A qui profite la mondialisation ?
Publié le 05/11/2012
Extrait du document
De fait, nous n’assistons pas au déclin de l’Occident, mais à l’Occidentalisation du monde.
De même l’Occident n’est plus en Occident ; il est partout où triomphe le rêve individualiste ; qui justement
conduisit au déclin de l’Empire Romain. Et qui, demain, conduira au déclin du monde entier, victime de son
occidentalisation. Ce qui veut dire que c’est sans doute de l’Occident, une fois de plus nourri par le reste du
monde, que devraient surgir des valeurs nouvelles, celles de l’altruisme et du bonheur de faire plaisir.
Croissance illimitée des marchandises, multiplication des réseaux de communication, urbanisation intensive,
changements techniques continuels, éclatement de la famille-souche, émancipation des femmes, Étatprovidence,
scolarisation forcée, démocratie parlementaire ; le modèle occidental est persuadé d'être le
meilleur. Il joue de la fascination qu'il exerce sur les élites et les peuples pour s'exporter au Sud et à l'Est.
L'universalisation du modèle se heurte pourtant à des résistances et à des obstacles de toute nature. Son
triomphe même engendre des ferments de décomposition qui suscitent des alternatives possibles.
3) L’américanisation du monde
L’américanisation est un terme qui fut largement employé au XIXe siècle pour décrire l’influence alors
exercée par les États-Unis sur la vie des citoyens d’autres pays du monde ; cette culture reprenant toute ou
partie des avantages de la culture américaine.
«
Introduction
Depuis plusieurs décennies, et pour certains spécialistes depuis la Renaissance, la mondialisation est en
proie à un développement exponentiel.
Ce processus d’interaction entre les pays du monde entier est
aujourd’hui bien connu de tous de façon directe ou indirecte.
Il est même ancré dans notre quotidien.
Autour
de nous, tout est produit de la mondialisation.
Jamais les échanges mondiaux n’ont été si nombreux que se
soit d’ordre politique, économique, culturel, technologique ou encore humain.
Ainsi, on peut se demander en
quoi ce phénomène est-il vecteur d’échanges intercontinentaux.
Il a
été choisi d’étudier la partie économique de la mondialisation ; terme souvent utilisé pour désigner son
aspect économique.
De nos jours, les entreprises ne peuvent plus ignorer ce phénomène de mondialisation.
Elles sont désormais obligées de se positionner dans un environnement économique qui ne se limite plus
seulement aux frontières nationales.
Que se soit les grands groupes multinationaux ou les petites ou
moyennes entreprises, elles ne peuvent ignorer et subsister sans participer au processus qu’est la
mondialisation.
En outre, ce processus dévoile également un aspect interculturel qui se traduit par la
diffusion de certaines cultures à travers le monde.
Les systèmes de valeurs idéologiques, religieux et
écologiques évoluent.
Ce sont eux qui fondent nos sociétés, notre monde et qui sont à l’origine de nos
décisions quotidiennes.
Aujourd’hui tous ces systèmes se transmettent avec une rapidité étonnante
notamment grâce aux avancées technologiques majeures mais également grâce au rôle majeur qu’on les
médias sur la population mondiale.
Toutefois, ce processus, aussi « puissant » soit-il, rencontre certaines
limites notamment auprès de certaines dictatures qui semblent absolument décidées à rester fermer au reste
du monde et aux échanges intercontinentaux.
Bien que quelques pays réfractaires subsistent, la
mondialisation est de nos jours un phénomène d’une telle ampleur que certains sociologues se demandent
si l’aboutissement de ce processus n’est pas une uniformisation des cultures.
A terme, la mondialisation aura pour conséquence la formation d’une culture mondiale.
I.
L’aspect économique de la mondialisation
1) Rapide historique de la mondialisation
Au début des années 1980, le terme « mondialisation » apparait dans la langue française.
Ce terme désigne
le développement de liens d’interdépendance entre les hommes, leurs activités humaines et les systèmes.
»
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