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1999: La monnaie unique scelle l'unité du continent européen

Publié le 21/03/2019

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L'introduction de l'euro au début de 1999 est un premier pas vers la suppression des monnaies nationales. Pour l'instant, seules les transactions par virement sont effectuées en euro. En 2002, la nouvelle monnaie fera son apparition sous forme de billets et de pièces.

Tous les États de la Communauté européenne n'ont pas pris le départ de l'Union monétaire européenne (UME). Seuls onze pays participent dans un premier temps au lancement de l'euro : Belgique, Allemagne, Finlande, France, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Autriche, Portugal et Espagne. La Grèce ne remplit pas les exigences de stabilité économique déterminées dans le traité de Maastricht. La Grande-Bretagne, le Danemark et la Suède se tiennent à l'écart de l'union monétaire.

 

Le 3 mai 1998 à Bruxelles, les chefs d'Etat et de gouvernement des pays de I'UE établissent les modalités du lancement de l'euro. Le choix du président de la Banque centrale européenne (BCE), chargée de garantir la stabilité de l'euro, alimente un débat de plusieurs mois, déterminé par les intérêts nationaux. C'est le Néerlandais Wim Duisenberg, favori de tous les États excepté la France, qui sera le premier président de la BCE. Au lieu d'accomplir un mandat de huit ans, ce qui aurait signifié une certaine continuité dans le lancement de l'euro, il est convenu que Duisenberg abandonnera son poste avant la fin de son mandat pour céder la place au chef de la banque de France Jean-Claude Trichet. La France n'a pas lâché prise sur cette formule que certains observateurs considèrent comme une entrave à la monnaie commune.

 

Les projets de création d'une monnaie européenne unique remontent à 1969. À La Haye, les six États qui formaient alors la CEE (Belgique, Allemagne, France, Italie, Luxembourg, Pays-Bas), avaient annoncé leur intention de fonder une union économique et monétaire. La mise au point d'un plan progressif pour l'introduction de cette union est sans cesse repoussée à cause de turbulences monétaires internationales. En 1979, le Système monétaire européen (SME) entre en

vigueur. Dès lors, les taux de change sont fixes au sein de la CE, avec des marges de fluctuation définies contractuellement. En achetant ou vendant des devises, les banques d'émission nationales peuvent soutenir les taux de change. En même temps, on lance une unité monétaire européenne fictive, l'ECU.

« L'euro : pièce de monnaie et bill et.

La monnaie unique scelle l'unité du contin ent européen L' in troduction de l'euro au début de 1999 est un premier pas vers la suppression des monnaies nationales.

Pour l'ins tant, seules les transactions par virement sont effectuées en euro.

En 2002, la nouv elle monnaie fera son apparition sous forme de billets et de pièces.

T ous les États de la Commu­ nau té européenne n'ont pas pris le départ de l'Union mo­ néta ire eur opée nne (UME).

Seuls onze pays participent dans un pre­ mier temps au lancement de l'euro : Belgiqu e, Allemagn e, Fin lande, France, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Autriche, Portugal et Espa­ gne.

La Grèce ne remplit pas les exi­ gences de stabilité économique dé­ termi nées dans le traité de Maas­ tricht.

La Grande-Br etagne, le Dane­ mark et la Suède se tiennent à l'écart de l'union monétaire.

Le 3 mai 1998 à Bruxel les, les chefs d'E tat et de gouvernement des pays de I'UE établis sent les modal ités du la ncement de l'eur o.

Le choix du pré­ sident de la Banque centrale euro­ péenne (BCE), chargée de garantir la sta bilité de l'eur o, alim ente un débat de plusieur s mois, déterminé par les in térêts nationaux.

C'est le Néerlan­ dais Wim Duisenberg, favori de tous les États excepté la France, qui sera le premier président de la BCE.

Au lieu d'accom plir un mandat de huit ans, ce qui aurait sign ifié une certa ine con tinui té dans le lancement de l'eur o, il est convenu que Duisenberg abandonnera son poste avant la fin de son mandat pour céder la place au chef de la banque de France Jean­ Claude Trichet.

