Bac de SES: Chapitre 2 : Quelle action publique pour l’environnement ?
Publié le 17/04/2023
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«
Chapitre 2 : Quelle action publique pour l’environnement ?
Dé nitions :
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Pouvoirs publiques = ensemble des services chargés du gouvernement et
de l’administration d’un Etat, ou d’une collectivité locale ou territoriale.
Action publique = action des pouvoirs publics (lois, réglementations,
discours, campagne de communication…) en vue de traiter les problèmes
publics inscrits à l’agenda politiques.
Problèmes publics = ensemble des problèmes perçus comme nécessitant
l’intervention des pouvoirs publics.
Agenda politique = ensemble des problèmes faisant l’objet d’un traitement
de la part des pouvoirs publics.
Réglementation (de l’environnement) = ensemble des normes édictées par
les pouvoirs publics et devant être respectés par les agents économiques
(normes d’utilisation de certains produits ou de certains procédés de
production, de niveau de pollution, de qualité de certains produits…).
Marchés de quotas d’émission = marché sur lequel les entreprises
s’échangent des permis d’émission de gaz à e et de serre qui leur ont été
attribués par les pouvoirs publics.
Taxation = procédé par lequel les pouvoirs publics xent un prélèvement
obligatoire sur une opération économique.
Subvention = aide monétaire accordée par les pouvoirs publics à un ou
plusieurs agents économiques.
Externalité négative = conséquence néfaste que l’activité d’un agent
économique a sur le bien-être d’un autre agent économique sans que le
premier ne verse de compensation au second en dédommagement.
Biens communs (environnementaux) = biens dont on ne peux empêcher un
« passager clandestin » de l’utiliser (non excluabilité), mais dont la
consommation par une personne, diminue les quantités ou la qualité
disponibles pour les autres (rivalité).
Ex : les ressources de la mer.
Passager clandestin = situation d’un acteur économique qui espère obtenir
les gains d’une action collective sans en avoir supporté les coûts.
Développement (économique) = ensemble des changements structurels
permettent l’amélioration du niveau de vie et des conditions de vie d’une
population.
Organisation non gouvernementale (ONG) = Organisation à but non lucratif,
de dimension internationale, indépendante des pouvoirs public, qui se
mobilise pour défendre une cause d’interêt général.
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fi
Les multiples acteurs de l’action publique pour l’environnement : des
relations de con it et de coopération.
SES
Toutes question sociale ne fait pas automatiquement l’objet d’un traitement de la
part des autorités publiques.
Pour qu’une question sociale soit inscrite à
l’agenda politique, il faut qu’elle ai été construite comme problème public, ce qui
nécessite généralement mobilisation sociale et médiatisation du problème.
De nombreux acteurs participent ainsi à la construction des questions
environnementales comme problème public et à leur mise à l’agenda politique.
-Pouvoirs publics
-ONG et mouvements citoyens (fav : Greenpeace, WWF…)
-Entreprises (défav : CEFIC, BASF…)
-Experts (défav : cabinet de conseil)
-Partis politiques (fav : les verts)
(Exemples, en rapport avec le REACH de 2006)
➡ Relation de coopération, les experts sont souvent payés, au service des
entreprises.
➡ Pression/lobbying de la part des entreprises.
➡ Pression de la part des ONG et des mouvements citoyens.
Actions publiques pour l’environnement à di érentes échelles.
Action
publique
Locale
Nationale
Européenne
Mondiale
Réduire les
émissions de
gaz à effet de
serre
-développement
des transports
en commun ;
-gratuité des
transport en
commun cet été
en Bretagne…
-TICPE (taxe sur -paquet énergie
les carburants) ;
climat 2030…
-système bonusmalus sur
l’automobile ;
-prime renove
(Isolation, pompe
a chaleur…)
-accords de
Paris ;
-protocole de
Kyoto…
Préserver les
ressources de
la mer
-action de
ramassage des
plastiques…
-côtat de pêche
xé…
-interdiction de
la pêche
électriques (juillet
2022)…
-convention des
Nations-Unis sur
le droit de la
pêche…
Préserver la
biodiversité
-paysannerie bio
-natura 2000
(parcs)
REACH
(identi cation et
élimination des
produits
chimiques les
plus nocifs)…
Convention
nationale de la
biodiversité
Réglementation
La réglementation est un
ensemble des normes édictées
par les pouvoirs publics et devant
être respectées par les agents
économiques.
