Après avoir rappelé les théories néoclassique et keynésienne de l'emploi, répondez à la question suivante : en quoi la baisse du coût du travail pourrait être une réponse au chômage

On peut donc comprendre que la baisse du cout du travail entraine une baisse inévitable du chômage, mais quelles en sont ces contraintes et limites ? Une baisse du cout de travail entrainerait évidemment une baisse des revenus d’un foyer familiale, et cette baisse de revenu aurait donc une conséquence quant au pouvoir d’achat. Aussi, des salaires trop faibles peuvent démotiver les salariés et entrainer donc une productivité en baisse, mais aussi entrainer une baisse de l’innovation, l’innovation étant à notre époque au centre de la croissance, on peut donc conclure qu’une baisse du cout du travail pourrait entrainer de néfastes conséquences sur la croissance elle-même. Keynes lui réfute entièrement l’idée qu’une baisse des salaires entrainerait de nouvelle embauche puisqu’une baisse de salaire baisserait la demande effective entrainant une production moindre donc ne nécessitant pas une augmentation du facteur travail. Il pense cependant qu’une augmentation des salaires augmenterait la consommation des ménages et ainsi la demande effective et donc la production. Si la production est donc augmenter par une évolution positive de la demande effective, de nouveau facteur travail devront être mis en place pour répondre à la demande, entrainant donc une baisse du chômage.