Assiste T-On À Un Retour Du Protectionnisme ?
Publié le 05/11/2012
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de rétorsion de la part des autres nations. Il faut avoir aussi présent à l’esprit que ce ne sont plus les nations
et les gouvernements qui dirigent le monde mais les firmes transnationales qui localisent leurs
investissements afin de maximiser leurs profits, et ces firmes n’ayant plus de nationalités réelles ne sont plus
tellement sensibles aux arguments nationalistes, excepté quand cela leur permet de recevoir des aides, et ce
de façon très transitoire. Enfin il est à noter que la régionalisation des échanges depuis de nombreuses
années, l’organisation des échanges en grands blocs : Europe, Alena, Asean,… incite peu à penser pour
probable un retour à des sentiments fortement nationalistes des populations.
«
La crise économique touche toutes
les entreprises, aussi bien celles de la sphère financière que celles de la sphère réelle, entrainant une
réactivation des politiques interventionnistes de la part des gouvernements.
Devant le risque systémique qu’a
fait peser sur le système financier mondial la faillite de Lehman Brothers, les gouvernements ont mis en
œuvre des mesures d’aide à leurs banques nationales, prêts de plusieurs milliards d’euros aux grands
établissements financiers de la place de Paris, nationalisation partielle de la banque écossaise RBS en
Grande Bretagne, nationalisations non assumées de Freddie Mac, Fanny Mae et AIG aux USA.
Par là
même ils ont faussé le jeu de la concurrence avec leurs homologues étrangères, même si la survie du
système financier mondial était en jeu il faut remarquer que les concurrents étrangers de ces établissements
financiers n’ont pas eu droit aux mêmes égards et n’ont pas pu bénéficier de ressources bon marché.
Et lorsque la crise à toucher la sphère réelle, les gouvernements n’ont pas attendu longtemps pour céder
aux sirènes de l’aide sectorielle aux industries nationales menacées : plan de plusieurs milliards d’euros pour
l’industrie automobile française, création d’un fonds stratégique d’investissement, politique de relance basée
sur le BTP où seules peuvent souscrire les entreprises nationales,
plan d’aide au secteur automobile aux USA.
Comme nous venons de le voir de manière non exhaustive tous les gouvernements ont mis en œuvre des
politiques de soutien à leurs entreprises nationales sur leur sol.
Mais à côté de ces mesures visibles de
soutien immédiat, certains pays n’ont pas hésité à utiliser l’arme des taux de change pour aider leur
industrie.
B) Le recours à l’arme monétaire
À côté de ces mesures conventionnelles et bien visibles d’autres type de mesures moins visibles sont mises
en œuvre par de nombreux pays parmi lesquelles la dévaluation compétitive joue un rôle important.
Pour
exporter il faut être moins cher que ses concurrents étrangers et quel meilleur moyen pour ce faire que de
dévaluer sa monnaie par rapport aux autres devises : en appliquant un taux de change avantageux à nos
produits nous leur donnons une compétitivité monétaire qui gomme les différentiels de coûts de production.
Cette arme qui est utilisées depuis des années par les chinois qui ont maintenu à un niveau faible le Yuan
par rapport aux devises des pays occidentaux est maintenant utilisée par les USA qui en créant un spread
de 2% entre le taux directeur de la FED et celui de la BCE et en monétisant la dette de l’État permettent au
dollar d’avoir une parité avantageuse par rapport à l’euro.
La même.
»
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