Elle utilise l’usage
de la contrainte, sous la forme de
réglementation et/ou de normes
techniques.
Celle-ci peuvent aller
de l’interdiction pure et simple
d’utiliser certains produits à des
normes les limitant.
Les gazs à
effet de serre constituent une
externalité négative.
Ceux-ci
dégrade progressivement
l’équilibre climatique sans que
les responsables aient eu à payer
le cout social induit par leur
comportement.
Le marché ne
peut jouer son rôle de régulateur
= défaillance du marché =
intervention des pouvoirs
publics.
fi
Exemples : procédés de production =
normes thermiques pour l’isolation
des bâtiments, à xer des seuils de
pollution à ne pas dépasser = normes
d’émissions pour les véhicules, à
exiger un niveau d’ef cacité
énergétique de certains produits =
interdiction des ampoules halogènes,
etc.
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fi
Les instruments économiques (réglementation, taxation, subvention,
marchés de quotas d’émission) pour faire face aux externalités
négative sur l’environnement.
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Principe de fonctionnement et
exemples
Avantages
- S’attaque directement à la
Limites
- Risque d’effet rebond en
cause du problème pour en
interdire ou limiter
l’utilisation.
Donc maximum
de garanties quant au résultat
nal, pour autant que les
moyens de mise en œuvre et
de contrôle soient suf sants.
- Moyen le plus sûr de
prévention des effets
irréversibles et des pollutions
les plus dangereuses qui
nécessitent des règlements
draconiens allant jusqu’à
l’interdiction totale.
-
- Incite à trouver des solutions
-
alternatives par l’innovation
pour remplacer le produit
interdit ou réduire les rejets
visés.
-
l’absence de taxation qui seule
permet d’agir sur les volumes
d’utilisation d’un bien.
Par
exemple, dans le secteur
routier, les émissions par km
ont diminué en raison de la
norme xée, mais on roule
davantage, ce qui compense
l’effet positif obtenu.
Dif culté de dé nition du bon
niveau de la norme.
Les seuils
sont dif ciles a déterminer.
Si trop élevé : coût très élevé
ou objectif non atteint
car fraudes.
Si trop faible, peu
d’ef cacité.
Pas de caractère incitatif à
faire mieux que le seuil
minimal xé.
Il n’y a aucun
béné ce monétaire.
Les agents
qui se trouvent en-dessous de
la norme, ne retirent aucun
avantage à faire encore mieux.
Si appliquée uniquement au
niveau national, risque de
nuire à la compétitivité des
entreprises résidentes, seules à
devoir supporter cette norme.
Risque de délocalisations vers
des pays où les normes sont
plus souples ou inexistantes.
La taxation (ou subvention)
correspond au principe du
pollueur payeur, visant à
internaliser les externalités
négatives des agents
économiques, en leur faisant
individuellement supporter le
coût social de leur activité
néfaste.
Il s’agit d’inciter
monétairement les pollueurs à
modi er leur comportement dans
une sens favorable à leur
comportement.
Taxation/subvention
Exemples : taxe carbone, taxe
sur les voitures polluantes
(bonus/malus), subvention pour
le développement des énergies
renouvelables (MaprimRenov
pour rénover sa résidence
principale), etc.
Avantages
- Offre une certaine exibilité
(plus que la norme qui est
uniforme) car l’agent peut
arbitrer entre d’une part ne
rien faire pour réduire ses
émissions et payer une taxe
élevée, d’autre part dépenser
pour réduire ses émissions et
payer une taxe moins élevée.
Limites
- On xe un prix du carbone et
-
- Ef cacité économique par
rapport à la norme.
L’effort de
réduction des émissions est
fait par les agents dont les
coûts de dépollution sont les
plus faibles.
Donc les acteurs
qui feront le plus d’efforts sont
ceux dont le coût de
dépollution est le plus faible,
ce qui réduit le coût global de
la dépollution pour la
collectivité.
-
- La taxation....
»
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