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Micro-économie Introduction : Dans l’analyse économique, c’est la

Publié le 25/01/2016

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Micro-économie Introduction : Dans l’analyse économique, c’est la discipline qui étudie les décisions élémentaires du consommateur, du producteur, les décisions se confrontent sur le marché des prix, c’est l’économie marchande (monétarisée). IEIM : application du modèle dominant de l’analyse économique, modèle de l’individu évaluateur inventif maximisateur à l’ensemble de la vie humaine. L’une des percées du XXe est d’avoir appliqué le modèle standard de l’économiste à tous les comportements des individus. L’économiste va tout envahir ne laissant pas les autres disciplines indifférentes, c’est l’impérialisme de l’économie. Surtout qu’il propose des résultats qui ne laisse pas indifférent. G. Becker a inventé l’économie non marchande, son analyse est tel que des juristes ou des historiens l’utilisent aussi. AED : Analyse économique du droit, Posner, d’après une intuition de R. Coase, the problem of social coast, étudie les conséquences non seulement en économie mais aussi sur nos comportements du droit. CHAPITRE I : L'EXTENSION PROGRESSIVE DU DOMAINE DE LA MICROÉCONOMIE I) La vision traditionnelle de la micro comme science des choix individuels de l'ordre marchand et monétarisé. A) J-B SAY. B) Triomphe et banalisation de la micro standard comme main Stream : Alfred Marshall et les néo-classiques. (Cf. cours du professeur Jean Didier Lecaillon : Théories du consommateur, du producteur, marché et prix) II) L’élargissement progressif de la micro comme science de l'agir humain : la révolution Misésienne de la praxéologie A) L’Action Humaine. B) L’audace réfrénée. III) Le " coup d’état » méthodologique de Gary Becker A) Qui était Gary Becker ? B) Le modèle standard de l'IEIM. CHAPITRE II : DE GARY BECKER À STEVEN LEVITT : L'ÉCONOMIQUE GÉNÉRALISÉE I) Frontières violées et domaines devenus classiques A) Crime et discrimination. B) Education et famille. II) Coup de tonnerre et coup d'éclat : Freakonomics et Superfreakonomics (Levitt-Dubner) A) Le sillage de Becker Où sont passés les criminels ? Mandeville justifié par l'économie expérimentale (List) B) Economie et religion : Entre la tentation et le salut : Blaise Pascal revisité (Barro-Cameron) III)Le Public Choice ou le renversement du paradigme dominant du Welfare State Aux origines du marché politique : Pigou versus Coase, Hobbes versus Locke. (Buchanan-Tullock) Le fonctionnement du marché politique (Black-Niskanen-Downs) CHAPITRE III : L'ANALYSE ECONOMIQUE COMTEMPORAINE : UNIFICATRICE DES SCIENCES HUMAINES OU IMPÉRIALISME VANITEUX ? I) Une extension à l'infini A) Des pirates (P. Leesson) à l'analyse économique des musées (Frey) B) La Neuro-Economie. II) Un exemple troublant en économie de la défense A) Carnages et culture (Hanson.) B) Pourquoi à la fin l'occident gagne toujours : institutions, information, progrès technique et capitalisme. III) Interrogations et limites sur l'économie non marchande A) Un modèle robuste et fécond. B) Trop simple pour être totalement vrai ? CHAPITRE I : L'EXTENSION PROGRESSIVE DU DOMAINE DE LA MICROÉCONOMIE I) La vision traditionnelle de la micro comme science des choix individuels de l'ordre marchand et monétarisé. J-B SAY. Economiste classique français (1767/1832) Ce professeur au collège de France va s’illustrer par son catéchisme d’économie politique et ses travaux les plus important porte d’une part sur l’entrepreneur dont il est l’un des premiers à en avoir une vision correcte ; c’est-à-dire à comprendre que celui-ci est celui qui coordonne les efforts dispersés et qui est l’interface entre l’offre et la demande. L’entrepreneur est bien sur celui qui change le monde puisqu’il nous apporte de nouvelles solutions à des problèmes anciens. Il est celui qui permet d’avancer et il est clairement subversif puisqu’il remet en cause les anciennes manières de consommer, les anciennes façons de satisfaire nos besoins. Clairement l’entrepreneur est un progressiste. Say comprend que tous ceux qui sont du côté du conservatisme, c’est-à-dire pour que jamais rien ne change, seront hostile aux entrepreneurs (service Uber pop vs taxi traditionnel. Les seuls soutiens d’Uber sont évidemment les libéraux et les socialistes sont pour les taxis.), d’autre part il est l’auteur de l’immortel loi des débouchés selon laquelle l’offre créé sa propre demande. Cela signifie qu’à l’occasion de la production sont distribués l’ensemble des pouvoirs d’achats, profits, salaires et intérêts permettant l’acquisition de ladite production. Si bien et de tel est l’enjeu qu’il ne peut y avoir de déséquilibre durable ni de crise puisque au-delà de quelques désajustements temporel, l’offre et la demande vont s’équilibrer. SAY est le père de l’économie de l’offre. Il inaugure la tradition des « supply sider ». Il est donc de ceux qui explique que toute la politique économique doit tendre à libérer l’offre (son contemporain exact le pasteur R. Malthus connu pour sa loi sur la population s’est en réalité illustré beaucoup plus dans sa controverse virulente avec SAY, Malthus, imaginant que tout part de la demande et par un parallélisme parfait , Malthus inaugure la tradition des « demands siders », c’est-à-dire des économistes du côté de la demande, Keynes , dès le début de sa théorie générale de l’emploi de l’intérêt et de la monnaie va rendre hommage à Malthus et dire qu’il s’inspire de lui.). Ce ne sont pas ces apports de SAY qui ici nous intéresse mais le J-B Say qui s’efforce de donner les contours exacts de sa discipline. Il va définir l’économie comme la science de la production, de la distribution et de la répartition des richesses. Cette définition reste toujours exacte mais c’est dans son élargissement et son déplacement que va naitre la micro-économie contemporaine. Transition : l’analyse économique à la « Say » a donc une vision marchande et monétaire du territoire couvert par l’économie politique. Il va appartenir à l’un des pères des néo-classiques d’ancrer la micro comme une théorie de la consommation, de la production, des marchés et des prix qui constitue aujourd’hui encore ce qu’on appelle la micro-économie standard. TRIOMPHE ET DOMINATION DE LA MICRO-STANDARDCOMME COURANT DOMINANT : ALFRED MARSHALL ET LES NEO-CLASSIQUES. Marshall (1842/1924), dans des principes d’économies politiques, va dans un formidable effort conceptuel, non seulement inventer des distinctions importantes mais aussi modéliser la micro, la rendant apparemment impressionnante de précisions. Il invente la distinction courte période vs longue période, la dichotomie par avance (ex ante-ex post) il comprend qu’on peut projeter des états de l’univers en imaginant toutes les autres variables comme étant constantes, c’est-à-dire la notion que toutes choses étant égales par ailleurs. Marshall va aussi mettre au point une typologie des coûts impressionnantes dont les comptables vont même s’inspirer et qui en particulier permettant, l’intégration des coûts de la dernière unité, va révolutionner l’analyse économique car si on peut comparer le coût de la dernière unité (marginale) par rapport à la moyenne de toutes les unités produites depuis le début de la période. Si coût unité marginale est inférieur au coût unitaire moyen alors il faut continuer et vice versa. Marshall a donné une vision longtemps considérée comme définitive de la micro si bien qu’on l’a appelé micro-standard (cours de J-D Lecaillon, voir plan). II) L’élargissement progressif de la micro comme science de l'agir humain : la révolution Misésienne de la praxéologie Un immense économiste (fin XIX-1973) Ludwig Von Mises (Vienne-New York) cet auteur va comprendre que la définition à la « Say » est bien trop étroite et que l’analyse économique a pour vocation d’embrasser toute l’action de l’homme, c’est-à-dire l’agir humain, en grec praxis=action, il va dire que l’analyse économique est une praxéologie, ainsi va-t-il appelé son grand traité, l’action humaine, cependant Mises ne va pas tirer sur ses conclusions et s’il a ouvert une porte sur un univers entièrement nouveau, il n’a pas osé explorer la pièce et l’action humaine s’avère relativement décevante parce que terriblement conventionnelle. L’ACTION HUMAINE Mises est un élève de la première génération de l’école de Vienne et plus particulièrement de Menger et Böhm-Bawerk, il va donc faire de brillantes études de maths et d’économie et animer un célèbre séminaire à la chambre de commerce de Vienne, c’est lui qui va convertir F. Hayek puisqu’il était socialiste bien évidemment. Il est dès l’arrivée des nationaux-socialistes en Allemagne traqué et chassé, comme les libéraux de la chair, Roëpke s’enfuit à Genève où il trouve refuge à l’université, Hayek s’enfuit aux E-U, Mises va à Istanbul puis aux E-U où il sera professeur à l’université de New York. Mises et Hayek constitue la deuxième génération des Autrichiens, et la troisième est principalement constitués d’économiste américains, les deux élèves principaux de Mises sont Kerzner, le leader mondial de cette génération et Rothbard (mort depuis une dizaine d’années) chef de file du courant libertarien. Mises après un certain purgatoire a été redécouvert il y a une trentaine d’années, il est aujourd’hui l’un des auteurs les plus cités en sciences économiques, son œuvre est immense mais le titre principal est incontestablement son grand traité d’économie : L’action humaine. L’AUDACE REFRENEE Mises, après avoir ouvert d’immense territoire grâce à la praxéologie, après avoir expliqué que l’analyse économique embrasse et à vocation à expliquer toute l’action humaine, nous livre un énorme manuel très audacieux au regard du keynésianisme triomphant (L’action humaine est de 