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Année scolaire 2020-21 Science économique Générale SCIENCES ÉCONOMIQUES ET Tle SOCIALES Chapitre 5 Comment lutter contre le chômage ?

Publié le 15/10/2024

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« Année scolaire 2020-21 Science économique Générale SCIENCES ÉCONOMIQUES ET Tle SOCIALES Chapitre 5 Comment lutter contre le chômage ? d’allégement du coût du travail, politiques de formation et politiques de flexibilisation pour lutter contre les rigidités du marché du travail. Guide de révisions Utilisez le tableau ci-dessous afin de vérifier le degré de maîtrise des notions et mécanismes du chapitre et guider ou améliorer vos révisions. Introduction A.

Qu’est-ce que le chômage ? A1.

Définir et mesurer le chômage A2.

Le chômage conjoncturel A3.

Le chômage structurel B.

Une diversité de chômages justifiant autant de politiques de l’emploi B1.

Le soutien de la demande B2.

L’allègement du coût du travail B3.

Les effets de la formation et de la flexibilisation Vocabulaire et mécanismes à maîtriser : Chômage, sous-emploi, chômage conjoncturel/structurel, demande globale, appariement, salaire d’efficience, institutions, politiques conjoncturelles, coût du travail, rigidités du marché du travail, flexibilisation/flexibilité du travail  Objectifs d’apprentissages - Savoir définir le chômage et le sous-emploi et connaître les indicateurs de taux de chômage et de taux d’emploi. - Comprendre que les problèmes d’appariements (frictions, inadéquations spatiales et de qualifications) et les asymétries d’information (salaire d’efficience) sont des sources de chômage structurel. - Comprendre les effets (positifs ou négatifs) des institutions sur le chômage structurel (notamment salaire minimum et règles de protection de l'emploi).Comprendre les effets des fluctuations de l’activité économique sur le chômage conjoncturel. - Connaître les principales politiques mises en œuvre pour lutter contre le chômage : politiques macroéconomiques de soutien de la demande globale, politiques Feuille de route |> Chapitre 5 |1 Chapitre 5 Comment lutter contre le chômage ? Cours : Introduction Depuis le ralentissement de l’activité économique des années 1980, le chômage est devenu un problème majeur pour les économies développées. Face à ce phénomène nouveau, les pouvoirs publics ont été désemparés et ont appliqué des recettes classiques de type libérale et/ou keynésienne.

Mais à cette époque, on méconnaissait le fonctionnement du marché du travail.

François Mitterrand avait ainsi fait sensation en 1993 en déclarant qu’ « en matière de chômage, on avait tout essayé ». Or, depuis, l’arrivée de l’informatique a permis des études avec des millions de données… Des centaines d’études ont été faites sur le sujet, et, dans d’autres pays, des choses ont été testées.

Et aujourd’hui le marché du travail, même s’il reste très complexe, est mieux compris. A.

Qu’est-ce que le chômage ? B. Année scolaire 2020-21 Chapitre 5.

Comment lutter contre le chômage ? A1.

Définir et mesurer le chômage Le chômage est une situation caractérisant un individu âgé de 15 ans ou plus, sans emploi, disponible pour travailler et en recherchant effectivement un. Le stock de chômeurs est alimenté par des flux de créations et de destructions d'emplois : le nombre de chômeurs augmente si les destructions d'emplois sont supérieures aux créations d'emplois. Ainsi, un taux de chômage élevé peut coïncider avec un rythme élevé de créations d'emploi, si les destructions d'emploi sont encore plus élevées.

Inversement, on peut constater un faible taux de chômage dans un marché du travail avec peu d'embauches mais peu de licenciements. Mais dans le même temps il y a des entrées et des sorties sur le marché du travail. L'évolution du chômage dépend donc également des évolutions de la population active (rappel : personnes ayant un emploi ou en cherchant un). Il faut donc étudier à la fois des entrées d'actifs (évolutions démographiques, durée des études, incitations à entrer sur le marché du travail) et des sorties d'actifs (âge de départ à la retraite). La structure de l'emploi ne cesse de se modifier : - par secteurs, avec des destructions d’emploi dans l’agriculture et l’industrie et des créations dans les services ; - par sexe, par régions, etc. - par qualifications, avec des destructions d’emplois non qualifiés et la hausse des emplois qualifiés ; Il existe deux façons d’envisager la qualification : on parler de |2 qualification de l’individu lorsqu’on s’intéresse aux compétences acquises par les individus, que l’on peut alors relier au capital humain, et de qualification de l’emploi lorsqu’il s’agit des aptitudes nécessaires pour occuper un poste. Il est donc "normal" que des entreprises ferment et que des emplois soient détruits en permanence, il faut raisonner en terme de flux et se demander si les créations d'emplois sont supérieures aux créations. Mesurer les problèmes d’emploi uniquement par le niveau du taux de chômage n’est pas satisfaisant car un pays qui incite les individus à sortir de la population active peut voir son taux de chômage baisser, sans véritablement avoir une amélioration sur le front de l’emploi.

