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La Protection des oiseaux

Publié le 11/09/2012

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Dans le domaine de la protection des oiseaux, la première place revient aux États-Unis et au Royaume-Uni. Dans ces deux pays, les gouvernements se montrent d'une générosité sans égale. Quant aux volontaires, plus nombreux qu'ailleurs, ils font preuve d'un dévouement exemplaire. Il existe cependant des organismes très efficaces dans d'autres pays européens ainsi qu'en Australie, en Nouvelle-Zélande et au Japon. Pour sa part, la France occupe une place privilégiée en Europe comme en témoigne l'activité de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO).

« 1 La Protection des oiseaux i Connaître les oiseau x n' est pas réservé a aux seuls ornithologues.

Le grand public peut déjà se familiariser avec la faune avicole grâce aux nombreux ouvrages illustrés actuellement disponibles.

L 'application de la loi L.:application des lois relatives à la protection des animaux exige certaines connaissances: dans les aéroports , les douaniers doivent par exemple être capables d 'identifier les oiseaux appartenant à des espèces protégées.

Il arrive aussi qu' il faille faire preuve de persév~rance et de courage pour les faire respecter.

En Ecosse , des personnes chargées de la garde du nid d'un couple d'aigles pêcheurs doivent veiller nuit et jour car les pilleurs choisis­ sent n'importe quelle heure pour agir: certains sont même prêts à employer la force si on veut les en empêcher.

Sur les sites les plus vulnérables, on est contraint d'utiliser des systèmes de surveillance électronique et des appareils de vision nocturne .

La destruction des habitats Parmi les dangers qui menacent les oiseaux , ceux qui pèsent sur leur habitat sont particulièrement graves.

Les dommages sont parfois évidents , comme c'est le cas lorsqu 'une forêt disparaît.

Ils sont cependant parfois difficiles à détecter car les 532 menaces consistent en changements qui sont imperceptibles, mais rendent tout de même la zone inhabitable pour les oiseaux.

C'est ainsi que, jusqu 'à une époque très récente , les vanneaux nichaient dans les champs labourés de toute J'Europe occidentale.

Ils cou­ vaient et élevaient leurs petits avant que les céréales ne soient devenues suffisamment hautes pour les empêcher de se déplacer facilement et d'attraper les petits animaux dont ils se nourris­ sent.

Cela ne leur est plus possible maintenant que les semailles se font non plus au printemps, mais à J'automne; en conséquence , Je nombre des van­ neaux a beaucoup diminué.

Heureusement , la production de céréa les a tellement augmenté que les agriculteurs sont désormais forcés de laisser une partie de leurs terres en friche.

Ils reçoivent même des subven­ tions pour aménager ces surfaces en friches afin qu'elles puissent de nouveaux accueillir les oiseaux.

En Grande-Bretagne, la Société royale pour la protection des oiseaux mène d'inlassables ' La disparition de leur habitat constituait un danger mortel pour les rossignols, mais leur nombre a recommencé à croître depuis qu'on a remis à l' honneur certaines méthodes traditionnelles d'exploitation des forêts.

campagnes depuis de nombreuses années pour que de telles dispositions soient appliquées aussi largement que possible .

Les changements climatiques Les oiseaux souffrent également des changements climatiques.

C'es t ainsi qu'au sud du Sahara , les sécheresses qui ont sévi plusieurs années de suite ont entraîn é la désertification de zones où venaien t se nourrir des oiseaux qui nous sont familiers car ils passent J'hiver en Europe.

Ils ont péri en grand nombre en tentant de survoler ces terres devenues inhospitalières.

C'est ainsi que le nombre des hirondelles des sables et des rouges­ queues a fortement diminué.

Le phénomène dont ces oiseaux sont victimes est rattaché à celui du réchauffement de la planète.

Cer tains organismes s'occupent de l'étudier mais , parallèlement à leur action , des efforts sont tentés pour assurer une protection efficace aux espèces les plus particuliè­ rement affectées.

Par exemple , là où la raréfaction des hiron­ delles des sables a été consta tée, les agricul teur s sont encouragés à créer des conditi ons qui leur sont favorables.

Ces oiseaux nichent dans des galeries qu'ils creusent dans la terre molle des berges des cours d'eau et dans des tas de cailloux.

Il est fréquent que ces habitations soient détruites lors de travaux d'endiguement menés pour éviter les inondations .

Il est recommandé de ne les entreprendre qu'à l'automne, saison où J'élevag e des petits est terminé .

Au printemps suivant, les oiseaux creuseront de nouvelles galeries.

Les réserves Le réserves jouent un rôle très important dans la protection des oiseaux .

Diverses cons idérati ons président au choix de leur emplacement.

Cer­ taines sont faites pour qu'un grand nombre d'ani­ maux puissent s'y rassembler , d ' autres pour que des espèces rares puissent y trou ver un abri.

Dans tous les cas, J'endroi t sélectionné doit être amé­ nagé de façon à offrir l es meilleures conditions ' En 1916, le balbuzard , autrefois très , répandu , était en voie d 'extinction en Ecosse.

Grâce à la ténacité de la Société royale pour la protection des oiseaux, on compte aujourd 'hui 70 couples.. »

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