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comptabilité nationale & économie.

Publié le 19/05/2013

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comptabilité nationale & économie. 1 PRÉSENTATION comptabilité nationale, système comptable permettant de décrire la manière dont est produite, consommée, investie et distribuée la richesse d'un pays par les différents agents économiques ; elle constitue un cadre conventionnel grâce auquel il est possible de relier entre eux les différents éléments du circuit macroéconomique, prenant en compte une dimension globale qui, en plus de la différence de méthodes, permet de distinguer la comptabilité nationale de la comptabilité privée. Rendant compte de l'ensemble des caractéristiques d'une économie donnée, la comptabilité nationale est utilisée par les pouvoirs publics à des fins de prévisions économiques, notamment dans le cadre de la planification. 2 HISTORIQUE Le recensement de la population et de la richesse nationales est toujours apparu comme une nécessité dans le cadre étatique, puisque ces opérations étaient utilisées pour évaluer le montant prévisible de l'impôt ainsi que pour servir de base au recrutement des armées. Cependant, il semble que ce n'est qu'à partir du XVIIe siècle que les premières descriptions du circuit économique furent tentées, notamment par l'Anglais Gregory King et le Français Vauban, qui fit précéder d'une vaste enquête quantitative son Projet d'une dîme royale, publié en 1707. Pour leur part, les physiocrates, envisageant l'économie comme un circuit, furent les premiers à saisir l'importance d'une présentation dynamique des faits économiques, à l'instar de Quesnay, qui publia en 1758 son Tableau économique. Il fallut attendre plus d'un siècle et demi pour que la comptabilité nationale devienne un instrument usuel des politiques publiques. Cette reconnaissance tardive est sans doute liée à la conception du rôle de l'État qui prévalut pendant la majeure partie du XIXe siècle : dans une perspective libérale, il n'était pas question, en effet, que la puissance publique contrôle ou oriente l'activité économique, de sorte que seul un recensement des capacités contributives de l'ensemble des agents économiques était considéré comme réellement opératoire. En revanche, lorsqu'à l'« État modeste « succéda un État interventionniste, le rôle de la pr&...

« met en évidence les branches qui jouent un rôle de moteur dans l’activité et celles qui sont dépendantes d’un autre secteur, observations tout à fait stratégiques dès lorsqu’il s’agit de la prévision.

D’autre part, le produit intérieur brut peut être calculé à partir du TES : il correspond à la somme des valeurs ajoutées des branches, déductionfaite des importations. En second lieu, la comptabilité nationale prend en compte les opérations de répartition du revenu et les transferts en capital.

L’approche par le revenu donne une autreimage de l’économie en mettant en évidence les processus de formation et de circulation des flux financiers.

À chacun des secteurs retenus par la comptabilité nationalecorrespond un compte, dans lequel apparaît la valeur ajoutée de la production (compte de production), la répartition de la valeur ajoutée entre rémunération des salariés etexcédent brut d’exploitation (EBE) ou compte d’exploitation, la constitution du revenu, à la fois grâce à l’activité productrice mais aussi aux revenus annexes (brevets,dividendes d’actions, etc.), et son utilisation (compte de revenu).

Le solde de ce compte indique le revenu disponible pour la consommation finale et l’épargne ; celle-ci(hors opérations financières) est elle-même décrite par le compte de capital.

Un compte financier retrace par ailleurs les ressources et emplois financiers.

Le solde du restedu monde permet d’évaluer le besoin où la capacité de financement de la nation. L’ensemble des opérations financières est présenté sous forme de flux dans le tableau des opérations financières (TOF), juxtaposant, en colonnes, les comptes financiersdes secteurs, et, en lignes, les opérations financières.

La lecture du TOF permet de mesurer la capacité ou le besoin de financement de chaque secteur, et simultanément lastructure financière de ceux-ci.

La puissance publique peut s’en servir pour orienter sa politique de crédit. En agrégeant le solde de chaque compte des différents secteurs, on obtient le tableau économique d’ensemble (TEE), à l’aide duquel il est possible de déterminer lesgrandeurs synthétiques caractérisant l’économie nationale : ainsi, outre le PIB, le TEE permet de calculer le revenu national (RN), ensemble des revenus du travail, de lapropriété et de l’entreprise, ainsi que divers ratios, tels que celui qui mesure la propension à consommer des ménages, celui qui mesure le taux de pression fiscale, ouencore le taux d’investissement. 5 LIMITES La comptabilité nationale, sous sa forme actuelle, présente certaines insuffisances, ce qui ne lui permet pas toujours de remplir sa fonction d’instrument d’aide à la décisionauprès des pouvoirs publics.

En effet, se fondant sur des données d’une précision variable (notamment pour ce qui concerne les revenus), elle rend parfois la prévisionaléatoire, ce qui compromet l’analyse synthétique entre plusieurs valeurs. Très centrée sur les évaluations marchandes et monétaires, la comptabilité nationale prend insuffisamment en compte des services collectifs non-marchands, mais aussi deseffets externes de l’activité économique (comme les nuisances sur l’environnement).

Le système élargi de comptabilité nationale a introduit un progrès en dressant descomptes satellites, concernant notamment la santé, l’éducation, le logement.

Ces comptes doivent permettre à terme d’orienter les politiques publiques dans un certainnombre de domaines spécifiques, où l’aspect quantitatif n’est pas seul en compte. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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