On a alors des retraits précoces d’activité liés à des dispositifs incitatifs conduisant à une réduction du taux de chômage (nombre de chômeurs rapporté à la population active). L’analyse peut être utilement complétée par le calcul du taux de non-emploi en faisant le rapport du nombre de personnes sans emploi en âge de travailler (chômeurs + inactifs) à la population en âge de travailler (actifs occupés + chômeurs + inactifs). Cet indicateur traduirait peut-être mieux que le taux de chômage la situation de la population en matière d’emploi. Par extension, le taux d’emploi donne une bonne mesure de l’utilisation, par un pays, de la main d’œuvre disponible : on mesure le taux d’emploi en faisant le rapport du nombre d’emplois à la population en âge de travailler (actifs occupés + chômeurs + inactifs). Les politiques de lutte contre le chômage dépendent en premier lieu du diagnostic posé quant aux origines du chômage.

= A chaque chômage son remède ? En retraçant l’histoire récente des politiques pour l’emploi, en France notamment, on constate que la diversité des explications du chômage se traduit par la pluralité des dispositifs de lutte contre le chômage, mais aussi qu’aucune de ces politiques ne parvient, à elle seule, à endiguer le phénomène. C. A2.

Le chômage conjoncturel Si le chômage est le résultat d’une insuffisance de la demande, on appelle cela le chômage conjoncturel.

On peut dire dans ce cas que les fluctuations de l’emploi sont dépendantes de l’activité.

Cette approche du chômage, que l’on qualifie de keynésienne, se fonde sur l’apparition d’un équilibre de sous-emploi.

C’est un déséquilibre sur le marché du travail occasionné par l’équilibre sur le marché des biens et services.

Il n’y a pas de pénurie ni de surproduction car l’offre de biens et services s’est ajustée à la demande en diminuant.

De ce fait, le niveau d’emploi nécessaire pour produire ce qui est anticipé par les entreprises est insuffisant pour satisfaire toute l’offre de travail disponible. D. A3.

Le chômage structurel Le chômage structurel est un chômage qui n’est pas lié aux fluctuations de l’activité économique.

Il est donc lié aux caractéristiques du marché du travail et se maintient même lorsque la croissance est forte.

On peut relever trois principales sources de chômage structurel : les problèmes d’appariement (lorsqu’il existe une offre et une demande non satisfaites sans que le marché ne parvienne à les mettre en relation : qualification ou répartition géographique du facteur travail), les effets du salaire Chapitre 5.

Comment lutter contre le chômage ? d’efficience (quand l’employeur a intérêt à proposer des salaires plus élevé qu’ailleurs, et donc que le salaire d’équilibre, pour motiver les travailleurs à être productifs), et les effets des institutions du marché (comme la mise en place d’un salaire minimum). E.

Une diversité de chômages justifiant autant de politiques de l’emploi F. B1.

Le soutien de la demande Les pouvoirs publics peuvent adopter des politiques qui augmentent la demande globale : il s'agit des plans de relance (ou « plan de relance de la demande globale »). On peut alors chercher à augmenter la demande : • Des administrations publiques par l'augmentation des dépenses publiques p.ex.

en achetant plus de biens et de services, en construisant des infrastructures (routes, écoles…) • Des ménages en augmentant leurs revenus afin d’accroître leur consommation, p.ex.

en leur versant des aides, en diminuant leurs impôts, en augmentant les salaires des fonctionnaires… • Des entreprises en les incitant à investir, p.ex.

en diminuants leurs impôts lorsqu’elles le font… Toutes ces politiques augmentent la demande globale, ce qui permet ensuite aux entreprises d’augmenter leur production.

Pour cela elles recrutent et donc réduisent le chômage.

En général, les plans de relance combinent plusieurs de ses politiques.

Un exemple de plan de relance célèbre est le New deal de Franklin Roosevelt (1933), qui a permis aux Etats-Unis de sortir de la crise de 1929. Une autre possibilité est de réduire le temps de travail : toutes choses égales par ailleurs, ça ne change rien à la demande anticipée, mais ça permet de partager le travail « travailler moins pour travailler tous ». Selon la terminologie de Edmond Malinvaud, il y aurait 2 sortes de chômage : le chômage classique, lié à un coût du travail trop élevé, et le chômage keynésien, qui peuvent d’ailleurs coexister. G. B2.

L’allègement du coût du travail Selon les libéraux, le chômage serait dû à des coûts trop élevés.

Ce déséquilibre donnerait lieu à l’apparition d’un.... »

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