1949) mais qui traite exclusivement de l’homme en train d’agir dans la sphère marchande si bien que les fruits de ce grand traité d’économie ne valent pas la promesse des fleurs contenus dans le titre. Il faudra au milieu d’une grande incompréhension et d’un effort intellectuel prodigieux, l’audace intellectuel et peut-être l’inconscience d’un Gary Becker pour mener à bien ce véritable coup d’état méthodologique. III) Le « coup d’état » méthodologique de Gary Becker Il nous faut mieux connaître celui qui a réalisé cette rupture fondamentale mais aussi comment d’autre travaux lui ont permis de s’adosser sur un modèle simple, robuste, fécond et très explicatif de l’action humaine. QUI ETAIT GARY BECKER ? Américain (1930-2014), sa brillante carrière sera couronné malgré l’extrême originalité et marginalité de ses travaux par le prix Nobel d’économie après de multiples distinctions. En privé, quelqu’un d’extraordinaire simple et trouvant en toute circonstance matière à réflexion et même à article (les économistes sont des gens un peu curieux puisque c’est après le suicide de sa femme qu’essayent d’appliquer le principe de rationalité, il fournira l’un des articles les plus importants, l’analyse économique du suicide). Disons tout de suite que le mot « économique » est malheureux puisque tous l’effort de Gary Becker aura été d’expliquer que tout n’est pas que dicter par l’argent, l’égoïsme, le self-love si cher à Smith mais qu’il faut construire un immense effort pour savoir les raisons et les bonnes qui amènent les individus à se comporter comme il se comporte. (Ayn Rand, philosophe libertarienne des États-Unis, la vertu de l’égoïsme, le premier devoir d’un être humain est de s’épanouir/ F. Bastia : c’est dans le regard des autres qu’on se découvre). Lecture Nobel : les goûts ne cessent de changer avec le temps qui coule. Tout ce qui s’est passé en nous devient la formation de nos goûts. Nos actions sont contraintes par les revenus, le temps… La contrainte la plus fondamentale est le temps limité. C’est grâce aux économistes classiques que la révolution industrielle a eu lieu car ils ont permis aux entrepreneurs de se libérer. La malhonnêteté est rationnelle, Gary Becker introduit la notion de responsabilité. LE MODELE STANDARD DE L’IEIM Pour pouvoir investir dans le domaine non-marchand, pour expliquer l’action humaine dans toutes les décisions qu’il prend, faut-il encore disposer d’un outil analytique important performant pour dans chaque cas, le crime, le mariage…disposer d’une matrice intellectuelle permettant d’analyser la logique du comportement humain individuel. Becker a le choix entre plusieurs modèles. Le premier est celui qui estime que nous sommes manipulés, déterminés et qu’en réalité les environnements de toute nature nous contraignent malgré nous à agir comme nous agissons. Notre liberté n’est qu’apparente, c’est le modèle déterministe. Le modèle psychologique est déjà un peu plus fin, il s’appuie sur la pyramide de Maslow (voir ci-dessous) http://nouscomprendre.com/wp-content/uploads/2014/12/Pyramide-de-Maslow-31.jpg Cette pyramide présente cependant un inconvénient majeur, elle postule que tous les besoins sont toujours satisfaits dans ce même ordre et que la structure croissante ou décroissante obéit à une loi de distribution invariable. La conséquence en est que nos grilles de préférences sont toutes identiques. Evidemment cela ne se peut pas. La variété des choix et des goûts est infinie, nos préférences et nos indifférences nous sont propres. En outre, la loi de distribution évolue avec notre expérience, c’est-à-dire avec le temps qui passe car celui-ci charrie avec des lui des expériences multiples dont rationnellement nous tirons les conséquences en réitérant celle qui nous ont apportés des utilités et en évinçant celle entrainant des désutilités. Ces deux principaux modèles étant insuffisant en sciences humaines, Becker va s’appuyer sur un modèle peu éloigné de celui des sociologues classiques (Tocqueville, Weber, Durkheim, Boudon) Il va donc s’appuyer sur le modèle Brunner-Meckling, sur celui de l’IEIM. (Freakonomics et Superfreakonomics, il n’y a pas d’acte humain qui ne soit pas calculé par les « super ordinateurs ») -Individu : cela signifie que dans ce modèle on va considérer que la bonne méthode de compréhension, c’est à partir de la réalité, incontestable, et imparable, seuls les individus sont capables d’actions, l’analyse de Becker rejette totalement l’holisme. Les individus sont transitifs, on postule en effet que s’il préfère A à B et B à C, cela signifie que A est supérieur à C. la transitivité des choix et des goûts signifie que la structure endogène de la loi de distribution de nos préférences ne ‘évolue pas avec le temps qui passe. Les adversaires de la rationalité et ceux qui conteste la transitivité des choix et des goûts croient triompher en constatant que sans cesse nous changeons de