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Comment concilier croissance et developpement

Publié le 31/12/2014

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Introduction Les rapports sur les effets désastreux du changement climatique et du réchauffement de la planète soulèvent des débats passionnés. Cependant, un certain consensus émerge pour défendre une croissance économique compatible avec le développement durable. La question est alors de savoir comment cette compatibilité est possible. La croissance économique est un indicateur de variation des richesses mesuré par l’augmentation du PIB réel. Le développement durable, défini par la commission Brundtland en 1987, correspond au développement qui permet de satisfaire les besoins des générations présentes sans mettre en cause la satisfaction des besoins des générations futures. La question est donc de connaître les conditions qui pourraient rendre compatibles croissance économique et développement durable. Une première réponse à la compatibilité de la croissance et du développement durable tient au progrès technique, mais elle sera insuffisante s’il n’existe pas une véritable volonté politique. I. Le progrès technique peut permettre de concilier croissance et développement durable Depuis les années 1970, des études montrent les effets néfastes de la croissance sur l’environnement. Cependant, on peut montrer que l’absence de croissance nuit à l’environnement et que les progrès technologiques peuvent permettre de nuancer les conclusions sur les effets néfastes de la croissance. 1. L’absence de croissance peut conduire à la dégradation de l’environnement De nombreux pays ont utilis&eac...

« Cette situation est aggravée par le fait que le marché ne prend pas en compte les coûts environnementaux qui constituent des externalités négatives.

Cependant, on peut observer que les pays les plus développés, depuis 1971, contribuent de moins en moins à cette émission car la Chine, pays émergent, a vu ses émissions multipliées par 8 (document 2).

Dès lors, la problématique environnementale change de sens et elle se déplace vers celle de la pauvreté. En règle générale, les pays pauvres, peu responsables des dégradations de l'environnement, ne sont pas prémunis contre les risques écologiques.

Certaines dégradations ont une portée ­internationale (par exemple le réchauffement climatique), qui risque de toucher plus durement les pays pauvres.

En effet, pour faire face à leurs besoins, les pays les moins développés utilisent des ­techniques fortement consommatrices d'eau ou d'énergie. 2.

Le rôle du progrès technique Le ralentissement de la croissance n'est pas un gage de développement durable.

Ainsi, celui de l'UE s'est accompagné d'un accroissement de la consommation énergétique (document 1).

Les exemples des pays émergents, Chine et Brésil, montrent que la croissance reste indispensable pour assurer les besoins essentiels des générations actuelles, ce qui est une condition du développement durable.

Pour assurer la satisfaction des besoins des générations futures, il faut concilier croissance et préservation de l'environnement.  Il faut développer, grâce au progrès technique, de nouvelles combinaisons productives moins consommatrices de ressources naturelles non renouvelables. Les pays les plus riches ont des ressources qui peuvent permettre de financer des recherches afin de trouver de nouveaux procédés ou matériaux moins énergivores (consommation d'énergies renouvelables comme l'énergie éolienne ou solaire).

Cette évolution nécessite une nouvelle révolution industrielle afin de réduire l'empreinte écologique.

Ainsi, dans le cadre d'une conception de la durabilité faible, il est possible de substituer du capital artificiel et humain au capital naturel, préservant ainsi le niveau total de capitaux et le bien-être des populations à venir. Si le progrès technique est un élément nécessaire pour concilier croissance et développement durable, il n'est. »

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