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Comment l'actif et le passif du bilan d'une banque témoignent-ils de son rôle spécifique en tant qu'entreprise?

Publié le 27/11/2011

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En cas de réserves excédentaires suffisantes, la banque n'a pas besoin de modifier les autres postes de son bilan;  En cas de réserves insuffisantes, la banque va manquer de réserves. Elle doit alors emprunter sur le marché (intérêts sur l'emprunt), ou vendre une partie de ses titres (cout d'opportunité), ou emprunter auprès de la banque centrale ou réduire le montant de ses prêts (si je vends mes encours à d'autres banques, décote sur la valeur nominale à cause de l'asymétrie d'info, les autres connaissent moins bien les emprunteurs que moi).  Donc la banque doit détenir des réserves qui sont une assurance contre les risques et les couts associés aux mouvements de retrait de dépôts.

« centrale ou réduire le montant de ses prêts (si je vends mes encours à d'autres banques, décote sur la valeurnominale à cause de l'asymétrie d'info, les autres connaissent moins bien les emprunteurs que moi).Donc la banque doit détenir des réserves qui sont une assurance contre les risques et les couts associés auxmouvements de retrait de dépôts. - l'exposition au risque de crédit Comme nous l'avons vu plus haut, une mauvaise gestion du remboursement des crédits accordés par l'établissementpeut déséquilibrer gravement le bilan.Il faut donc sélectionner soigneusement l'emprunteur (infos actualisées et pertinentes, Scoring), se spécialiser surune catégorie de prêt (Sofinco, Crédit Foncier, je ne diversifie pas mon risque mais je l'apprécie très finement parceque je prédis mieux les risques de défaut),ou se diversifier( secteurs d'activités, géographiques…).La relation de long terme entre la banque et l'emprunteur est aussi un facteur de réduction du risque.L'établissement détient des informations sur l'activité passée ou les incidents éventuels à moindre cout.On peut être également amener à refuser des prêts:Quelque soit le montant, augmenter le taux accroit la proba de prêter à de mauvais risqueAccorder un prêt d'un montant inférieur, l'emprunteur à plus à perdre en cas de défaut, il est incité à ne pas prendrede risques excessifs - l'exposition au risque de taux d'intérêt Avec la volatilité accrue des taux d'intérêts dans les années 80, les banques sont devenues + soucieuses de leurexposition au risque de taux, c'est-à-dire au caractère aléatoire des revenus et charges impactés par les variationsde taux d'intérêt;Si une banque à + de dettes que de créances, une hausse du taux d'intérêt réduit son profit, une baisse des tauxl'augmente (position courte).Si + de créances que de dettes on compte sur une hausse des prix pour valoriser le solde (position longue).Pour gérer le risque de taux, on peut diminuer la duration des actifs, augmenter celle des dettes ou utiliser desproduits dérivés pour réduire l'exposition sans modifier la structure du bilan. -le risque de marchéProvient d'une évolution défavorable du prix d'un actif (actions, change et options, métaux…) -le risque économique -le risque pays (aléas politiques ou catastrophiques) Le bilan bancaire se démarque donc doublement du bilan d'une entreprise industrielle ou commerciale.D'une part car son passif est essentiellement constitué de dettes envers les tiers et son actif de créances sur lestiers.Actif et passif son donc interdépendants;D'autre part, les opérations bancaires sont quasiment toutes exposées à de nombreux risques dont une majoritésont certes anticipables mais rarement contrôlables.. »

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