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Les PÉRILS Ecologiques dans les années 1980: Histoire

Publié le 30/11/2018

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C’est en 1976, avec la catastrophe écologique de Scvcso, que le monde occidental prend conscience des terribles menaces qui pèsent sur son environnement. Quelques kilos de dioxyne se sont échappés accidentellement d’une usine de produits chimiques spécialisée dans la fabrication des herbicides. La dioxyne est cancérigène et, surtout, elle n'est pas biodégradable. Plus de dix ans après, des périmètres sont encore interdits d’accès dans la région de Seveso, où le poison est toujours présent.

 

Personne n’est mort à Seveso. Ce n’est pas le cas à Bhopal, en Inde où, dans la nuit du 2 au 3 décembre 1984, une cuve contenant du gaz méthylène explose, provoquant la mort de plus de 2 500 personnes. L’usine appartient à un géant américain de l’industrie chimique. Union Carbide, qui emploie un personnel local mal préparé au risque inhérent à ce type d’activité. Bhopal est peut-être la plus grave catastrophe industrielle des temps modernes.

 

D’autres accidents spectaculaires ont lieu, comme des naufrages de pétroliers: ils ne font pas de victimes, mais provoquent des pollutions monstrueuses dont la faune et la flore subiront les conséquences pendant des années.

 

Le risque nucléaire

 

Avant la catastrophe de Tchernobyl, l'énergie nucléaire était souvent présentée comme une merveille de l’antipollution, car elle permettait de produire de l'électricité sans dégagement de fumées ou de gaz nocifs. Bien entendu, il y avait eu quelques alertes, comme à la centrale de Threc Miles Island, aux États-Unis, où l'on avait frôlé la catastrophe lorsque le cœur nucléaire, privé de refroidissement, avait fondu. Mais l’énorme cuve d'acier et de béton avait parfaitement joué son rôle, et aucun millirad n’était sorti de la centrale.

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« PÉRILS ÉCOLOGIQUES.

Les hommes détruisem le «poumon de la terre •, la forêt amazonienne.

© Carlos Freire PÉRILS ÉCOLOGIQUES.

Les pluies acides n'attaquent pas que les forêts.

Ci-contre: une sculpwre de la place de la Concorde à Paris.

© E.

Bosc - Rapho frages de pétroliers: ils ne font pas de victimes, mais provoquent des pollutions monstrueuses dont la faune et la flore subiront les consé­ quences pendant des années.

LE RISQUE NUCLÉAIRE Avant la catastrophe de Tchernobyl, l'énergie nucléaire était souvent présentée comme une merveille de l'antipollution, car elle permettait de produire de l'électricité sans dégagement de fumées ou de gaz nocifs.

Bien entendu, il y avait eu quelques alertes, comme à ta centrale de Three Miles Island, aux États-Unis, où l'on avait frôlé la catastrophe lorsque le cœur nucléaire, privé de refroidissement, avait fondu.

Mais l'énorme cuve d'acier et de béton avait parfaitement joué son rôle, et aucun millirad n'était sorti de la centrale.

À Tchernobyl il n'y a pas d'enceinte de confinement et, lorsque, le 26 avr i1 1986 , le réacteur numéro 1 explose à ta suite d'une incroyable série de fausses manœuvres et de négligences, un gigan­ tesque nuage radioactif s'échappe dans l'atmosphère.

Par chance, le vent souffle vers te nord-ouest et la grande ville de Kü!v ne sera pas balayée par l'iode et le césium radio-actifs.

Le nuage se dilue rapide­ ment, provoquant une panique, généralement injustifiée, jusqu'en Europe de l'Ouest.

En France, les particules dangereuses sont rabat­ tues au sol par une séri� d'orages et elles se concentrent sur les légumes à larges feuilles.

A aucun moment, les minimums admissibles ne sont dépassés ·: on recommande seulement de laver un peu plus que d'habitude les fruits et les légumes avant de tes consommer.

En Union soviétique, en revanche, Tchernobyl constitue une véritable catas­ trophe: deux morts et deux cents blessés, un nombre ind éterm iné de personnes irradiées, une superficie de plusieurs centaines de.

kilo­ mètres carrés qui resteront inhabitables durant des décennies.

et peut­ ê tr e des sièc les .

ATMOSPHÈRE, ATMOSPHÈRE ...

Grand souci écologique de ta décennie: ta dégradation de t'atmosphère.

Les observations qui ont lieu à partir du pôle Sud font apparaître des trous dans la couche d'ozone qui entoure ta Terre.

