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comptabilité et expertise comptable & économie.

Publié le 19/05/2013

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comptabilité et expertise comptable & économie. 1 PRÉSENTATION comptabilité et expertise comptable, enregistrement chronologique de toutes les opérations qui modifient le patrimoine d'une entreprise. La tenue d'une comptabilité est une obligation légale dont les modalités sont définies par le droit comptable selon trois objectifs majeurs : un objectif de régularité et de sincérité des comptes ; un objectif d'image fidèle : les chiffres doivent traduire une image conforme à la réalité, tant pour le patrimoine que pour la situation financière de l'entreprise ; un objectif de prudence, c'est-à-dire qu'entre plusieurs hypothèses la moins favorable doit toujours être retenue. Un commerçant qui ne tiendrait pas de comptabilité ferait disparaître ou falsifierait des documents comptables, est susceptible d'encourir des sanctions pénales. Le principe fondamental de la comptabilité est l'enregistrement en partie double. Chaque opération est inscrite à la fois au débit et au crédit d'un ou plusieurs comptes. Tout emploi s'enregistre à gauche, au débit ; toute ressource s'enregistre à droite, au crédit. Par exemple, un achat de marchandise en chèque accroît le volume de marchandise détenu par une entreprise : on l'inscrira donc au débit d'un compte de marchandise ; mais le même achat diminue le solde du compte bancaire de l'entreprise qui l'enregistrera au crédit du compte banque. L'un des intérets de l'enregistrement en partie double est de permettre un contrôle des écritures puisque le total des écritures de débit doit être équivalent au total des écritures de crédit. 2 DE L'INVENTION DE LA COMPTABILITÉ MODERNE AU PLAN COMPTABLE GÉNÉRAL L'écriture en partie double permet donc de retracer les deux conséquences d'une seule opération. Cette méthode d'enregistrement a été inventée en Italie au Moyen Âge. Le développement du commerce a nécessité des sommes d'argent de plus en plus importantes et a amené les commerçants à abandonner le simple recensement des dépenses et des recettes pour rechercher des méthodes plus précises. Le premier ouvrage de comptabilité rassemblant ces nouvelles méthodes, qui pour l'essentiel sont restées les mêmes jusqu'à...

« car il permet d'avoir une première idée de la capacité de l'entreprise à s'autofinancer. Le bilan permet de calculer, après certains redressements, des ratios indiquant la liquidité de l'actif de l'entreprise, c'est-à-dire la possibilité de réaliser une certaine partiede l'actif (de vendre des biens) pour faire face au passif exigible (les emprunts à échéance) et son autonomie financière donc la comparaison entre les dettes à long etmoyen terme et les capitaux propres.

Ces ratios sont particulièrement utiles pour évaluer le risque de faillite et les créanciers exigent habituellement que le ratiod'autonomie financière soit supérieur à un. 4 LES MESURES DE CONTRÔLE DES COMPTES Les documents de synthèse sont donc à la fois des instruments au service des dirigeants, mais aussi des indicateurs pour les tiers.

Cela explique en partie le fait qu'ilsdoivent être vérifiés par des agents extérieurs à l'entreprise et impartiaux.

C'est le rôle imparti aux commissaires au compte dont la mission est la certification de larégularité et de la sincérité des comptes annuels.

La certification des comptes engage leur responsabilité tant civile que pénale. Les commissaires aux comptes interviennent dans l'ensemble des sociétés commerciales et leur contrôle peut intervenir à tout moment de l'année.

Les plus grandesentreprises, quelque soit leur type (société en nom collectif, société à responsabilité limitée, etc.) et toutes les sociétés anonymes sont tenues de nommer un commissaireau compte.

Pour éviter qu'ils ne soient soumis à de trop fortes pressions, leur autorité a été renforcée par l'institutionnalisation de leur fonction et l'encadrement despossibilités de leur révocation.

Ils sont de plus assermentés et soumis à certaines incompatibilités d'activité. Le commissaire au compte établit un rapport qui doit être transmis au comité d'entreprise.

Celui-ci peut convoquer le commissaire au compte pour recevoir ses explications. La partie de la comptabilité précédemment décrite s'appelle la comptabilité générale, par opposition à la comptabilité analytique. La comptabilité analytique s'intéresse aux conditions d'exploitation interne de l'entreprise et aux différentes composantes du prix de revient, constitué essentiellement duprix d'achat des approvisionnements, du coût de production et du coût de distribution.

Ces informations ne sont généralement pas diffusées en dehors de la société. Alors que la comptabilité générale permet de connaître globalement la consommation de ressources de l'entreprise, la comptabilité analytique peut en préciser ladestination, c'est-à-dire la façon dont sont employées ces ressources.

Par exemple, si une entreprise fabrique deux produits, il est important qu'elle puisse déterminer leurcontribution respective aux charges et produits de l'entreprise pour en mesurer la rentabilité.

Il sera alors possible de savoir s'il vaut mieux fabriquer soi-même ou sous-traiter une ligne de produits, ou encore s'il faut spécialiser les unités de production.

De la même manière, il peut lui être utile de connaître la performance économique desdifférents services de l'entreprise pour améliorer son organisation. La comptabilité analytique est donc un outil de contrôle budgétaire pour les dirigeants de l'entreprise qui restent libres de la pratiquer ou non.

Elle est particulièrement utiledans les grandes entreprises et elle est devenue l'un des outils principaux de la gestion des entreprises industrielles à mesure que l'organisation de celle-ci devenait pluscomplexe.

Elle ne répond pas à des règles fixes et doit être adaptée à la taille et au type d'activité de chaque entreprise.

Il est cependant possible de définir deux familles deméthodes selon qu'elles visent à répartir tout ou partie des charges supportées par l'entreprise pour déterminer les coûts de revient des produits.

Selon cette distinction, ilexiste des méthodes de coûts complets et de coûts partiels. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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