Les Réserves naturelles d'Afrique

« de grès que l'érosion a tr ansfo rm é en un fan­ tastiq ue paysage roc heux pars emé de mi lliers de fresques rup estres peintes il y a 10000 ans, époque où le climat é tait assez humid e pou r que le Sahara soit couvert d'une région de pâturages.

Certaines des peintures les plus réce ntes représen­ tent des troupeaux e t fournissent la preuve que , avant d 'ê tre désertiqu e, cette régio n ét ait cultivée .

L'Afrique du Nord Jusqu 'e n 1960, il n'y avait pas e n A frique du No rd d 'o rganis m e cha rgé de la sauvega rde du patr i­ moine loca l.

La Tunisie eut cepe ndant dès 1884 une admi nistrati o n fo r estière qui impo sa des lois régleme ntant la chasse.

E n Algéri e, un pre mier parc national , connu aujourd 'hui sous le no m de Taza, fut créé en 1 923.

Il exis te actuellem e nt en Afriqu e du No rd plu sieurs parcs qui abritent di verses espèces d 'a nimau x, des macaques d e Barbari e dans le parc national de Taza, des espèces montagnardes dan s celui de Tou bkal - si tué dan s la c haîne de l'Atlas au Mar oc-, des addax e t des oryx dans la réserve n ational e d'Air et T én ér é, au Nige r, au cli­ m at arid e.

L'Afr i qu e du No rd comp te auss i un certa in nom bre de réserves cô tièr es.

Le Banc d 'Arguin, sur la côte de Mauritanie, est une région m ar écage use qui jo ue un rô le trè s imp orta nt pour les o iseaux d 'Eur ope, car ceux-ci viennent y passer l'hi ver.

U ne r égion semblabl e, en Al gérie, l e parc national d 'El Kala , sert d e re fuge a ux cerfs de Barbarie e t à l' espèce ra re des caracals .

La séc heresse qui , dans les savanes du Sahel , s 'ajou te au d éboisemen t et à la surp op ulatio n a n ima le cons titu e un e gr ave m en ace po ur la faune de l'Afrique du No rd, à l'insta r des g uerr es, .....

Les peintures rupestres de la réserve de Kamberg , située au Natal , sont l'œuvre des Bochimans .

Ces tribus de chasseurs et de cueilleurs communiquaient par ces dessins .

' Léopard se reposant sur les branches d 'un arbre .

Quoiqu 'ils appartiennent à une espèce protégée , ces animaux continuent à être les victimes des bergers et des braconniers .

te lle celle me née pour l'indépendance de l'Algé­ rie (1954- 1962) , au cou rs de l aque lle o n fit usage de dé fo lia nts chi miqu es.

Ce tte rég io n est aujour­ d 'hu i consc ie n te de son att rait touri sti qu e et veill e à la prot ectio n de son p atrim o in e n atu rel.

L'Afrique occidentale et centrale L'Afr ique occ identale a une popu l atio n re la tive­ m e nt dense , et une g rand e parti e de la savane e t d es for êts tropi cales qui la cou vraient ont disparu , .....

Spatules blanches et cigognes perchées dans un palétuvier, au Kenya.

L 'Afrique recèle une immense variété d 'oiseaux .

L ' espoir de les observer lors de safaris organisés sous la conduite de guides expérimentés y attire de très nombreux touristes .

L ' économie de tous les pays concernés profite largement de cet engouement.

avec elles n o mbr e des animaux qui constituai ent sa faune .

L'Afriqu e centrale est cons titu ée dans le bassin du Zaïr e d' une vas te fo rê t tropicale qui , par son importance , occupe le deuxième rang mon­ dial , et qui a aussi beaucoup souffe rt.

S ur expl oit ées, les forêts de la Guin ée, de la Côte-d 'Ivoire, du Niger ia et d e la Sierra Leone ont perdu 90 " ..

de le ur éten due initi ale au cour s des cent derniè res années.

En Cô te-d 'Ivoire, nonobs­ tant la c réatio n du pa rc fo r estier nat iona l de Tai , l es aut ori t és ne parv iennent pas à me ttre un terme a u d ébo isem e nt et au bra connage .

Da ns quelques- uns de ces pays, les gouverne­ m e nts condu isent, avec l'aid e des ONG (or gan i­ sation s non gouverneme ntal es) .

des recherches afin d'élaborer des mé thod es de pro tection accep­ tabl es par les pop ulat ions locales , le p lus souvent des paysans pauv res qui ne possède nt ni terre ni bien et s urvi vent g râce au bra connage.

C'es t ain si qu'e n 1979 un programme intitulé •Go rill e de mon tagnes• f u t la n cé au Ruanda d ans le but de sen sibili ser la populati on à la pro­ tection de cet anim a l.

En 1980 , un e e nqu ête avait montr é que plu s de la moiti é des habi tants de ce pays , l'un des p lus den sém e nt peuplés d 'Afrique .

d ésira ient culti ver certaines parties du parc natio­ nal des Volcans servan t de refug e aux gorilles de m o ntagnes.

Des fon ctionnaires fur e nt envoyés en t o urn ée pour d ém o ntrer au x popula tions locales la nécessité de sauvega rde r ces a nimaux qui j o uai ent un r ô le maj eur dan s l'a ttr ait to uri s tiqu e, impo rtante sou rce de revenus pour le pays .

Une seco nde e nqu ê te m enée en 1 984 révé la que l e no mbr e des per sonn es qui souh aita ient q ue le par c nation al soit re ndu à l'agri culture é t ait tomb é à 18 'Y.

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Parall è leme nt.

des guides et des gar des spé cia l eme nt form és patr ouill èr ent l e pays afin d e limiter la chasse illégale des gorilles: vers la fin des années 1980 , le nombre de ces ani­ m au x semb la it en voie d' augmentation.

D 'autres programmes sont à l'œ uvre dan s les régi o ns boisées , certains consistant à planter des a rbr es à cro i ssa nce rapid e propres à servi r de comb ustib le ou de m at ériau d e construc tion.

Au Co ngo, des Pygmées qui o nt une gra nde connais­ sance du m ilieu fo r estier o nt été recr utés pour c r éer une cein ture de pr ot ection a utour du parc nati onal d 'O d zala .

p eup lé de gorilles.

Ces efforts s'accompagnen t de rech er ches visa nt à mett re au. »