choix et de goûts. Les adversaires de ce modèle se trompe lourdement puisqu’à l’inverse, le plus grand argument qui justifie que nous sommes des individus rationnels est notre extraordinaire capacité à changer sans cesse l’ordre de notre grille de préférences suite aux expériences que nous prenons. Le temps qui passe nous fait vivre des choses que nous ne connaissions pas. Les expériences qui nous ont apporté le plus d’utilité, nous souhaitons les réitérer voire les amplifier. Cela signifie que l’écoulement du temps a pour conséquence que sans cesse nous changeons l’ordre de notre loi de distribution ce qui est la preuve de l’extraordinaire preuve d’adaptation de l’homo oeconomicus. Le « I » signifie que nous nous faisons une vision à chaque instant de la multiplicité des états de l’univers possibles et que malgré l’inconnaissance et l’aléatoire de nos choix, nous prenons les moyens de nos fins pour réaliser les projets que nous souhaitons. Bien sûr nous ne cessons de nous tromper et surtout nous déroutons l’observateur extérieur parce que ce dernier est incapable de s’insérer dans la subjectivité radicale de nos choix. Il est incapable de décrypter l’utilité ordinale (consiste pour le consommateur à classer par ordre nos préférences) et l’utilité cardinale (consiste à quantifier l’intensité de nos désirs) de nos choix. L’observateur extérieur, en outre, s’il pouvait à l’instant T se mettre à notre place, ne pourrait le faire à T+1 puisqu’il ne peut ressentir les émotions issues de nos expériences. Déjà que dans une vision station, il lui est impossible de prendre ma place a fortiori dans une fonction dynamique. Quant à la lettre « M », elle signifie qu’étant donné ma quantité d’information et la structure de mes préférences, je choisis l’action dont je préfère, du moins ex ante, plus de flux de plaisir que de haine. Dans l’arithmétique des plaisirs et des peines, nous privilégions toujours ce qui nous vaut le plus d’utilité et non le contraire (ce qui signifie que se suicider est parfaitement rationnel). CHAPITRE II : DE GARY BECKER À STEVEN LEVITT : L'ÉCONOMIQUE GÉNÉRALISÉE I)Frontières violées et domaines devenus classiques Les premiers travaux en économie non marchande et monétarisée ayant presque ½ siècle sont presque devenus de la micro standard, les premiers travaux de Becker sont sa thèse de doctorat sur la discrimination et des articles devenus emblématiques sur le départage qui fait tomber ou pas dans la délinquance. The traite on family amène après d’extraordinaire contestations à faire admettre aujourd’hui, par tout le monde, le mot capital humain. L’homme est un capital qui après l’investissement initial (les études) va rentabiliser cet investissement tout au long de sa vie en entretenant ses connaissances par la formation continue et sa santé par sa prévention car une bonne santé permet de rentabiliser en flux d’utilité l’investissement en éducation et c’est cette accumulation de flux qui permet à chaque louche de dégager un surplus, appelé épargne, et l’épargne accumulée permet un jour d’avoir un patrimoine. Ces études sont devenues tellement standard qu’elles sont utilisées de façon banale par à peu près tous les spécialistes. Crime et discrimination Les travaux les plus saisissants dans la révolution beckerienne sont constitués par a théorie économique du crime. Becker va, dans un article devenu standard, expliquer que la criminologie consiste à comprendre pourquoi un individu décide de respecter ou de violer le droit, c’est-à-dire, que l’on va supposer que les délinquants sont des êtres rationnels quand ils décident de violer la règle de droit. Cet article est paru au journal of political econnomic, crime et punition-une approche économique, 1968. Il n’est pas sûr que Becker est totalement innové puisque Platon imaginait que s’adonner à une activité illégale dépendait de la probabilité d’être arrêté, mais très vite et en particulier dès les 30’s jusqu’à Becker, on a pris la posture que la criminalité trouvait sa source dans l’hérédité, le milieu, l’étiquette sociale, la frustration devant l’étalage de richesse que l’on ne peut se payer. Des théories aussi farfelues que « c’est le capitalisme fait augmenter la délinquance en excitant ce qui n’ont pas les moyens, à voler, devant de biens de luxe qui sont autant de provocation devant les pauvres », ces théories sociologiques du crime ont aussi poussé à l’idée que le comportement criminel s’expliquait par des causes sociales et non des décisions individuelles, il y aurait un fort déterminisme, qui programmerait les délinquants. Ce point n’est pas intéressant puisqu’on verra avec Levitt une résurgence de cette proposition. Une autre théorie très en vogue, aujourd’hui encore, est de dire que plus le chômage et la pauvreté sont élevés et plus la délinquance va croître ; cet argument a toute les apparences du bon sens, il ne résiste pas un instant à l’anal...

