Comment est structuré la société française
Publié le 05/06/2024
Extrait du document
«
« Fracture sociale », « candidat du peuple », « président des riches », Le
débat politique fait constamment référence à la structure sociale.
Si l’existence
d’inégalités est mise en avant, les analyse en termes de classe sociales ont perdu
en popularité.
La sortie progressive de la société industrielle, la moyennisation de
la société puis, à partir des années 1980, l’influence croissante des idées
économiques libérales et le déclin des partis ouvriers laissent penser que l’espace
sociale ne peut plus être pensée en termes de classe sociale.
Nous pouvons
définir l’espace social comme l’ensemble des positions distincte et coéxistantes
définies les unes par rapport aux autres.
A l’heure actuelle quel sont les
inégalités qui hiérarchisent et structurent l’espace social ? Nous verrons dans un
premier temps que les facteurs économiques jouent un rôle dans la structuration
et la hiérarchisation de l’espace sociale avant de voir qu’il existe des critères
socio démographiques et socio-culturels.
Les évolutions sociales qui ont eu cours dans la seconde moitié du 20 ème
siècle ont conduit au développement d’un espace sociale qui se structure selon
les inégalités économique
Un des facteurs de structuration de l’espace social sont les PCS
(professions et catégories socio-professionnel) mise en place par l’INSEE pour
étudier la société française en fonction de différents critères en 1954 et
régulièrement modifiés et améliorer pour tenir compte des trans qui réunissent
les critères de classifications des professions et métiers.
Ainsi avec les PCS
l’INSEE distingue 6 catégories d’actifs.
2 indépendants que sont les agriculteurs,
artisans commerçants et chefs d’entreprise.
4 actifs que sont les cadres et
professions intellectuelles supérieures.
Ainsi selon les PCS des inégalités de
revenus peuvent être visible comme le montre le document 1.
Nous pouvons
observer que ce sont les cadres supérieures et les professions intermédiaires qui
ont les revenus moyens les plus élevés avec pour les cadre 4214euros par mois
pour les cadres et 2353euros par mois pour les professions intermédiaires.
Alors
que les ouvriers et les employés connaissent quant à eux les salaires nets les
plus bas qui sont de 1774euros pour les ouvriers et 1690euros pour les
employés.
Cette théorie des inégalités selon les PCS a été la conséquence de la
fragmentation de la classe moyenne présenter par A.
Lipietz.
Selon l’économiste
français, la société est passé de la forme de toupie composé de constellation
selon H.
Mendras à une forme de sablier.
Il explique ce changement par le fait
qu’une partie des classes moyennes supérieurs ont rejoint les élites et le reste
des classes moyennes inférieures ont rejoint les classes dominées ou populaires.
Cela peut s’observé par les inégalités de revenus amplifiés par la polarisation des
emplois entre les emplois qualifié très bien rémunérés et des emplois peu
qualifiés faiblement rémunérés.
Cette polarisation se fait aussi se fait aussi selon
la répétition des emplois entre les emplois routiniers qui disparaissent alors que
des emplois non routiniers qualifiés se développent.
Cette observation est
parfaitement représentative du document 1 où les emplois routiniers tels que
ouvriers et employés sont en moyenne 40% moins bien payés que les emplois de
cadres supérieurs renforçant donc les inégalités de revenus et la bipolarisation de
la société française.
Un second facteur de structurations et de hiérarchisation de l’espace social
sont les critères socio démographiques, dont sont compris les critères de genre,
de position dans le cycle de vie, du lieu de résidence ou encore du type de
ménage.
La question des inégalités de genre est particulièrement riche et complexe
car, dans certains domaines, les femmes apparaissent comme plus avantagées
que les hommes mais, dans d’autres, elles le sont moins.
Les femmes ont ainsi
une espérance de vie plus longue que les hommes car les écarts s’expliquent
généralement par l’exposition plus élevée des hommes aux risques
professionnels et aussi aux conduites à risque.
Mais les modes de vie des deux se
rapprochant, les différences d’espérance de vie à la naissance se réduisent au
cours du temps.
Les femmes sont cependant désavantagées dans la sphère des
activité économique, les femmes sont davantage concernées par les emplois à
temps partiel que les hommes, les femmes sont en moyenne 25% à avoir un
emplois en temps partiel tandis que seul 6,1% des hommes ont un emplois à
temps partiel soit une différence de 18,9 points par rapport aux hommes.
L’âge peut aussi constituer un facteur de structuration et de
hiérarchisation de l’espace sociale.
Les jeunes sont particulièrement défavorisés
en termes d’accès aux ressources économiques.
Comme en témoigne le
document 1, les jeunes de moins de 30 ans connaissent un salaire 1 voir 2 fois
moins élevé que les personnes de 60 ans et plus.
Un cadre de moins de trente
ans gagne 2592euros par mois contre 5863 euros par mois pour un cadre de 60
ans et plus soit une perte de 3271 euros par mois des cadre de moins de 30 ans.
Cependant certaines catégories semblent moins touchées par cette précarité liée
au positionnement dans le cycle de vie.
C’est le cas des employés qui
connaissent tout au long de leur carrière professionnel un salaire constant ou
encore pour les ouvriers qui connaissent un salaire passant de 1581euros en
début de carrière à 1891 euros en fin de carrière soit une augmentation de
310euros entre le début et la fin de la carrière professionnelle.
De plus le
positionnement dans le cycle de vie impacte aussi la capacité de communication
par les nouvelles technologie.
En effet selon une enquête du Credoc (centre de
recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie).
L’âge serait
considéré comme le « clivage le plus net » concernant l’utilisation des outils
informatique, 43% des 70 ans n’aurait pas d’ordinateur, 40% ne surfent pas sur
Internet et 18% ne disposent pas de téléphone mobile, 2/3 n’aurait pas de
smartphone et 90% ne se connectent jamais aux réseaux sociaux.
Le lieu de résidence peut aussi constituer de témoins des inégalités sociodémographique structurant et hiérarchisant la société.
Les grands pôles urbains
concentrent....
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