CONSEQUENCES DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
Publié le 05/01/2024
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CONSEQUENCES DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE SUR NOTRE FUTUR
INTRODUCTION
Le réchauffement climatique engendré par les activités humaines préoccupe les scientifiques et est
l’affaire de tous.
Nous pouvons aujourd’hui affirmer que la planète est en danger et que ce
réchauffement climatique aura de nombreuses conséquences néfastes dans le futur.
Cela est possible
grâce aux modélisations du climat réalisées par les scientifiques et ensuite utilisées pour représenter
le climat du futur.
Nous allons donc nous demander aujourd’hui : En quoi le climat du futur modélisé
par les scientifiques reflète-t-il l’impact des activités humaines sur la planète ? Nous allons traiter cette
question en trois parties :
Tout d’abord nous étudierons comment les modélisations du climat sont-elles faites et sont-elles
fiables.
Ensuite, nous verrons que les activités humaines ont un impact sur notre climat, nous verrons
lesquelles et pourquoi.
Enfin, dans une troisième partie, nous analyserons comment les modélisations permettent de prévoir
les conséquences de ces activités sur le climat et quelles sont ces conséquences.
I-
Modélisations climatiques
Un modèle climatique est une représentation numérique des interactions entre les différents réservoirs
du système climatique (atmosphère, hydrosphère, etc.) et de leur évolution dans une zone climatique
donnée.
Ils sont construits à l’aide de simulation informatiques ayant pour objectif de représenter le
plus fidèlement possible le comportement du climat terrestre.
Cependant, le climat est très complexe
donc les scientifiques ne prennent en compte qu’un nombre limité de variables (les précipitations, la
circulation océanique, les échanges carbones entre la planète et l’atmosphère,etc.).
Les premiers
modèles climatiques datent des années 50 et ils ne prenaient en compte que quelques variables et
n’étaient pas aussi fiables que ceux de nos jours.
Avec le développement d’ordinateurs de plus en plus
performant, les modèles climatiques se sont vites améliorés et sont maintenant capable de prendre en
compte un grand nombre de variables pour rendre plus précis les projections de l’évolution du climat.
Il y a plusieurs étapes avant d’arriver à un modèle climatique.
Tout d’abord, la première étape est
d’observer différentes données sur le terrain, notamment grâce aux données satellites et aux
connaissances de données paléoclimatiques.
Ensuite, les scientifiques séparent la Terre en plusieurs
cube : c’est ce qu’on appelle le maillage.
Cela permet d’appliquer les lois fondamentales et de
résoudre des équations non sur l’entièreté de la Terre mais seulement sur des cubes, de volume
variable.
Ainsi, grâce au maillage, les modèles climatiques gagnent en précision.
Au fur et à mesure
des années, le maillage a été de + en + réduit pour rendre les modèles plus précis et fiables.
Enfin,
toutes ces données sont codées et entrées dans des supercalculateurs, des machines extrêmement
puissantes et couteuses capables de réaliser des équations bien plus rapidement que nous ou même
dont l’Homme seul n’est pas capable.
Enfin, à la fin de tous les calculs, on obtient un modèle.
Il existe
des modèles à échelle mondiale, nationale et régionale, en fonction de ce que l’on veut étudier.
On peut se demander si ces modèles sont fiables et comment peut-on le vérifier.
Après obtention d’u
modèle, ce dernier est testé sur des données déjà connues pour vérifier s’il est réaliste puis sur des
données futures.
On compare ensuite si les prévisions du modèle sont équivalentes à la réalité.
Si
c’est le cas, le modèle reste tel quel mais si ce n’est pas le cas, le modèle est revu et amélioré, par
exemple en ajoutant des variables pour augmenter sa précision.
De plus, les modèles de climat
permettent de faire des projections climatiques futures mais celles-ci reposent sur des scénarios
d’évolution économique et démographique.
Ainsi, l’incertitude des projections n’est pas causé
seulement par l’incertitude du modèle mais aussi de l’incertitude de l’évolution économique et
démographique, par exemple par l’évolution des émissions de gaz à effet de serre.
II-
Impact des activités humaines sur le climat
Les activités humaines ont un fort impact sur le climat du futur.
En effet, le rejet de gaz lié à de
nombreuses activités humaines entraîne des conséquences sur notre climat.
Nous allons voir quelles
sont les activités engendrant le plus de conséquences et pourquoi.
Tout d’abord, les activités humaines libèrent des gaz à effet de serre.
La libération de ces gaz est
dangereuse pour notre climat car ils sont à l’origine du réchauffement climatique.
Pourtant présents
dans notre atmosphère et utile à la préservation d’une température permettant la vie sur Terre, les gaz
à effet de serre émis par les Hommes entraîne une hausse de la température atmosphérique qui a de
nombreuses conséquences sur notre planète.
Les deux principaux gaz émis par les activités anthropiques sont le dioxyde de carbone et le méthane.
Le CO2 est le principal gaz à effet de serre libéré par nos activités et bien qu’un grand nombre d’entre
elles en libèrent, certaines en rejettent plus que d’autres.
Tout d’abord, le premier secteur émetteur de
dioxyde de carbone au monde est l’énergie.
En effet, la production d’énergie représente un quart des
émissions carbones au monde, en raison de la combustion d’hydrocarbure.
Bien que la part des
énergies renouvelables utilisées dans le monde augmentent, les énergies fossiles (pétrole, charbon,
gaz naturel) représentent encore 80% de l’énergie mondiale utilisée, ce qui entraîne la libération
d’énormément de CO2.
La déforestation est également responsable de fortes émissions de CO2 dans le monde.
Les forêts,
comme la forêt amazonienne, absorbent le CO2 et agissent comme des régulateurs du climat.
Appelées
puit de carbone, elles jouent un rôle clef dans la limitation du réchauffement climatique.
Elles sont
cependant en danger à cause de la déforestation, ayant pour but de détruire une partie de la surface
forestière au profit d’autres utilisations de la terre comme l’agriculture.
Cependant cette action n’est
pas sans conséquences car elles libèrent le CO2 stockés dans les végétaux et les sols.
De plus, en
supprimant une partie de la forêt, cette dernière ne joue plus son rôle de puis de carbone et ainsi,
certaines forêts tropicales comme la forêt amazonienne rejettent maintenant plus de dioxyde de
carbone qu’elles n’en absorbent.
Enfin d’autres secteurs émettent du dioxyde de carbone comme les transports, ou encore la production
de ciment.
Comme nous l’avons dit précédemment, le second gaz le plus rejeté par nos activités est le méthane,
et d’autres secteurs différents de ceux cités en sont la cause.
L’agriculture est le secteur rejetant le plus
de CH4.
En France par exemple, l’élevage à cause de la fermentation entérique et la gestion des
déjections représente 68% des émissions de méthane.
Comme vous pouvez le voir sur ce schéma
extrait du manuel, la vache rejette du méthane lorsqu’elle digère et quantité non négligeable car,
d’après l’INRA, un vache rejette 70 à 120kg de méthane par jour.
Même si ce processus est naturel,
l’élevage intensif augmentent le nombre d’émissions car le nombre de bovins élevés est....
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