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la nature peut elle mourir

Publié le 16/02/2022

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« La nature peut elle mourir ? Face à cette question on a de prime abord la sensation d’une contradiction dans le principe : la Nature étant en quelque sorte synonyme de vie, nous vient l’interrogation : comment la vie même pourrait elle mourir ? Le cycle de la nature inclus la mort comme condition même de la vie.

La nature en ce sens meurt tous les jours et elle trouve en ses morts les conditions de ses renaissances perpétuelles : « Rien ne naît ni ne périt, mais des choses déjà existantes se combinent, puis se séparent de nouveau » Anaxagore la matière, comme élément constitutif de la vie, possède une vie propre car elle est un système qui s’auto-construit.

Comment dans ce cas parler d’une possibilité de mort concernant une chose qui a priori n’est ni morte ni vivante mais plutôt mouvante, matière sous différents agencements qui sans cesse se transforment ?Le principe inhérent à la nature peut il disparaitre ? (le terme personnifiant de mourir étant intrinsèquement contenu dans la nature même).

Nous avons choisi pour cette question de laisser de coté le sens de nature corrélée au sauvage (la nature dans le sens de natif) ou à l’artifice (la nature altéré par l’action de l’homme),Pour prendre le terme dans un sens plus général et plus existentiel de la nature comme condition de la vie.

La nature sera définie selon trois changements d’échelles «ontologiques» : Dans une première partie nous aborderons l’essence de la nature dans la période présocratique grecque, la nature était appelée « Phusis», elle englobait alors aussi bien le physique que l’immatériel.

Dans une seconde partie ce qui nous intéressera sera une vision globale de la structure éco-systémique de la nature vue comme cycle.

En dernière partie nous prendront le point de vue de l’astrophysique en tentant de retrouver un renouveau d’être à la nature compatible avec le langage scientifique. La nature en ce sens meurt tous les jours et elle trouve en ses morts les conditions de ses renaissances perpétuelles : « Rien ne naît ni ne périt, mais des choses déjà existantes se combinent, puis se séparent de nouveau » Anaxagore .

La matière, comme élément constitutif de la vie, possède une vie propre car elle est un système qui s’auto-construit.

Comment dans ce cas parler d’une possibilité de mort concernant une chose qui a priori n’est ni morte ni vivante mais plutôt mouvante, matière sous différents agencements qui sans cesse se transforment ? ainsi la véritable problématique est au-delà de la nature de la nature qui contient intrinsèquement un principe de mort et de vie.

La problématique sera plutôt cette dernière : Le principe inhérent à la nature peut il disparaitre ?En remontant à l’origine du mot nature, on retrouve le terme grec de «phusis» tiré du verbe « phuo» qui signifie croitre, la nature ainsi comprise dans le sens d’ « apparaitre sans cesse », ou plus simplement ; d’être. « Natura» en latin signifie celui qui est par naissance, ou, pour faire court, celui qui est.

La nature étymologiquement définie comme « l’être » nous ramène à la question ainsi posée de Leibniz : « pourquoi il y a t’il quelque chose plutôt que rien ? » ; ou reformulée plus tardivement par Heidegger : « pourquoi il y a-t-il de l’étant plutôt que rien ? » L’étant s’oppose ainsi au néant comme une alternative possible, qui aurait pu être.

Ainsi la nature est questionnée en tant que contingente : qui aurait pu ne pas être.

Sans nous attarder trop sur l’origine de la vie nous nous questionneront plutôt sur Cet aspect de la question de Leibniz et d’ Heidegger comme corrélé à notre. »

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