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Grand oral du bac : LES VARIATIONS CLIMATIQUES

Publié le 03/02/2019

Extrait du document

La manière dont la Terre tourne autour du Soleil influe également sur le climat de la Terre. L’inclinaison de l’axe de notre planète - voisine de 23°30’- est variable: plus cet axe est incliné, plus la différence entre l’été et l’hiver est marquée. Des calculs récents ont démontré que les variations de cette inclinaison, associées à des variations de l’orbite décrite par la Terre autour du Soleil, pouvaient être à l’origine d’importants changements climatiques.

L’effet de serre

 

En agissant sur la nature, l’homme intervient vraisemblablement aussi sur l’évolution du climat - cela surtout depuis la fin du xvme siècle, époque

 

L'abattage intensif de la forêt tropicale, dans des pays comme le Brésil, puis son remplacement par des zones cultivées peuvent contribuer au réchauffement de la planète parce qu'ils entraînent la modification de la proportion de rayons solaires réfléchis par la Terre.

La sécheresse que connut le Sénégal en 1973 était due à un resserrement des principales zones climatiques qui se rapprochèrent de l'équateur.

 

qui marqua le début de la révolution industrielle. Plus précisément, le dioxyde de carbone rejeté en quantités croissantes dans l’atmosphère joue un rôle considérable.

 

Comme le verre qui recouvre une serre, le dioxyde de carbone laisse pénétrer la chaleur du Soleil mais l’emprisonne, si bien qu’elle s’accumule. L’effet de serre n’est pas un phénomène nouveau, il y a en fait longtemps qu’il contribue à équilibrer la température de notre planète. Mais celle-ci s’élèvera inéluctablement si la production de dioxyde de carbone s’accroît.

 

Avant 1850, le pourcentage de dioxyde de carbone présent dans l’atmosphère était estimé à 28 millièmes. En 1989, ce chiffre est passé à 35, et on prédit qu’il atteindra 40 à 60 millièmes au milieu du xxie siècle. C’est en brûlant du bois et des combustibles fossiles - charbon, pétrole et

 

Burt Glinn/Magnum

Un groupe de gaz artificiels appelés chlorofluorocarbones (CFC) est également en cause. Ces gaz sont utilisés dans les réfrigérateurs, les atomiseurs et les pulvérisateurs de produits de nettoyage ainsi que dans la confection des bulles pour les mousses isolantes. Bien qu’ils ne soient employés qu’en petites quantités, ils ont un impact très important car ils ont la propriété d’emprisonner vingt-cinq mille fois plus de chaleur que le dioxyde de carbone. De plus, l’agressivité chimique des CFC a endommagé la couche d’ozone, qui se situe entre 15 et 35 km au-dessus de la Terre et a pour caractéristique de filtrer la plupart des radiations ultraviolettes. Les rejets de CFC dans l’atmosphère en ont diminué l’épaisseur et deux «trous» y ont été détectés: un au-dessus de l’Antarctique dans les années 1980, et un autre, plus petit, au-dessus de l’Arctique dans les années 1990.

« Les variations climatiques gagnèrent des régions autrefois tempérées, alter­ nèrent avec des périodes chaudes, dites intergla­ ciaires, durant lesquelles les glaciers fondaient et reculaient vers les parties les plus septentrionales du globe.

La dernière glaciation se retira il y a environ 10000 ans.

Grâce à l'étude des anneaux de croissance des arbres fossiles et à l'analyse de types de pollen retrouvé, on sait que le réchauffe­ ment du climat commença rapidement.

La fonte des glaces entraîna une élévation du niveau de la mer, et de nombreuses langues de terre reliant les masses continentales disparurent sous les flots.

C'est ainsi que la Grande-Bretagne devint une île il y a 7 500 ans.

À cette époque, la température moyenne en Europe était même plus élevée de 2 ou 3 degrés en été (et de 1 degré en hiver) qu'aujourd'hui.

En conséquence, la limite des neiges éternelles se situait 300m plus haut.

Il y a 5000 ans, le climat de l'Europe devint plus sec et plus frais, tandis que le Sahara se transformait en une plaine herbeuse parcourue de rivières et parsemée de lacs.

Deux mille ans plus tard, le froid et l'humidité s'installèrent à nouveau en Europe.

Des glaciers recouvrirent les vallées des Alpes et les lacs débordèrent, formant de vastes marécages.

À la même époque, en revanche, le Sahara se transforma en désert.

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Les effets de la pollution causée par l'incendie des puits de pétrole du Koweït à la fin de la guerre du Golfe ne sont pas encore connus.

Au cours des années à venir, les scientifiques observeront les éventuelles variations climatiques pour les évaluer.

Une évolution permanente Grâce à des documents historiques nous connaissons le climat des 2000 dernières années; mais des renseignements nous sont également fournis depuis quelque temps par des échan­ tillons prélevés au fond des mers et dans les pro­ fondeur� des couches de glace.

Il semble qu'au Moyen Age, du V" au XII' siècle, le nord-{)uest de l'Europe ait joui d'un climat chaud et plutôt sec, et que les tempêtes y aient été relativement rares.

La vigne poussait par exemple en Angleterre où les températures estivales étaient sans doute plus "' élevées de 1 ou 2 degrés qu'aujourd'hui.

� Le froid revint aux Xlii' et XIV" siècles: les grands o: fleuves européens, dont le Danube et la Tamise, i gelèrent en hiver.

Le sud-ouest des États-Unis � connut des sécheresses exceptionnelles, et l'Inde � souffrit du même phénomène lorsque les alizés � n'appor taient pas la pluie attendue.

li: De 1550 à 1880, un "petit âge glaciaire" s'abat­ � tit sur le nord-ouest de l'Europe et les tempéra- 8- tures y furent plus basses qu'elles ne l'avaient � jamais été depuis la fin des glaciations.

_-La Tamise -- en 1667.

À la fin du XVII' siècle, pendant le • petit âge glaciaire •, la Tamise gela à vingt reprises et des fêtes furent organisées sur la glace.

Le pont de Londres contribua à accentuer le phénomène en ralentissant le flux de la marée montante et en empè chant les glaces flottantes de glisser vers la mer.

Un Londonien, Robert Hooke, rendit compte dans son journal des conditions atmosphériques.

Les cent dernières années Après 1880, les températures augmentèrent régu­ lièrement jusque dans les années 1940-1950, époque où elles diminuèrent de 0,2 à 0,3 degré.

On assista alors à un changement dans la réparti­ tion globale des pluies et à un glissement du nord vers le sud de la «zonation» climatique (emplace­ ment des zones climatiques).

Un léger déplace­ ment des zones subtropicales de haute pression entraîna une grande sécheresse au Sahel, et des pluies très abondantes se sont abattues sur l'Afrique équatoriale où les eaux du lac Victoria se mirent à grossir, menaçant plusieurs villages.. »

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