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La conférence de Berlin sur les changements climatiques

Publié le 06/12/2018

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Du 28 mars au 7 avril 1995, cent vingt pays ont participé à Berlin à la première conférence sur le climat. À l’issue de dix jours de négociations, un texte baptisé le « Mandat de Berlin » a été adopté. Celui-ci affirme, dans un premier temps, que les engagements pris dans le cadre de la convention sur les changements climatiques lors du Sommet de la Terre à Rio en 1992 - limiter les émissions de gaz à effet de serre à leur niveau de 1990 d’ici à l’an 2000 -ne sont pas suffisants pour enrayer la menace d’un réchauffement planétaire.

 

Les pays signataires s’engagent donc à négocier d’ici à 1997, année de la prochaine conférence, un nouveau « protocole » qui concerne tous les gaz à effet de serre en se donnant des objectifs quantifiés et des échéances précises.

première fois adopté le principe de précaution et pris l’engagement de ramener, en l’an 2000, les émissions de gaz à effet de serre au niveau de 1990. Cinq ans plus tard, seuls cinq pays - la République tchèque, le Danemark, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et la Suisse - sont parvenus à atteindre cet objectif. La France, dont les émissions de gaz carbonique par habitant sont parmi les plus faibles, a, quant à elle, affirmé qu’elle respecterait la convention de Rio à l’échéance prévue.

 

Mais ces mesures sont-elles suffisantes ? La durée de vie d’une molécule de gaz carbonique étant d’environ un siècle, le réchauffement climatique est donc un processus très lent, et le risque climatologique se pérennisera au-delà du changement de siècle. C’est pourquoi les participants à la conférence de Berlin se sont donné deux ans pour parvenir à un nouveau protocole de réduction pour après l'an 2000. Jugé timide par les écologistes, ce texte est considéré comme un succès par l’Union européenne et notamment par la présidence allemande. Il suppose qu’une véritable révolution des modes de production doit maintenant s’engager ; la réduction des émissions de gaz à effet de serre passe, en effet, soit par la restriction du

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