problèmes environnementaux. La conférence de Rio en 1992 n'avait jamais rassemblé autant d'Etats (182) pour débattre de l'avenir de la planète et de la notion de développement durable. La préoccupation suscitée par la pollution de l'environnement et l'épuisement des ressources naturelles a conduit à l'apparition de plus en plus de conférences. Elles concernent entre autres les réductions des émissions de gaz à effet de serre (Kyoto 1997) ainsi que l'eau, l'énergie, la santé, l'agriculture et la diversité biologique (Johannesburg 2002). Les valeurs écologiques sont aujourd'hui, dans les pays du Nord, massivement reconnues, par l'investissement dans les énergies renouvelables, par la généralisation du recyclage, ou par le développement des transports en communs.
Si par le passé la croissance économique ne compromettait pas la capacité des générations futures à répondre de leurs propres besoins, il est aujourd'hui important de les concilier.
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que la croissance actuelle repose sur le dynamisme de secteurs (communication, informatique, nouvellestechnologies, services aux entreprises...) qui attirent par des rémunérations élevées des personnes fortementqualifiées, les autres étant reléguées vers des secteurs à salaires plus modestes.
Par ailleurs, la libéralisation del’économie aurait entraîné la hausse des revenus du capital et la précarisation de l’emploi.
Les caractéristiques de lacroissance actuelle expliqueraient donc la remontée des inégalités.
Une loi historique a été formulée dans les années1950 par Simon Kuznets à partir de travaux empiriques : croissance et développement ; et inégalités de revenumesurées par seraient reliés par une courbe ascedante-descendante.
Ainsi, en début de phase de développement,les inégalités iraient croissant pour diminuer par la suite.
Notons toutefois que le mouvement de croissance desinégalités de revenu observé dans les pays industrialisés depuis les années 1980 apporte un démenti à la courbe etaux prévisions de Kuznets.
La croissance économique ne permet pas toujours de réduire les inégalités internes dans les pays.
Les Etats-Unisfont partis des pays qui ont une population aux revenus faibles, se plaçant juste après la Chine (Doc 4b).
Etpourtant, les Etats-Unis est l'un des pays les plus riches du monde.
Cela montre que le PIB est un indicateurimparfait, ne prenant pas en compte les externalités négatives.
En France, par exemple, la répartition des richessesest très inégales, La moitié des salariés à temps plein touchent un salaire net inférieur à 1 555 euros mensuels et 90% moins de 3 084 euros.
70 % des salariés gagnent moins de 1 957 euros.
Nous constatons donc que nos modèlesde croissance économique actuels ne sont pas compatibles avec un développement durable, tant sur le plan socialque environnemental.
Nous devons donc réfléchir à un modèle de croissance économique plus respectueuse del'environnement et plus équitable pour réaliser un développement durable.
Des mesures pour intégrer la protection de l'environnement sont indispensables.
Premièrement, il faut réduire lesémissions de gaz à effet de serre.
Pour cela, le protocole de Kyoto (conférence annuelle depuis 1995) s'y prêteparticulièrement.
Trois recommandations sont faites.
La taxation, adopté en France le 10 septembre 2009 quipermettrait de taxer les personnes dégageant trop de dioxyde de carbone, ayant pour but de leur faire réduire leurconsommation.
Ensuite, les contrôles de la règlementation thermique seront renforcés.
Puis mise en place d'un système d'échange de quotas d'émission de gaz à effet de serre ; L’Union européenne met en place un systèmed'échange de quotas d'émission de gaz à effet de serre en vue de réduire celles-ci de façon économiquementefficace.
À l’aide de ce système, l'UE et les États membres cherchent à respecter les engagements de réduction desémissions de gaz à effet de serre prises dans le cadre du protocole de Kyoto.
Les installations réalisant des activitésdans les secteurs de l’énergie, la production et transformation des métaux ferreux, l’industrie minérale et lafabrication de papier et de carton sont obligatoirement soumises à ce système d’échange de quotas.
Deuxièmement, il faut créer une croissance plus économe en énergie.
Ainsi, une généralisation du recyclage doit semettre en place.
En France, le recyclage des déchets ménagers se développe sous l'impulsion des localités sousforme de plusieurs bacs de différentes couleurs, qui entraînent des réflexes simples à adopter.
Les collectivitésévoluent.
Sous l'impulsion d'Eco-emballages, chargé de généraliser le recyclage dans toute la France depuis 1992,villes et villages se mettent à adopter des bacs à couvercle jaune, blanc ou bleu.
Si le recyclage du papier, du verreet du plastique n'est pas chose compliquée, puisqu'il suffit de les jeter pour les recycler, d'autres produitsmanufacturés sont plus difficilement triables.
L'électronique, l'électro-ménager ou l'automobile en font parti.
De plus,des investissements massifs dans les énergies renouvelables comme le solaire favorise une croissance plus économeen énergie.
L'objectif de la France est d’élever la production d’électricité via les énergies renouvelables à 21 % d’ici 2010.
Des mesures ont été prises pour inciter les contribuables à investir.
Il s’agit notamment du crédit d'impôtinclus dans la loi Dutreil.
Concrètement, cette mesure est une sorte d’aide de l’Etat pour que l’investissement dansune énergie renouvelable ne soit pas une lourde charge pour le contribuable.
Par exemple, se servir de panneauxsolaires contribuent à l'utilisation des énergies renouvelables.
Ensuite, le développement des transports en communet du ferroutage permet la diminution du transport individuel et limite donc la consommation d'énergie non-renouvelables comme le pétrole.
Ces développements sont une avancées vers l'économie de nos énergies non-renouvelables, mais ce n'est toujours pas une énergie dite « propres ».
Par exemple un des nouveaux systèmescrées pour les longues distances, le covoiturage, permet de réduire une consommation polluante en une voiture,plutôt qu'en quatre distinctes.
Différents investissements ont donc été crées, des réflexes écologiques ont été misen place ; cela rend la société plus respectueuse de l'environnement.`
Les pays du Nord doivent limiter leur ponction sur les ressources naturelles des PED afin de leur permettre dedéclencher leur croissance (Doc 6).
Pour cela, les pays du Nord doivent d'abord moins consommer car les Américainset les Européens ont une emprunte écologique supérieur à la capacité que peut offrir la Terre.
Puis favoriser lacroissance des services au détriment de celles des biens.
Chaque pays doit se concentrer sur la satisfaction desbesoins fondamentaux de leur population et sur l'utilisation des énergies renouvelables comme les éoliennes, lescapteurs solaires, l'énergie géothermique.
Mais les prévisions de consommation d'énergie par habitant pour 2030 (Doc 2) montrent toujours une surconsommation pour les pays du Nord.
Les Etats-Unis détenant toujours la plus.
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