Accroître La Concurrence Est-Ce Toujours Source D'Efficacité Économique Et Sociale ?
Publié le 23/01/2013
Extrait du document
Dans le cadre d'un État régalien, accroitre (ou du moins assurer) la concurrence apparaît donc comme
une nécessité, celle-ci permettant en général d'accroitre le bien être général, notamment en repartissent
les richesses là où elles sont nécessitées, ce qui permet une satisfaction des intérêts individuels.
Cependant les défauts constatés appellent à une intervention de l'État, notamment dans le cadre des
discriminations lorsqu'elles vont à l'encontre du droit, et dans le cadre de la défense et la sécurité
nationale. Le problème de la mobilité est déjà résolu, grâce à la création des contrats de travail dans
lesquels sont définis les taches a effectuer, les horaires de travail, et la flexibilité de l'employé. Ce
problème ne doit pas être soulevé lors de la recherche d'une meilleur concurrence, bien que l'un des
critères de celle-ci soit la mobilité des facteurs de production, les problèmes économiques et sociaux qui
seraient engendrés étant probablement plus nombreux que les effets bénéfiques. Si ces critères sont
respectés, l'accession à une société libérale, où le mérite et la chance sont les seuls et uniques facteurs
qui feront la valeur d'un individu, sera rendue
«
baisse de la facture du bas débit de 36 % entre 2003 (avant la mise en concurrence) et 2007 (trois ans
après la mise en concurrence).
D'autre part, la hausse de la facture globale, n'a été que de 0,7 % sur 4
ans, ce qui est plus faible que l'inflation.
On peut cependant noter que le prix du haut débit à doublé mais
cela paraît logique puisque l'accès à l'Internet est passé de 11% en 2003 à environ 50 % en 2007, donc
une hausse de 300 %.
La hausse des prix du haut débit paraît donc bien faible par rapport à la hausse de
la demande.
La concurrence a donc été bénéfique pour l'économie, le chiffre d'affaires de ce marché
ayant augmenté, et pour la société, plus d'individus ayant pu avoir accès à l'Internet, cet accès fera
d'ailleurs l'objet d'un « droit à l'Internet haut débit opposable » dans le cadre du plan « France numérique
2012 ».
Outre les monopoles d'état, comme autrefois celui de l'Internet, on constate l'existence de monopoles ou
d'oligopoles d'entreprises privées.
Ces situations de concurrence imparfaite vont à l'encontre de l'intérêt
général.
En effet en situation
de monopole, l'entreprise qui le détient n'est pas obligée d'être compétitive, de proposer des biens ou
services de qualité a un prix qui correspond à leur juste valeur, ce qui porte préjudice au consommateurs.
D'autre part le travailleur qui n'est qualifié que dans le domaine où il y a une situation de monopole se
verra imposer son salaire et ses conditions de travail, sans pouvoir les négocier.
Outre les situations de
monopole, les situations d'oligopole (moins de 7 entreprises dans un marché) portent atteinte à la
concurrence.
En effet ces situations facilitent les accords entre les entreprises, sur les prix ou sur les
parts de marché par exemple.
Nous pouvons citer comme exemple la situation du marché français de la
téléphonie mobile (Doc 2).
Tout comme celui de l'Internet ce marché a été ouvert à la concurrence en
2004, cependant contrairement au marché de l'Internet, le marché de la téléphonie mobile n' pas connu
une envolée du nombre d'opérateurs : leur nombre est passé de 1, France Télécom, à 3, Orange
(anciennement France Télécom), SFR et Bouygues.
Cette situation d'oligopole s'est rapidement soldée
par une entente sur les parts de marché et sur « l'échange d'informations confidentielles et
stratégiques », il n'y a donc pas eu de guerre sur les prix, puisque ces entreprises n'ont pas essayé de
gagner des parts de marché et connaissaient les stratégies de leurs concurrents.
Cette oligopole a donc été préjudiciable au consommateur.
Dans cette situation il est donc nécessaire de
favoriser l'entrée sur le marché de nouvelles entreprises pour créer une véritable situation de
concurrence.
D'autres exemples, tels que celui de la guerre des prix aux Pays Bas (Doc 5), nous montrent l'efficacité de
la concurrence dans l'économie.
Dans ce cas précis, l'entreprise leader du marché a décidé, afin de faire
face à la concurrence, d'entreprendre une guerre des prix, c'est à dire qu'elle vendait à des prix très bas,
voir a perte.
Les concurrents de Albert Heijn (l'entreprise en question) ont donc dû s'aligner sur les prix les
plus bas du marché.
Cette guerre des prix s'est soldée par une baisse des prix d'environ 7%, un léger
recul du chiffre d'affaires global des supermarchés et des destructions d'emploi.
D'un autre coté la
demande n'a pas augmentée.
Certains diront que la concurrence est ici négative, notamment à cause
des pertes et des destructions d'emploi, cependant en poussant la réflexion plus loin on se rend compte
que cette guerre des prix a probablement été bénéfique.
En effet, si les quantités consommées n'ont pas
augmenté, c'est que les besoins des consommateurs étaient déjà satisfaits.
La destructions d'emplois est
donc justifiée si nous considérons qu'ils n'étaient pas utiles dans ce marché là, puisque la consommation
des individus n'a pas
était perturbée.
D'autre part, les économies faites par les clients seront dépensées dans d'autres
marchés.
La demande augmentera donc, et il en sera donc de même pour la production.
L'augmentation
de la production nécessitera de nouvelles embauches, les employés licenciés retrouveront donc du
travail, et les individus auront satisfaits d'avantages de besoins.
Le bien être social augmentera donc, et
la situation économique sera dans le pire des cas inchangée.
Ici l'augmentation de la concurrence aura
donc été synonyme d'efficacité économique et sociale..
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