On sait que ce dérivé de l'oxygène est toxique au ras du sol, mais que sa présence est indispensable en altitude car il filtre les rayons ultra­ violets émis par te Soleil.

L:opinion publique est rapidement boulever­ sée par la menace qui pèserait sur la Terre au cas où l'ozone vie ndr ait à disparaître, même si les spécialistes laissent entendre que la raréfac­ tion de l'ozone pourrait faire partie d'un grand cycle naturel dont ils n'auraient pas encore percé le secret.

L'un des responsables de la destruction de l'ozone est le chlore.

un des constituants des CFC.

les chlorofluocarbones, dont l' ind ustri e est grande consommatrice.

On trouve ceux-ci dans les mousses de polyuréthane.

les réfrigérateurs.

les bombes aérosols et les produits nettoyants pour l'industrie éle ctro niq u e.

L'opinion publique est sensibilisée au problème par une puissante campagne de presse et les industriels sont peu à peu contraints de chercher des produits de r empla cement, dépourvus de chlore.

Mais l'utilisation mas sive du charbon et des hydrocarbures pour produire de la chaleur ou alimenter les moteurs des véhicules est encore plus redoutable que les CFC.

Les fumées contiennent du gaz sulfureux qui se combine à l'humidité de l'air pour fabriquer de l'acide sulfurique.

Le processus est le même pour les oxydes d'azote.

qui se transforment en acide nitrique.

Les conséquences sont désastreuses pour les forêts (p luie s acides) et pour les poumons des habitants des grandes villes.

Des réglementations strictes sont peu à peu mises en place pour éliminer une grande partie des gaz dangere u x ; le pot catalytique imposé progressivement sur les automobiles fait partie de celles-ci.

Cependant, les moteurs parfaitement réglés continuent de produire de grandes quantités de gaz carbonique ...

Si celui-ci n'est pas toxique, il s'accumule dans l'atmosphère.

Mélangé aux poussi ère s, il forme une sorte de brouillard permanent, invisible à l'œil nu, mais qui piège le rayonnement infrarouge en provenance du soleil.

Cet effet de serre constitue l'amorce d'un réchauffement général de la planète.

On estime que t'industrie libère chaque année dans l'atmosphère vingt milliards de tonnes de gaz carbonique.

Gaz carbonique qui est en principe absorbé par la végétation, laquelle produit en échange de l'oxygène.

Or l'imm en se forêt amazonienne, véritable poumon de la Terre, continue d'ê tr e détruite par te feu et la mise en culture des grands espaces naturels.

Conséquence: un lent mais inexorable ré­ chauffement du glob e.

Les scien tifiq ues tirent la sonnette d'alarme et brossent les grandes tignes de ta catastrophe: à ce rytlilme, les glaces polaires vont commencer à fondre, le niveau de la mer va s'élever, submergeant des atolls, des îles, des polders ...

LES MENACES SUR L'EAU L'industrie chimique est bien sûr mise en cause; elle n'est cependant pas la seule responsable des pollutions et elle se donne progressivement les moyens d'épurer ses efHuents.

La menace la plus sérieuse vient de la culture extensive, telle qu'elle est de plus en plus pratiqùée dans les pays industrialisés.

Pour améliorer les rendements, on surçharge la terre d'engrais azotés qui s'accumulent dans les ri­ vières après avoir été lessivés par les pluies.

Les algues prolifèrent dans ce milieu trop riche et asphyxient peu à peu les eaux dormantes comme celles des lac�.

La mer n'est pas épargnée par le phénomène et la consommation de coquillages ramassés sur la..grève devient dange­ reuse.

Le problème est particulièrement aigu en Bretagne avec les grands élevages de porcs.

Contrairement à ce qui est prat iqu é aux Pays-Bas, les lisiers ne sont pas co n ce ntr é s pour réduire leur volume et faciliter leur destruction.

Ils sont tout simpl em ent ré pan dus sur la terre, ce qui entraîne de fortes concen tr a ti ons en nitrates.

L'environnement est plus que jamais au centre de l'actualité de la décennie quatre-vingt; menacé par la vie moderne, on sait désormais que l'homme empoisonnera en moins d'un siècle la planète dont il mettra en jeu la survie.

C'est pourquoi sont prises çà et là quelques initiatives.

C'est notamment le cas dans le secteur de l'agri­ c u lture.

C'est ainsi que des champs de maïs ont été c•ultivés en Bre­ tagne en divisant par cinq la masse des engrais azotés; les rendements ont été à peine inférieurs .... »

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