Accumulation du capital, progrès technique et croissance.

« Question de synthèse (10 points) Après avoir montré le lien entre innovation et croissance économique, vous exposerez le rôle des pouvoirs publicsdans ce processus. La croissance économique est indispensable dans nos sociétés modernes pour assurer le développement.

Lacroissance économique est le résultat de plusieurs facteurs comprenant l’innovation par exemple.L\'innovation est l\'application réussie d\'une invention dans le domaine économique et commercial.

La croissanceest l’augmentation de la production d’une économie, elle est mesurée par le P.I.B.

(Produit Intérieur Brut) qui secalcule en faisant la somme des valeurs ajoutées.

Nous allons donc nous demander quels sont les facteurs quifavorisent la croissance économique ?Pour cela, nous verrons le lien entre innovation et croissance économique, puis le rôle des pouvoirs publics dans ceprocessus. Le progrès technique désigne l’ensemble des éléments qui permettent d’améliorer les méthodes de production etd’accroître la productivité.

Il joue un rôle sur la demande et l’offre.

Tout d’abord, il permet de nombreusesinnovations comme les innovations de produit, de procédé et organisationnelle.

Les innovations de produit c’estlorsque un nouveau produit, une nouvelle offre… sont crées.

Elles permettent à l’entreprise de se mettre en situationde monopole.

Ces innovations font émerger de nombreux besoins donc d’ouvrir de nouveaux marchés et de vendreleur produit pour d’autres motifs comme l’argument du développement durable, la qualité… Ces innovations radicales,ou les innovations incrémentales (améliorer de nouveaux produits) permettent des gains de productivité car elleaccentue la concurrence, donc les ventes augmentent ainsi que la production (cf.

document 2).

Elles permettentdonc aux entreprises de réaliser de gagner en compétitivité-structurelle (cf.

document 3).

Les gains de productivitépermettent une hausse des salaires donc une augmentation du pouvoir d’achat.

Ceci développe la consommation, cequi provoque une croissance de la production, donc de réaliser des économies d’échelles.

On rentre donc dans uncercle vertueux.

Les innovations de procédés et organisationnelles permettent à l’entreprise de réduire leurs coûtsunitaires et de réduire leur prix et ainsi gagner en compétitivité-prix.

De plus, l’entreprise peut ainsi augmenter lessalaires, donc les profits augmentent.

La hausse des salaires permet l’augmentation du pouvoir d’achat, donc laconsommation augmente.

Il y a croissance.Pour Schumpeter, le progrès technique est discontinu.

Les innovations radicales (issues du progrès technique)permettent l’apparition de grappes d’innovations incrémentales, ce qui stimule la croissance.

Mais, de nouveauxproduits rendent obsolètes d’autres produits ainsi elles détruisent des activités qui précédaient l’innovation.

C’estdonc une « destruction créatrice ».

Ainsi, ces innovations lorsqu’elles apparaissent stimulent les investissements, quiaugmentent les innovations qui permettent le progrès technique donc stimule aussi la croissance : il y a une phased’expansion.

Mais, à un moment les innovations incrémentales s’épuisent et comme tout le monde est équipé, lademande baisse.

La diffusion des brevets donne aux concurrents le pouvoir de produire eux aussi les innovations.Cette généralisation provoque une crise.

On entre donc dans une phase de récession.

Elle est suivit par une reprisegrâce aux nouvelles innovations. Autre que le progrès technique, les pouvoirs publics stimulent eux aussi la croissance.

Dans cette deuxième partienous allons donc voir le lien entre pouvoirs publics et croissance. Les entreprises françaises se financent par le financement externe indirect avec ou sans création monétaire, quid’après le document 3 constitue 78% des modes de financement français.

On peut noter aussi que les agentséconomiques des pays européens ont recours aux subventions publiques (qui financent la recherche fondamentalepar exemple, ou financent la R&D…) grâce aux Fonds européen d’investissement (FEI) qui fournit du capital à risqueaux petites et moyennes entreprises (PME), mais ceci reste encore à la marge.

Les pouvoirs publiquessubventionnent l’investissement des entreprises et réalisent eux-mêmes des Recherches & Développement, mais lespays ne leur accordent que peu de moyens.

Les entreprises sont incitées à réaliser des dépenses en R&D pourobtenir des parts de marché et obtenir une position de leader en répondant aux besoins des consommateurs et lesfidéliser.

Les Etats subventionnent donc la R&D par les dépenses publiques.

Quand la productivité d’une entreprises’accroît, les gains de productivité peuvent permettre une baisse des prix et/ou une hausse des salaires donc uneaugmentation du pouvoir d’achat donc une hausse de la consommation qui conduit à la croissance économique (cf.document 2).

De plus, il faut de plus en plus de connaissances pour utiliser les machines modernes, l’apprentissageest donc indispensable et provoque des externalités positives.Dans la théorie de la croissance endogène, l’Etat doit favoriser cette externalité positive en finançant l’éducation(l’enseignement supérieur), la recherche publique et doit donc fournir à la recherche les moyens de développer lesinnovations.

Les innovations permettent le progrès technique qui permet des gains de productivité, les revenus doncle pouvoir d’achat augmentent et il y a croissance. Le progrès technique est donc un des principaux facteurs de croissance mais il est à l’origine de destructioncréatrice.

Les pouvoirs publics et l’Etat stimulent ce progrès technique ce qui conduit à la croissance.Mais en fonction des pays et leur choix de croissance, les pouvoirs publics sont plus ou moins importants.. »