A quelle conditions la croissance est-elle compatible avec le développement durable?
Publié le 15/09/2012
Extrait du document
De nos jours, la calotte glacière de l'Arctique rétrécit à vitesse accélérée. C'est la fonte des glaces. Ce phénomène environnemental catastrophique n'arrive pourtant pas par hasard. En effet, de puis les années 1950, les pays développés ont été en permanente croissance, malgré certaines récessions. Durant cette période, de plus en plus de ressources naturelles et de matières premières ont été puisées et utilisées, voir gaspillées. Toujours dans une optique de production croissante et continue, on ne prêta pas attention aux problèmes que cela pouvait engendrer. Par conséquent, à partir des années 1970, notamment en 1971 lors de la première conférence liée à l'environnement, on a commencé à s'interroger sur ces problèmes dus à une croissance économique illimitée. De plus c'est en 1987 dans le rapport Bruntland que la notion de développement durable, c'est-à-dire la conception de l'intérêt public consistant à prendre en compte les aspects environnementaux et sociaux de la planète, est apparue. Cette croissance étant une menace pour l'équilibre naturel du globe, pour l'environnement, pour les générations futures ainsi que la condition de vie des habitants de la terre, l'inquiétude fut grandissante. L'idéal serait donc de pouvoir associer la notion de développement durable avec la croissance économique, mais ces derniers sont-ils compatibles?
«
La croissance économique, à travers la production, demande l'utilisation de nombreux polluants, ce qui
provoque la dégradation de notre environnement.
Le document 2 nous montre que la pollution est liée à
« l'utilisation gratuite d'un bien d'environnement ».
De nombreux pays ne peuvent pas se préoccuper de
l'environnement et pourtant ont une part extrêmement importante dans la pollution globale terrestre et
aérienne.
En effet, le document 6 nous dit: « Pauvreté peut signifier dégradation accrue de
l'environnement ».
Les pays pauvres n'ont pas les moyens de résoudre ses problèmes et de résorber ces
situations.
Par exemple, le Caire, la capitale de l'Egypte, est une ville caractérisée par sa pollution très
importante: on ne voit même pas la ville lorsqu'on est à plus de 150 mètres au-dessus.
Ceci est due aux
manques de moyens et aux priorités
différentes, car une telle agglomération est constituée à 40 % de bidonvilles.
L'environnement en est donc
largement affecté.
L'utilisation de pesticides, d'insecticides et d'autres polluants de ce type en agriculture rentre dans l'idée
d'une croissance en contradiction avec l'environnement, car ces produits agissent sur les sols et la
biodiversité de façon violente et dangereuse.
La pollution industrielle est aussi grave pour notre planète,
notamment avec les problèmes de couche d'ozone, affectée par ces dégradations aériennes.
Ces derniers sont aussi responsables du réchauffement climatique, entraînant notamment la fonte des
glaces, comme en Arctique.
Les populations peuvent subirent des catastrophes naturelles extrêmement
dévastatrices, et qui touchent les populations moins aisées, pouvant les contaminer, comme à Haïti.
Ceci
accentue encore les problèmes de pollutions, qui eux-mêmes accentuent les problèmes environnementaux.
Les déchets radioactifs sont aussi des conséquences de la production industrielle, qui atteignent
dangereusement notre planète.
L'émission de gaz à effet de serre est peut être un des problème les plus
grave, car il engendre des effets tels que la désertification de certaines zones, ou encore l'inondation des
bandes côtières par la montée des océans.
La croissance économique a donc provoquée des problèmes environnementaux irréversibles, mais il y a
pourtant des solutions valables sous certaines conditions pouvant associer cette dernière et le
développement durable.
2/ Il y aurait des moyens d'établir
une croissance tout en adaptant cette dernière à la notion de développement durable.
A.
Certains instruments permettraient de prendre en compte l'environnement et le bien-être, ce que l'on
pourrait considérer comme des solutions à cette crise écologique planétaire.
Premièrement, il y a des
partisans de la décroissance, qui prônent cette théorie, c'est-à-dire la croissance négative, comme solution
aux problèmes évoqués précédemment.
Le document 4 nous montre que certains efforts sont entrepris afin
d'améliorer la situation environnementale mondiale et locale: « les pays doivent oeuvrer de concert pour
diffuser connaissances, pratiques exemplaires et technologies », afin de sauver notre planète.
De plus, il y a
des entreprises, PME comme multinationales, qui se veulent pour le développement durable, comme nous le
montre la collaboration entre Coca-Cola et Greenpeace.
Il y a une mobilisation citoyenne non-négligeable
dans les pays plutôt riches qui agit contre la pollution par quelques actions quotidienne valorisant le
développement durable: on peut trier les déchets pour le recyclage, manger BIO, utiliser les vélos et non pas
les automobiles.
De plus ces actions sont soutenues par des campagnes publicitaires.
Le document 5 nous
indique que, en France, entre 1996 et 2006, la consommation d'énergie a stagnée, que la valeur ajoutée à
largement augmentée, mais que néanmoins l'intensité énergétique à diminuée.
Les citoyens essaient donc.
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