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Consommation

Publié le 09/08/2014

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Schématiquement, un marché de masse (c'est-à-dire sur lequel on peut espérer vendre de très grandes quantités de produits) permet un abaissement des coûts unitaires de pro­duction et le recours à des moyens de promotion et de publi­cité de grande ampleur (radio, télévision...). Il permet aussi d'investir dans la recherche, d'où des innovations régulières qui améliorent la qualité des produits proposés. La logique de la grande consommation est donc qu'un nombre crois­sant de produits soit mis à la disposition du plus grand nombre.

 

Mais les entreprises agissant sur ces marchés sont égale­ment contraintes de vendre de plus en plus. Cette course au chiffre d'affaires les a amenées à prendre de plus en plus en compte les attentes de leurs consommateurs, à travers les techniques du marketing. Parallèlement, les messages d'in­citation à la consommation se sont multipliés : il est aujour­d'hui impossible de rouler en ville, de regarder un match de tennis ou une régate nautique, de lire un journal sans être exposé à au moins une publicité.

« rés comme de la consommation, mais plutôt comme un investissement.

Cela tient au fait que la durée de destruction d'un bien immobilier est très longue, s'étendant en général sur plusieurs générations.

On distingue différents types de consommation.

La consommation finale est celle qui n'entraîne pas la créa­ tion d'autres biens: manger un repas au restaurant, assister à une séance de cinéma, acheter un compact-dise ...

Dans la très grande majorité des cas, cette consommation passe par des achats.

En effet, seul un nombre négligeable de gens, dans les pays industrialisés, vivent exclusivement de leur production.

La consommation intermédiaire ou consommation pro­ ductive est celle que réalisent les entreprises pour fabriquer leurs propres produits : Je plastique servant à fabriquer Je compact-dise, les produits alimentaires achetés par le res­ taurant pour fabriquer ses repas...

font l'objet d'une consommation productive.

A noter que les entreprises peuvent pratiquer une consom­ mation finale.

C'est le cas lorsque, par exemple, elles achè­ tent papier, stylos et fournitures diverses qui serviront pour Je travail de bureau.

Indépendamment de son aspect économique, la consom­ mation a une forte connotation sociale.

Le style de vête­ ments, les loisirs, le choix des produits alimentaires varient selon l'origine socioculturelle de la personne, en dehors même de toute notion de revenu.

Le sociologue Pierre Bour­ dieu a ainsi montré que, malgré un revenu moindre, les enseignants consacrent plus d'argent à leurs dépenses cultu­ relles que ne Je font les gros commerçants.. »

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