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La Couche d'ozone

Publié le 11/09/2012

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Les remèdes
Le trou d'ozone a catalysé l'inquiétude de l'opinion publique dans la mesure où il symbolisait les perturbations de l' environnement dues à la pollution et aux activités humaines. Les fréons ont en effet pour source principale l'industrie, car ces gaz sont synthétisés par l'homme et utilisés dans les bombes aérosols et comme fluides réfrigérants dans les réfrigé rateurs et les climatiseurs.

« La Couche d'ozone concentratio n d ' ozo ne da ns l'atm osph è re au-d es­ s u s de le ur site.

Ce p hénom ène sa i sonni er s e r épé t a d ès lors à c h aque print e mp s aus tra l, av ec une a mplitud e c roissa nte d'a nnée e n a nnée, don­ nant l'a la rm e dans la commun auté scie ntifiqu e.

Les sate llit es m ét éorologiqu es confirm ère nt la t en­ d an ce et r évé lè re nt que la diminuti on saisonnière pren ait la fo rme d' une la rge tache de concentra­ tion minimum , centrée sur l'Ant arc tiqu e, et qui r eçut l e nom d e «trou d 'ozo ne >> (les c h erc h e urs appellent ces région s de d estruction d es «puits >>, pour l es différe n cie r d es régions où l' ozo ne se r e fo rme e t qui so nt appe lées des «sour ces ••} Les réac tions c himiqu es à la base d e la c ré a­ tion et d e la d estru ction d e l 'ozo ne sont vari ées a ut ant q ue compl exes .

On sa it ain si qu e le m on oxy de d 'azo te ( NO) diss ocie l' ozo ne : or , ce gaz est n otamm e nt produit par l es m ote urs à r éac tion et on a d 'abord mis en cause le s a vions sup ersoniqu es vol a nt dans la haut e a tmosph ère, comm e le C on corde.

M ais le s oxy d es d 'a zot e sont éga le m e nt re lâchés au sol p ar l es en gra is uti­ lisés e n agricultur e: gr âce a u br assage des vents , une fraction parvi ent dans la haut e a tmosphè re, o ù elle peut attaqu er l' ozo ne.

! Les fréons , A gaz composés de chlore , de carbone et de fluor, détruisent ta couche d 'ozone en attitude: ils sont émis non seulement par tes bombes aérosols , mais aussi par les systèmes réfrigérants laissés à l'abandon.

Un technicien .....

de ta Nasa ajuste un laser aéroporté qui mesure ta concentration d'ozone dans ta haute atmosphère.

Le relevé de i5' .c c~~:::i~':: :::c:e! ~ .c battons-sondes a mis a.

en évidence ta chute ~ tJtj_ jt;~lJl J de ta concentration 3l d'ozone dans ~ l'atmosphère.

~ it,;1~;ti; t:E. ~ ,-~ 29 8 M ais c 'e st l o rs de missio ns aérop ort ées au­ dess us de l'Ant arc tiqu e en 1987, acco mp agnées d 'une réco lte in situ d'éc ha ntill ons gaze ux, que l' on d éco uvrit q ue les prin c ipau x age nts d e des­ tru ction d e l' ozo n e é t aie nt des m ol écules conte­ nant chlo re , fluo r et carbon e, connu es sous leur a br évia ti on C FC o u «fréo ns».

Ces m ol écu le s f ourni sse nt du c hl or e à une s uite de r éac tions chimiqu es qui détrui sent l'ozo n e: comm e ces r éac tions s e déro ul e nt à la s urf ace de minu s­ c ules cr is ta u x de g l ace prése nts dans la haut e a tmosphè re, elles sont p articuli ère m e nt no ta bles au-d ess u s des r égions pola ir es.

L'a la rme é ta nt d o nnée, les mesures d'ozon e par avions, b all on s- sonde s et sate llit es se multi ­ pli ère nt, conju gu ées avec des exp ériences en l a b ora toir e.

O n arriva à calcul er que mill e to nnes d e C FC parve nues dan s la ha ute a tmosphère pou­ vaient d étruir e jusqu 'à cinq milli o ns de to nnes d 'ozo ne.

Limit ée pour l'inst ant au x ré gions p o la ir es e n r ai son d es bass es temp é ra tures néces­ saires p our la r éac tion , la diminuti on l oca le de l 'ozo n e pe ut atte indr e jusqu'à 70% au-d ess us de l' Anta rc tiqu e.

U ne a nom alie de mo indr e ampli ­ tud e est apparue depui s peu a u-d essus du pôl e n o rd e n rais on d e te mp é ra tur es an o rm ale m e nt bass es.

Mais il ne fa ut pas dr am a tiser: dans le bil an glob al, ces v a riati ons po la ire s du «tro u d 'ozo ne >> ne fo nt fluc tuer le s co ncentrati o ns d'ozo ne pour l'inst an t que de 3 % à l 'éc helle de la pla n èt e.

Touj ours est-il qu'il fa ut surv e ill er l es te n­ d a n ces et surtout mie u x compr endr e l es réa ctions c himiques d e l'a tmosphère d ans leur ensembl e .

Les remèdes Le trou d 'ozo ne a cata ly sé l'inqui é tud e de l'o pi­ nion pub lique da ns la mesur e o ù il sy mbolisait l es perturbations d e l'environn em e nt dues à la pollu­ tion et aux activités humain es.

Les fréons ont e n e ffe t pour so ur ce pr in c ipal e l'industri e, c ar ces gaz sont synth étisés par l'h o mm e e t utilisés dans l es bomb es aérosol s e t c omm e fluid es réfrig érants d ans le s r é frigéra te u rs e t l es clim a tiseurs.

Dès 198 7, un e s éance de tr ava il eut lie u à M ontr é al, ré uniss ant 24 p ays d éve loppés , qui passa en r evu e l es me naces sur l'e nv ironnem ent e t n ota mm ent le p roblèm e de l' ozo ne.

À l'issu e d e le ur re n contr e, l es pays prése nts sign èrent un protoco le d'acco rd, s 'e ngag eant à ré duir e l eur uti­ lisation industri elle d es gaz CFC et d e le s rempl a­ cer p ar d es gaz m o ins nocifs, n'aya nt pas d'effet sur l'o zo ne.

En 1990 , la décision fut m êm e pris e d 'é limin er totale m en t l'usag e d es CFC d 'ic i à l'a n 2000 .

Par la mêm e occ asion , d 'a utres subst a nces réac tives comm e l es hal o ns, le br omure et l e c hl orur e de mé thyle fur e nt éga le m e nt int erdit s d 'utilisation .

Afin que le s p ays en v oie de dév e­ loppe m e nt ne soient pas p én ali sés p ar c es ch a n­ gem e nts indu stri els co ûteux , l es "pays le s plu s riches sign a ta ir es d e l'a ccord institu ère nt un fonds d e s outien pour ass ister l e urs voi s ins.

L'atmosph ère t e rr estre me ttra sa ns dout e pl usi eurs déce nni es à r e trou ver s o n équilibr e natur el d ' ozon e, jusqu 'à ce que les CFC d éjà in troduits d ans l'a ir se d éco m- ~ pose nt et disp ara issent n atur elle m e nt.

-;;;- Entr e-temp s , l'hum anit é d evra se fa ire à l'id ée ·~ que son boucli er con tre le s r ayo n s ultr a violets est .t «p er cé» et que les bains de sol eil et autr es exp osi­ ~ tions à la lumi ère sol a ire doi vent être acc omp a- 0 g nés d 'un minimum de pr éca utions.. »

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