Comment définissez vous le développement durable et en quoi ce concept vient changer, ou non, notre manière de faire les affaires?

Etat du monde.

En 2002, 10 ans après Rio, les états se retrouvèrent a Johannesburg pour faire un état des lieux de leurs progrès en développement durable. Le constat est alarmant, les écarts entre les riches et les pauvres se sont agrandis et même le protocole de Kyoto est combattu notamment par les Etats-Unis. Aussi petit à petit le monde change, il doit faire face a son lot de crises. En 2001 les attentats du 11 septembre, les guerres en Afghanistan et en Irak, le SRAS ou encore la vache folle... On se rend alors compte

que notre modèle actuel a ses limites et inconvénients. Le monde est basé sur le capitalisme, les états ont perdu leur pouvoir car c’est le marché qui dicte l'économie. On parle désormais d’un paradigme économique où les valeurs primées sont l'individualisme, la consommation et la compétition. Au niveau des entreprises, la déréglementation bancaire a engendrées la crise de 2008 , nous arrivons même au point où des états sont au bord de la faillite, on peut citer la Grèce et l’Irlande notamment.   Petrella présente même le marché comme allant dans le sens de l’histoire et parle de «sainte-trinité« , sacralisant la libéralisation, la déréglementation et la privatisation. Le pouvoir étatique subsiste mais est surpassé par le pouvoir du capital. D’autre part on fait face a une croissance exponentielle de la population; nous sommes 6 milliards aujourd’hui   contres plus de 8 milliard dans 20 ans. On estime que seul 1 milliard d’individus vivent avec le nombre nécessaire de calorie par jour et environs 800 millions concentrent 60% de la richesse mondiale, principalement localisés dans la Triade, Japon, Amérique du nord et Europe.

Mais l'être humaine ayant des besoins illimités et les ressources étant limitées , une nouvelle façon d’exploiter notre capital que représente la planète s’impose.