Vous discuterez de la relation entre démocratie et développement durable.
Publié le 03/03/2016
Extrait du document
«
démocratie.
Les questions liées aux changements climatiques ou à la
biodiversité l’illustrent.
Ensuite dans le temps en introduisant la notion de
long terme, qui fait défaut, à nos démocraties en travaillant, selon Bruno
VILALBA « sur la continuité entre les générations présentes et futures
».Néanmoins, cette relation fructueuse ne doit pas occulter l’antagonisme
de plus en plus évident entre ces deux notions.
En effet, on assiste à la
privatisation du développement durable par les entreprises qui dénient
aux citoyens le droit de discuter de la façon dont une société organise la
production de biens et de services.
Or dès le départ, le ver était dans le
fruit dans la mesure où le rapport Brundtland posait comme nécessité «
une croissance vigoureuse.
» venant ainsi clore le débat ouvert par la
notion d’écodéveloppement introduite par le Club de Rome en 1972.
Pour
Bruno VILALBA le développement durable a subit un processus de
normalisation « dans son langage, dans ses références, dans ses outils »
jusqu’à finalement se retrouver « un peu dépolitisé, c'est-à-dire qu'il
interroge de moins en moins le projet collectif que l'on souhaite construire
(...) » D’autre part, s’il l’on considère que le développement durable vient
légitimer l’incapacité des sociétés à repenser leur modèle de
développement, cela pourrait conduire à rencontrer prochainement les
limites biophysiques de notre système monde (disponibilité des
ressources, rupture des équilibres biophysiques) conduisant à l’avènement
de régimes autoritaires se présentant comme seuls capables de pallier les
situations d’urgences et la répartition des ressources restantes.
Le
développement durable aurait alors littéralement tué, à petit feux, la
démocratie.
Ce scénario que d’aucun perçoivent comme une réalité
contemporaine à travers les guerres pour l’eau ou le pétrole n’est pas sans
rappeler les premiers projets d’écologie politique de nature autoritaire
ayant germé dans les années 1970-80, ou encore les régimes décadents
ayant succédé à la démocratie athénienne ou à la république Romaine
«L'auteur propose une analyse originale et équilibrée du rapport entre
démocratie et développement durable.
D'une part, le développement
durable favorise le débat démocratique et souligne les dimensions
économiques, sociale, et écologiques souvent co-présentes dans les
enjeux politiques, tout en élargissant la démocratie dans les deux sens du
local et du global.
D'autre part, le développement durable se trouve de
plus en plus dépolitisé, normalisé, et privatisé, ce qui n'est peut-être pas
surprenant, selon l'auteur, vu l'importance qu'accordait déjà le rapport de
Brundtland en 1987 à la nécessité d'une "croissance vigoureuse".»
La racine du concept démocratie se trouve dans l'étymologie "demos",
c'est-à-dire le peuple.
Système politique dans lequel le peuple est
souverain dans la gestion des affaires de la cité et dans le processus de
prise de décisions politiques, la démocratie se présente comme l'idéal que
voudrait atteindre toute société qui se veut durable.
Acet égard, que la
démocratie soit une valeur associée ou constitutive du développement
durable, le lien entre ces deux notions est significatif pour plusieurs
raisons : Le développement est un processus d'amélioration qualitative et
quantitative des conditions d'existence au travers de la mobilisation
conjointe des différentes ressources et des différents acteurs.
C'est bien le
point de vue de Henry DICKS au sujet des valeurs associées au.
»
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