Devoir de Philosophie

coopératif, mouvement & économie.

Publié le 19/05/2013

Extrait du document

coopératif, mouvement & économie. 1 PRÉSENTATION coopératif, mouvement, ensemble des entreprises collectives fondées sur l'association volontaire de personnes afin de se livrer à une activité économique répondant à leurs besoins mutuels, et effectuée sur la base d'une gestion égalitaire et d'un partage équitable des profits. Le mouvement coopératf, apparu au XVIIIe siècle en GrandeBretagne, continue d'occuper une place importante dans les économies des pays développés. Cependant, confronté à la concurrence des entreprises capitalistes classiques, le secteur coopératif a de plus en plus tendance à transformer son mode de gestion, perdant ainsi ce qui faisait sa spécificité. 2 DIVERSITÉ DES FORMES ET DES ACTIVITÉS Toutes les coopératives poursuivent un même but : maximiser la satisfaction des besoins de leurs membres par la mise en commun des moyens. Mais elles peuvent avoir des objets différents. Dans le cas des sociétés coopératives ouvrières de production (SCOP), les coopérateurs possèdent collectivement un outil de production et apportent leur travail pour réaliser une opération de transformation. Les salariés, qui doivent obligatoirement adhérer à la coopérative après un an d'activité, participent à la capitalisation de l'entreprise, en versant une part déterminée de leurs salaires, convertie en parts sociales ou en actions. Les SCOP ont leur équivalent dans le secteur agricole, où les adhérents de la coopérative de transformation fournissent en outre les matières premières, en l'occurrence les récoltes réalisées par chacun. En outre, les agriculteurs et les pêcheurs ont fréquemment créé des coopératives pour prendre eux-mêmes en charge la commercialisation de leurs productions, brutes ou transformées. Il existe également, dans le domaine de la distribution, des coopératives de commerçants, alternatives à la franchise. Les adhérents se réunissent sous une enseigne commune, constituant ainsi un réseau permettant de fidéliser la clientèle, et fondent une centrale d'achat grâce à laquelle ils peuvent obtenir des fournisseurs de...

« l’ensemble du mouvement coopératif par la loi de 1992 portant réforme du statut de la coopération. Une première entorse a été faite au principe d’égalité : les associés non-coopérateurs disposent d’un nombre de voix proportionnel aux parts qu’ils détiennent.

Surtout, leseul intérêt que ceux-ci peuvent trouver à investir des capitaux dans une coopérative étant le profit financier qu’ils en escomptent, le principe d’une rémunération limitée del’argent a également été remis en cause.

Ces associés extérieurs sont prioritaires dans le partage des bénéfices et leurs apports financiers sont mieux rémunérés. L’accent mis sur la performance économique a entraîné par ailleurs, dans le secteur agricole, un développement des filiales de droit commercial classique, plusieurscoopératives mettant en commun leurs actifs industriels dans une société de capitaux, ainsi que la multiplication des partenariats avec des entreprises non coopératives. Peu à peu s’estompent ainsi les différences entre les sociétés coopératives et les entreprises capitalistes.

L’évolution est entérinée par les législations de la plupart des paysdéveloppés, qui tendent à rapprocher les statuts des unes et des autres.

Confrontées au risque de banalisation, dès lors qu’elles sont en concurrence avec des entreprisesgouvernées par le souci de rentabilité, les sociétés coopératives conservent en revanche leur raison d’être et peuvent préserver leur spécificité lorsqu’elles opèrent encomplémentarité avec les sociétés de capitaux.

C’est le sens de la réflexion menée actuellement au sein de l’ACI. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

Tous droits réservés.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles