Consommation et croissance
Publié le 24/09/2016
Extrait du document
«
Pourtant, l’histoire économique est marqu ée par les crises et les fluctuations de
l’investissement.
Cellesci ne peuventelles pas
être expliqu ées par l’insuffisance de la
consommation ?
2.
Le r
ôle d éterminant de la consommation sur la croissance
A.
La faiblesse de la consommation explique l’existence des crises
Malthus (classique pessimiste) s’oppose
à Ricardo et estime que la production exige au
pr
éalable un « vouloir d’achat ».
« Une demande faite par ceux qui ont les moyens et la
volont
é d’en donner le prix suffisent » => au temps de Malthus, favoriser les classes qui
consomment, les classes st
ériles des propri étaires fonciers et aristocrates.
Pour Sismondi et Marx, l’insuffisance de la consommation explique les crises de
surproduction.
Cette insuffisance est une caract
éristique du capitalisme ; mise en évidence
d’une relation revenu / consommation / croissance.
Le d
ébat sur la th ématique économique entre épargne et consommation r éappara ît durant les
ann
ées 20 avec le d ébat Keynes – Pigou.
R évolution keyn ésienne : concept de la demande
effective, demande anticip
ée par les entreprises.
La consommation est une composante de
cette demande au m
ême titre que l’investissement. Il y a un effet d’entra înement de l’un sur
l’autre (multiplicateur et acc
élérateur d’investissement).
Acc élérateur : variation de la
demande entra
îne une variation plus que proportionnelle de l’investissement et donc de la
production.
Keynes incorpore l’importance du niveau de la consommation dans la d
étermination du
niveau de production.
Ainsi, 65 % des entrepreneurs fixent l’emploi en fonction de la
demande.
Cette relation entre consommation et croissance est illustr
ée de fa çon m écanique par
l’
équation d’ équilibre national : PIB + M = C + I + G + X + S
Quand C augmente, PIB augmente.
B.
Redistribution et
ÉtatProvidence
Dans les ann
ées 30 est mise en place la politique du New Deal, tentative de relance de la
croissance par la consommation.
Hausse des traitements pour r
ésorber la crise avec une
certaine r
éussite.
Les ann
ées 5060 voient le triomphe du compromis fordiste (production et consommation de
masse).
Pour Keynes, l’effet du multiplicateur est limit
é par l’ épargne (« fuite hors du circuit »).
Il
faut donc favoriser la consommation qui permet la variation la plus forte du revenu national.
En ce sens la politique
économique de redistribution doit favoriser les m énages dont la
propension
à consommer est la plus forte, c’est àdire les m énages les plus pauvres, les plus
jeunes et les plus vieux (ceux qui d
ésépargnent le plus) => Keynes encourage la redistribution
par l’imp
ôt, notamment les imp ôts progressifs.
On a cherch
é à évaluer l’impact de la consommation sur la croissance.
R éciproquement, il
faut s’int
éresser aux effets de la croissance sur la r épartition du revenu des m énages et de la
valeur ajout
ée des entreprises.
L’influence de la croissance sur la consommation
A.
Th
éorie de la fili ère invers ée de Galbraith
L’offre cr
ée sa propre demande de par la publicit é, le marketing, le cr édit à la
consommation et les taux d’int
érêt bas (effet de levier et d ésincitation à l’ épargne).
B.
Type de croissance et consommation.
»
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