Alfred Marshall
Publié le 05/06/2014
Extrait du document
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que celui de la valeur-travail, car la satisfaction du consommateur était difficile à mesurer.
Mais, selon Alfred
Marshall, ce n'est pas parce que les outils d'analyse n'existent pas qu'il faut faire l'impasse sur la valeur-utilité,
car dans la réalité une entreprise ne se lance pas dans la production d'un bien, si elle ne pense pas
raisonnablement qu'il ne trouvera pas preneur, soit parce qu'il est trop cher, soit parce qu'il ne correspond pas
à un besoin exprimé ou latent.
L'équilibre partiel d'Alfred Marshall
Il a repris les théories marginalistes et néo-classiques, mais s'est opposé à l'approche de Léon Walras : la
sienne est plus empirique et défend l'idée d'équilibre partiel et non général.
Pour lui, lorsqu'un marché est
équilibré, on n'a pas forcément l'équilibre dans tous les marchés, en se basant sur l'idée que « toutes choses
sont égales par ailleurs» (méthode analytique).
La loi des rendements non proportionnels
Alfred Marshall a aussi travaillé sur deux aspects contradictoires des travaux d'Adam Smith et de David
Ricardo :
Smith avait montré que la productivité d'une entreprise augmente grâce à la division du travail, c'était la loi des
rendements croissants (en) (on parle aussi d'économie d'échelle4).
De son côté, Ricardo en examinant le cas particulier de l'agriculture, avait mis en évidence le fait que les
meilleures terres sont cultivées en priorité, mais la population augmentant, il faut défricher de nouvelles terres
mais dont la productivité est moindre.
La nature impose donc des limites à l'activité humaine, c'est la loi des
rendements décroissants (énoncée pour la première fois par Turgot)..
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