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Wyoming

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1 PRÉSENTATION Wyoming, en anglais Wyoming, État de l’ouest des États-Unis. Sa capitale est Cheyenne. Limitrophe des montagnes Rocheuses et des Grandes Plaines centrales, le Wyoming est bordé au nord par le Montana, à l’est par le Dakota du Sud et le Nebraska, au sud par le Colorado et l’Utah, et à l’ouest par l’Idaho. 2 GÉOGRAPHIE Le Wyoming s’étend à l’est sur les Hautes Plaines, hauts plateaux de piémont des montagnes Rocheuses accidentés au nord-est par les Black Hills (« collines noires »), montagnes sacrées des Sioux, qui culminent dans le Wyoming à 2 029 m (Warren Peaks). Le centre et l’ouest de l’État sont constitués par les montagnes Rocheuses, qui forment de hautes chaînes — Laramie Mountains, Absaroka Range, Wind River Range, etc. — culminant à 4 207 m au Gannett Peak et séparées par de vastes dépressions plus ou moins fermées — bassin du Big Horn, bassin du Wyoming, etc. Ces bassins constituent un passage à travers la barrière montagneuse des Rocheuses. Le plateau volcanique de Yellowstone, au nord-ouest de l’État, connaît des phénomènes de geysers (dont le célèbre Old Faithful), de fumerolles, de sources chaudes, etc. Les principales rivières, qui ont creusé de profonds canyons (dont le grand canyon du Yellowstone), sont le Snake, le Green et les affluents du Missouri — North Platte, Yellowstone, Bighorn. L’État possède un grand lac naturel, le lac Yellowstone, et de vastes retenues d’eau artificielles, dont le lac Flaming Gorge. Les forêts de conifères couvrent un sixième du territoire (versants montagneux). Les bassins intérieurs et les Hautes Plaines présentent une végétation xérophile (armoise, buissons épineux, graminées). Le climat est de type continental semi-aride. Le Wyoming est l’un des États les plus secs des États-Unis. Sa capitale est Cheyenne. 3 ÉCONOMIE L’économie du Wyoming repose essentiellement sur l’agriculture, l’élevage, l’exploitation forestière, l’extraction minière et le tourisme. Les principales ressources minérales sont le pétrole, le gaz naturel, le charbon (énormes réserves) et l’uranium. L’élevage (bovins, ovins) est pratiqué de manière extensive (ranching). Le Wyoming est le premier producteur national de viande de mouton et de laine. L’agriculture est tributaire de l’irrigation. Les principales cultures sont les plantes fourragères, la betterave à sucre et les céréales (orge, blé). Les industries dérivent pour l’essentiel du traitement et de la transformation des matières premières minérales et agricoles : raffinage pétrolier, chimie lourde, mécanique industrielle, agroalimentaire (viande, produits laitiers), industries dérivées du bois. Le tourisme, très développé, repose sur des sites parmi les plus prestigieux au monde, tels que le Yellowstone National Park, le parc national du Grand Teton, d’anciens forts — fort Laramie, fort Fetterman — et l’ancienne piste Oregon Trail. De grandes stations de ski ont, par ailleurs, été créées dans le Jackson Hole à Teton Village, sur la Snow King Mountain à Jackson et sur le Meadowlark à Worland. 4 HISTOIRE La région était peuplée par des Amérindiens — Cheyennes, Sioux et Pieds-Noirs — lorsque les premiers Européens, les Français François et Louis-Joseph de La Vérendrye, l’ont explorée en 1743. En 1803, la partie orientale de la région a été cédée par la France aux États-Unis dans le cadre de l’achat de la Louisiane. En 1811, la région a été de nouveau explorée par des négociants en fourrures américains conduits par Wilson Price Hunt, et à partir de 1820, des pionniers venus du Montana s’y sont installés. La première colonie permanente, fort Laramie, a été fondée en 1834. Dans les années 1840, le bassin du Wyoming est devenu la principale voie de passage pour les immigrants et les chercheurs d’or en route pour l’Oregon, la Californie ou Salt Lake City dans l’Utah (Oregon Trail). La colonisation de la région a toutefois été ralentie par la menace indienne, mais s’est accélérée avec l’arrivée du chemin de fer (Union Pacific Railroad, 1867-1868), la découverte de gisements d’or et la mise à disposition de terres bon marché (Homestead Laws). Le Wyoming s’est rapidement spécialisé dans l’élevage. Il a intégré l’Union le 10 juillet 1890, devenant le quarante-quatrième État américain. Le Wyoming a été le premier État à être gouverné par une femme, Nellie Tayloe Ross, de 1925 à 1927. L’État a connu une forte croissance économique au cours du xxe siècle. En 1960, une importante base de missiles a été implantée dans la région de Cheyenne. L’économie a en outre été dynamisée à la fin des années 1970 par la montée en flèche des prix du pétrole. Cependant, depuis les années 1990, cette croissance s’est infléchie, et le Wyoming connaît un recul démographique. Superficie : 253 337 km2 ; population (2007) : 522 830 habitants.
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« LA TECHNIQUE • Ainsi l'essence de la technique consisterait dans un besoin d'affirmation de la conscience de soi contre le monde.

