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Bulgarie : l'ultralibéralisme, une solution ultime à la crise ?

Publié le 04/12/2018

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dont un tiers était non recouvrable). Et les conséquences ne se sont pas fait attendre : rationnement draconien du crédit aux entreprises, se traduisant par la liquidation de onze d’entre elles provenant du secteur public et par des difficultés croissantes pour celles considérées pourtant comme viables.

 

La mise en place d’un currency board a, quant à elle, déclenché un comportement de fuite par rapport à la monnaie nationale, la BNB devant alors cesser de refinancer les banques. De plus, le principe du currency board s’avère contestable dans le cas de la Bulgarie : disposant de réserves de change très faibles, la Banque centrale n’a d’autre choix que de mener une politique monétaire restrictive. En outre, faute d’épargne nationale et de capitaux étrangers suffisants, la privatisation des actifs publics ne représentait que

Alors que la plupart des autres pays d’Europe centrale et orientale semblent retrouver le chemin de la croissance - certes, encore fragile -, la Bulgarie a, quant à elle, été confrontée en 1996 et 1997 à une crise économique et financière sans précédent. Les manifestations et grèves générales survenues entre décembre 1996 et février 1997 ont entraîné la démission du Premier ministre, le communiste Jan Videnov, et l'organisation d’élections législatives anticipées, remportées par l’Union des forces démocratiques (UFD). Confirmant le résultat de l’élection présidentielle de novembre 1996, cette victoire de l’opposition a pour conséquence la mise en place d’une politique budgétaire et monétaire des plus restrictives.

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