« A) Crime et discrimination.

B) Education et famille.

II) Coup de tonnerre et coup d'éclat : Freakonomics et Superfreakonomics (Levitt-Dubner) A) Le sillage de Becker Où sont passés les criminels ? Mandeville justifié par l'économie expérimentale (List) B) Economie et religion : Entre la tentation et le salut : Blaise Pascal revisité (Barro-Cameron) III)Le Public Choice ou le renversement du paradigme dominant du Welfare State A) Aux origines du marché politique : Pigou versus Coase, Hobbes versus Locke.

(Buchanan-Tullock) B) Le fonctionnement du marché politique (Black-Niskanen-Downs) CHAPITRE III : L'ANALYSE ECONOMIQUE COMTEMPORAINE : UNIFICATRICE DES SCIENCES HUMAINES OU IMPÉRIALISME VANITEUX ? I) Une extension à l'infini A) Des pirates (P.

Leesson) à l'analyse économique des musées (Frey) B) La Neuro-Economie.

II) Un exemple troublant en économie de la défense A) Carnages et culture (Hanson.) B) Pourquoi à la fin l'occident gagne toujours : institutions, information, progrès technique et capitalisme.

III) Interrogations et limites sur l'économie non marchande A) Un modèle robuste et fécond.

B) Trop simple pour être totalement vrai ? CHAPITRE I : L'EXTENSION PROGRESSIVE DU DOMAINE DE LA MICROÉCONOMIE I) La vision traditionnelle de la micro comme science des choix individuels de l'ordre marchand et monétarisé.. »

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