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La Diversité des êtres vivants

Publié le 11/09/2012

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De ce point de vue, la destruction des forêts tropicales est particulièrement regrettable. En effet, ces formations végétales sont extrêmement riches en espèces variées dont les secrets sont à jama is perdus pour nous. Les scientifiques ne cessent dele déplorer, malheureusement en vain. Plus grave encore, la destruction des forêts tropicales a eu égalemen t des effets dramatiques sur la population humaine. Au Brésil, près d'une centaine de tribus indiennes ont disparu depuis le début du siècle, empor tant avec elles leur savoir ancestral concernant les plantes à partir desquelles ils avaient pu éla borer des médicaments sans doute d'une grande efficacité ...

« La situation est différente dans les forêts tropi­ cales, zones de diversité maximale.

Là, dans les régions que l'on exp lo ite pour l eur bois ou que l'on défriche pour faire place à des champs, des pâturages , des habitations et des usines, des espèces qui n ous son t inconnues s'éte ig n ent cer­ t aineme nt tous les j ours.

Il s 'ag it surtou t d'in­ sectes, de vers, de fleur s et de champignons.

Selon les estimati on s, le n ombre des espèces qui disparaissent varie de une p ar jour à une par h eur e ou m êm e une par minute .

Quel qu'il soit, ce nombre traduit une accélération phénoménale du r ythm e de l'extinction des espèces te l qu 'il exis tait en tan t que phénomène natur el f aisant partie du processus de l'évo lution.

Il est aujour­ d 'hu i enviro n mille fois plus rapide qu'avant l'ap­ parit i on de l'hom me s ur Terre.

La diminution de la diversité des espèces La dispa rition de certa ines espèces est très ala r­ m ante.

Les gorill es de montagne ne comptent plus que 300 ou 400 indi vidu s qu i vivent, en Afr iq ue centrale, dans les brouillards qui enve lop­ pen t les montagnes boisées du Zaïr e e t du Rwan­ da.

De nombreuses personn es, alertées par la menace qui pèse sur ces anim aux, ont collecté des fonds pour l eur venir en ai de.

On peut même dir e que les gori lles partic ip ent eux- mêm es à leur p ropre sauvetage car beaucoup de tour i stes vie n­ nent leur r endre vis it e : une part des devises est employée à l a sauvegarde des pri mat es.

Enfin , une surve illa nce sévère empêc he l es bracon niers de péné trer dans les zones qu 'ils habitent.

Certain s m ollu sques q u i v i vent en Polynésie et dans d'autres îles d u Pacifique font auss i partie de la g ra n de fami lle des animaux me nacés d'ex­ tinctio n .

Leur aven ir est d'autant plus sombre que les mollusqu es sont loin d'émouvoir le g rand pub li c comm e c'es t le cas pour l es gorilles.

S'ils sont peu prisés du public, ces mollusque s fascinent les biologistes .

Des étud es ont en effe t montré que ces animaux, du point de vue des mé canismes de l'évo lution , faisaie nt figu re d'exemple .

Les observat ions recueillies sur leur comportemen t, leur alim ent ation, leur mode de reprodu ction , leur fonc tionnemen t géné tiqu e, les prédateurs qui les menacen t et les animaux avec lesquels ils sont en con currence ont fourni de précieux rense ig n ements à ce sujet.

L'im po rtation dans leurs îles nata les d 'ani­ maux qui ont détruit l eur hab itat a mis en danger pl us de 1 000 espèces de ces gastéropodes.

Ce r­ taines o nt disparu et des centaines d'autres son t menacées.

On a mis à l'abri des ind iv idu s appa rte­ nant à une vingtaine d'espèces dans l'espoir qu'ils pour r ont se reprodu ire e n captivi té mais le dom­ mage causé n'en est pas moins irréparable.

La consanguinité Des phénomènes biz arres se produisent dans les popu latio ns d 'êtres viva nts dont le nombre a beaucoup diminué.

Des mutations (change­ ments dans les gènes) y apparaissent qui son t la cause d'anomalies et d'infir mit és.

Tous ceux qui élèvent des c hi ens, des cha ts ou des vaches connaissen t bien le phénomèn e de la consangui­ nité.

Il est dû au manque de diversi té des gènes qui passe nt d'une géné ration à l'autre par voie d ' héritage.

On y remédie par un apport de gènes n ou veaux que l'on obti ent en faisant des cro ise­ ments avec des sujets appar tenant à la même espèce mais à d'autres populatio n s.

L'appauvrissement du patrimoine génétique Pour désigner l'ensemble des gènes dont un indi­ v i du h érite , les biol ogistes utilisent l'expression de «pa trimoine géné tique ».

Une espèce qui comp te beaucoup de représentants dispo se d'une importante réserve de gènes dans laquelle_ ses membres peuvent puiser.

Les petits qui nais­ sen t o nt donc des patrimo in es génét iques variés.

Ainsi, en cas de modif ications de l'en vironn e­ ment , il s'en trouve toujours qui ont hérit é de gènes leur permetta nt de s'adapter.

L'espèce continu e donc à pro spérer.

~ Les gorilles des monta gnes vivent exclusivement sur tes flancs du Virun ga, massif volcanique si t ué aux confins du Zaï r e, du Rwanda et de l'Ouganda.

Il n' en rest e plus qu'environ 450 à l'état sauvag e.

' Dans tes îles du Pacifique , des cent aines de gastéropode s sont menac ées du fa it de ta destruction de leur habitat naturel.

Les études dont ils ont été l' objet ont fourni de nombreux rensei gnements sur te s mécanismes de l'évolution .. »

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