Devoir de Philosophie

Essai(la sécurité environementale)

Publié le 10/02/2015

Extrait du document

C'est un essai « Le destin de la terre c'est le destin de l'homme. Ce n'est pas l'homme qui a tissé la toile de la vie, il n'est lui-même qu'un simple fil. Tout ce qu'il fait à cette toile, c'est à lui qu'il le fait « Introduction Depuis la première révolution industrielle, les activités humaines engendrent des problèmes environnementaux multiples en relation avec les menaces de pollutions qui augmentent peu à peu, ce qui exige des solutions et place d'emblée les questions de la protection de l'environnement parmi les priorités les plus urgentes de la période actuelle. Les hommes ont toujours prélevé dans la nature les ressources naturelles pour leurs besoins quotidiens. Depuis, l'avènement de l'industrialisation et de la société de grande consommation, cette situation a considérablement évoluée vers une destruction massive de la nature et le gaspillage des ressources naturelles. En effet, depuis, la révolution industrielle, les Etats sont engagés dans une course pour le développement économique qui a pour leitmotiv l'exploitation au maximum des ressources naturelles. Aucun milieu n'a ainsi été épargné par cet appétit vorace qui s'est aiguisé au fil du temps. L'air, les milieux terrestres et aquatiques et les ressources qu'ils contiennent ont été et continuent d'être soumis à une pression indescriptible. Il y à de cela près de quatre décennies, la protection de l'environnement, le respect et la conservation des richesses naturelles étaient des préoccupations partagées, sans véritable incidences, par certains écologistes, scientifiques et groupements associatifs, qui prônaient une utilisation durable et rationnelle des ressources naturelles pour le bien commun des générations présentes et futures, sous peine d'être confrontés plus tard, à une catastrophe planétaire au niveaux écologique, social et culturel. A l'opposé, les grands groupes industriels et firmes internationales soutenaient que le développement était un processus impliquant impérativement, la prise de mesures et d'actions concrètes qui bien que préjudiciables à l'environnement, ne présentaient à long terme, aucun danger majeur pour la survie de la Planète. Il convient de relever que notre planète, a connu de nombreuses mutations au cours des différentes ères géologiques et climatiques qui ont constitué un immense potentiel culturel et biologique au service de l'Humanité. Aujourd'hui de nombreux spécialistes prévoient malheureusement, une extinction prochaine de cette richesse en raison des multiples actions dégradantes et immodérées de l'homme sur l'environnement. Pour eux, la conservation de la diversité du « vivant « aujourd'hui connu sous le terme de « diversité biologique« serait sérieusement menacée. Ainsi, la diversité biologique, définie comme la variabilité des organismes vivants de toute (écosystèmes terrestres, marins...) devrait être logiquement protégé en raison notamment des nombreux biens et services dont elle est pourvoyeuse. Le retentissement médiatique des pollutions ou catastrophes écologiques notamment les marées noires, les destructions d'habitats entraînant une perte de la biodiversité avec la disparition de plusieurs espèces de végétaux et d'animaux ainsi que la montée en puissance des Partis écologiques, particulièrement dans le Nord de l'Europe, ont permis d'éveiller les consciences. Cependant, l'intégration effective des impératifs liés à la protection de...

« Le retentissement médiatique des pollutions ou catastrophes écologiques notamment les marées noires, les destructions d'habitats entraînant une perte de la biodiversité avec la disparition de plusieurs espèces de végétaux et d'animaux 2 ainsi que la montée en puissance des Partis écologiques, particulièrement dans le Nord de l'Europe, ont permis d'éveiller les consciences. Cependant, l'intégration effective des impératifs liés à la protection de l'environnement et de la diversité biologique dans les politiques de développement fut le résultat d'un processus marqué par des conflits incessants entre les enjeux d'ordre écologiques et ceux d'ordre économiques et commerciaux. Au Maroc, la conscience écologique s’est développée depuis le Sommet de Rio en 1992 et a obtenue une nouvelle dynamique par l’adoption de la nouvelle Constitution l’année dernière. La nouvelle Constitution marocaine adoptée en juillet 2011 a ancré le principe du développement durable et la protection des ressources naturelles en reconnaissant le droit à l’accès à l’eau et à un environnement sain, et au développement durable (Art.

31).

Par la reconnaissance du rôle des ONG (Art.

12), la nouvelle Constitution a aussi renforcé le mandat et la légitimité de la société civile engagée dans la protection de l’environnement et la lutte contre le réchauffement climatique. D’après les études les plus récentes, 93% de l’énergie consommée par le Maroc est importée.

Ce chiffre témoigne de l’importante dépendance énergétique du Royaume.

Près de 50% de la population marocaine vit directement de l’agriculture.

Or, du fait de l’aridité de terres très dépendantes de la pluviométrie, ce secteur est fortement tributaire des variations climatiques.

Enfin, les ressources naturelles marocaines sont à caractère hautement patrimonial. Ces données structurelles font que, en empruntant la formule lapidaire, « le Maroc vit de son environnement ». La question du changement climatique possède une très grande acuité au Maroc puisqu’elle ne concerne pas simplement le cercle restreint des spécialistes mais touche directement la population, fortement dépendante de l’agriculture.

La problématique environnementale est, en effet, très liée à celle de la sécurité alimentaire.

Les premiers travaux sur les infrastructures ont donc été directement reliés à cette question.

Il en est ainsi des premiers barrages construits dans les années 60. Or, ce que l’on constate, c’est l’inadaptation des infrastructures aux défis récents posés par les changements climatiques.

C’est pour cette raison que nous pouvons parler d’une phase de transition.

Ainsi, les inondations survenues à Casablanca en 2010 et à Tanger en 2008 et 2009 seraient dues, d’une part, à l’inadaptation des infrastructures et, d’autre part, aux difficultés de prévoir le nouveau cycle de l’eau.

Cette double causalité démontre la nécessité du dialogue entre les différentes disciplines que sont l’ingénierie, la climatologie et l’importance d’une volonté politique forte pour coordonner les différentes actions. Par ailleurs, le Maroc connait actuellement une phase de solidification de sa politique environnementale.

Plusieurs instruments législatifs sont en vigueur ou en phase de préparation.

La Charte Nationale de l’Environnement a été impulsée par les plus hautes instances en 2009, une loi-cadre est en préparation pour son opérationnalisation. Le préambule et les articles 31 et 35 de la nouvelle constitution consacrent l’importance du secteur de l’environnement. Cette volonté nationale doit être mise en relation avec la participation du Maroc à la quasi- totalité des organisations onusiennes ayant trait à l’environnement.

A titre indicatif, le Royaume est partie à 85 accords multilatéraux.

Cette très grande activité internationale a 22 Les catastrophes de Seveso en Italie, en 1976, de Bhopal en Inde, en 1984, et de Tchernobyl en Ukraine, en 1986 ; au titre des marées noires, le 24 mars 1989, le pétrolier Exxon Valdez s'est échoué dans la Baie du prince William, Alaska déversant 41 000 tonnes de brut qui affectent plus de 2000 km de côtes (Science et Vie, mars 2010).. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles