La nature permaculture agriculture
Publié le 09/06/2022
Extrait du document
«
L’agriculture fait partie intégrante de la société actuelle.
En effet, ce secteur est responsable de
nourrir l’intégralité de l’humanité, et c’est ce qui fait de ce secteur un sujet de grande importance.
Cependant, celui-ci est très émetteur en GES et participe fortement au réchauffement climatique.
Alors, nous venons à nous poser la question suivante : comment nourrir l’humanité sans détruire la
planète ? Premièrement, nous verrons que l’humanité doit changer sa manière de produire dans le
domaine agricole.
Deuxièmement, nous devons mieux prendre soin des sols, mieux les entretenir.
Et
enfin, l’humanité doit choisir de réformer ses relations avec les animaux.
D’abord, il faut savoir que nous évoluons dans un système agricole centralisé.
Ce terme est celui
de Vandana Shiva, écrivaine écoféministe et altermondialiste.
Ainsi, il y aurait « un contrôle
centralisé de l’agriculture », c’est-à-dire que le contrôle de l’agriculture ne dépend que d’un
organisme, d’un pouvoir central.
De ce fait, la centralisation favorise la mise en place de
monoculture qui est en réalité un danger pour la diversité, et selon l’écrivaine, ce serait aussi la
disparition « d’alternatives ».
La monoculture est une culture unique, ou largement dominante
d’une espèce végétale dans une région ou une exploitation.
Donc, la mise en place de ce modèle
revient à supprimer toutes les autres formes de végétaux, et détruire toutes les alternatives
existantes.
Mais en quoi la disparition de la diversité naturelle est-elle un danger pour la planète ? Selon
Vandana Shiva, la diversité serait un moyen de garantir d’autre manière de produire pour nos
besoins et serait également le signe d’une meilleure protection de la productivité agricole.
Cela
signifie qu’on aurait un meilleur intérêt à produire une multitude de végétaux plutôt que d’en
produire qu’un seul type, car en en produisant plus, nous avons une hausse d’alternatives.
Ces
alternatives sont utiles, par exemple dans une situation de crise, ou d’intempéries.
En effet, là où il y
a une monoculture et où la terre est préparée à ne recevoir qu’une seule type de graine, il y aura un
très gros risque de pénurie et de famine dans ce cas.
Alors que dans une polyculture représentant la
diversité et où nous cultivons plusieurs espèces végétales au sein d'une même ferme, ou plus
largement dans une région naturelle, il y a plusieurs alternatives et un moindre risque de pénurie et
de famine.
De plus, nous pouvons également rajouter que l’écrivaine a fait deux constats à propos
de deux monocultures.
Elle en a tiré plusieurs conclusions : d’abord, la première concerne la
plantation de pins en monoculture.
Elle remarque que cette plantation ne fera pas naître une forêt,
et de ce fait il est impossible de ramener certaines fonctions et services qui sont appropriés
uniquement aux forêts.
Par ces fonctions et ces services, elle entend par exemple les systèmes
d’approvisionnement en eau et de la conservation des sols, mais elle veut également dire qu’il ne
suffit par de replanter des arbres pour recréer des écosystèmes.
Ensuite, sa deuxième expérience est
plus centrée sur l’agriculture, avec la plantation d’eucalyptus et cette monoculture retrace les
mêmes inconvénients évoqués plus tôt c’est-à-dire une baisse de la diversité des fermes, une
dégradation des sols, ainsi qu’une baisse des moyens de subsistances et des stocks de biomasse
pour l’usage local.
Ainsi, avec le modèle de la monoculture, c’est toute la diversité et les alternatives qu’elle créé qui
disparaissent de notre planète.
De ce fait, cela nous rend dépendant de seulement quelques cultures
créées intensivement, et qui nous rendent plus vulnérable.
Alors, nous devons trouver un nouveau
modèle d’agriculture qui nous permettrait de nourrir sans difficultés l’humanité mais également de
prendre soin de la planète.
Et c’est sous ces principes que le jardinier-paysagiste David Holmgren et
le biogéographe Bill Mollisson ont fondé la permaculture.
Nous allons voir en quoi ce modèle
d’agriculture prend soin de la nature, tout en répondant aux besoins de l’homme..
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