La Franc e n'a pas lâché prise sur cette formule que cer­ tains observateurs considèrent comme une entrave à la monnaie commune.

Les projets de création d'une monnaie europé enne unique re­ montent à 1969.

À La Haye, les six États qui formaient alor s la CEE (Belgique, Allemagne, France, Italie, Luxembourg, Pays-Bas), avaient an­ noncé leur intention de fonder une union économique et monétaire.

La mise au point d'un plan progressif pour l'introduction de cette union est sans cesse repoussée à cause de turbulen ces monéta ires interna­ tionales.

En 1979, le Sys tème moné­ ta ire eu ropéen (SME) entre en vigueur.

Dès lors, les taux de change sont fixes au sein de la CE, avec des ma rges de fl uctuation définies contrac tuellement.

En achetant ou vendan t des devises, les banq ues d'émis sion nationales peuvent sout enir les taux de change.

En même temps, on la nce une unité monétaire européenne fictive, l'ECU.

Le Néerlandais Duisenberg, est le premier pré sident de la Banque Centrale européenne.

Douze ans s'écoulent avant la ratification du traité de Maastricht en 1991 par les États de la CE.

Celui-ci défi nit les étapes du plan d'intro­ duction d'une monnaie commune.

Les États particip ants doivent se sou mettre à un cahier des charges fixant des critères de convergence très strictes en matière de politique bu dgé taire et de stabilité écono­ mique.

En 1995, le sommet de l'U­ nion européenne à Madrid adopte l'appellation euro pour désigner la nouvelle monnaie.

Le dernier acte a li eu le 31 décembre 1998, veille du la ncement de l'eur o : les cours de change des monnaies nationales sont défin itivement fixés en euro.

Mais la réforme monétaire ne touche pas encore le quotidien : la valeur et le pouvoir d'achat de l'argent restent les mêmes ; il est seulement plus facile désormais de comparer les prix au sein des États ayant adopté l'euro.

Principaux responsables des organismes financiers internationaux Né en 1926 Alan Greenspan É conomis te américain, il fait d'abord carrière au sein de sa propre société, Townsend· Greenspan, qui établit depuis 19 53 des pronostics écono­ miques pour le compte d'en­ treprises.

En 1987, il devient président de la réserve fédérale américaine.

Il lutte contre l'inflation aux États· Unis en baissant les taux d'in térêt.

Les analyses de Greenspan ont une grande in fluenc e sur les mar chés financiers internationaux.

Né en 1931 Hans Tietmeyer É conomis te et sociologue, il entre en 1962 au min istère de l'économie allemand.

Mem­ bre du COU, il devi ent en 19 82 secré taire d'État au min istère des financ es, où il s'occupe notamment de la politique monétaire inter­ nationale.

En 1991, il est nommé vice-président de la Banque fédérale d'Alle· mag ne, dont il devient président en 1993.

À la fin de son mandat en 1999, il est remplacé par Ernst Welteke.

Né en 1933 Michel Camdessus Ce Français entre dans l'admi· nistration financière en 1961.

En 1974, il devient directeur adjoint du Trésor, avant d'être promu directeur en 1982.

Le gouvernement le nomme président de la Banque de France en 1984.

Deux ans plus tard, il devient directeur du Fonds monétaire international (FMI} et se montre méritant dans la gestion de la crise.

Né en 1935 Wim Duisenberg Economiste de formation, il occupe le ministère néerlan­ dais des finances de 1973 à 19 77 avant de présider la Rabobank.

En 1982, il devient président de la banque cen­ trale néerlandaise.

De 1988 à 19 90, puis à partir de 1994, il est également président de la Banque des règlements inter­ nationaux (BRI}.

En mai 1998, les chefs d'État et de gouver­ nemen t de l'Union euro­ péenne le nomment premier président de la Banque centrale européenne (BCE}, constituée le 2 juin 1998 à Francfort- sur-le-Main.

19 99 Alan Greenspan Hans Tietmeyer Michel Camdessus. »

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