Certes la technique vise l'utilité, mais cette uti­ lité, au fond, ne la caractérise pas (beaucoup d'inventions techniques sont inutiles et beaucoup sont inutilisées) : ce qui caractérise un objet technique, un outil, ce qui le dis­ tingue de l'instrument que l'animal peut utiliser, c'est que l'homme reconnaisse cet instrument comme sien, comme un produit de son activité, de sa conscience, tandis que l'animal ne se reconnaîtra jamais dans l'instrument qu'il oublie aussitôt utilisé.

La technique est donc liée à la conscience, et réciproquement toute conscience est impli­ citement technique.

Notre rapport au monde apparaît donc bien essentiellement technique.

Précisons-en les caractéristiques.

Faire violence à la nature et la soumettre • L'objet technique le plus simple est arraché à la nature, et lui est opposé.

C'est pourquoi Aristote voyait à juste titre dans la technique une violence.

La technique fait vio­ lence à la nature et vise à la dominer.

La fin de la tech­ nique, pour reprendre la célèbre formule de Descartes, c'est de «nous rendre comme maîtres et possesseurs de la nature».

(Discours de la méthode, 68 partie, § 2.) Considérer le monde comme une chose • La conscience de soi veut s'affirmer comme seule et unique conscience.

En tant que manifestation de l'affir­ mation de la conscience de soi, la technique va donc envelopper une négation de toute autre conscience.

C'est pourquoi l'on peut considérer la magie comme une forme primitive et inférieure de la technique en ce sens que dans la magie la nature est encore appréhendée comme une autre conscience.

Le magicien s'oppose à la nature, veut la dominer, mais ne la considère pas comme une chose.

Il s'adresse à elle: elle est une personne ou une multiplicité de personnes, d'esprits, de dieux; elle possède une dignité, elle est saisie comme sacrée, comme appartenant à une réalité supérieure à celle de l'homme.

Éliminer toute âme, toute conscience de la nature, pour ne plus concevoir cette dernière que comme une puissance produisant sans réflexion, voilà ce à quoi tend la technique qui, entraî­ née dans son propre mouvement, va jusqu'à considé­ rer l'homme lui-même comme une chose, ainsi qu'en témoigne la technique moderne.

• Ainsi le mouvement même de la technique est-il d'affir­ mer la supériorité de l'homme en rabaissant la nature au rang d'un monde sans conscience, «sans âme»: fonda­ mentalement mécaniste, la technique tend spontanément à réduire le monde à un ensemble de choses.

2.

Échapper à la prison du moi~--------- Un mouvement paradoxal de la conscience • Schopenhauer observait que «chacun est heureux quand il est toutes choses, et malheureux quand il n'est plus qu'individu» (Le Monde comme volonté et comme représentation, éd.

Deussen, Ill, p.

183).

Telle est la condi­ tion tragique de la conscience de soi : car dès lors qu'elle s'affirme, la conscience de soi, parce qu'elle prend cons­ cience de son individualité, de ses limites, est une cons­ cience malheureuse.

• C'est pourquoi la conscience de soi, en même témps qu'elle demande à la technique de l'affirmer, contre le monde, comme conscience de soi, va lui demander de faire éclater les limites de son individualité pour pouvoir 38 s'identifier au monde lui-même.

«Une tentative de transincarnation » (J.

Brun) • Cette dimension ontologique et existentielle de la tech­ nique a été soulignée avec force par J.

Brun, qui écrit : «Prolongement de la main, l'outil et la machine constituent des ramifications du geste; or le geste est, avec la voix, l'expérience fondamentale par laquelle l'homme s'ouvre à ce qui l'environne afin de mettre sa signature hors de lui.

Qu'est-ce d'autre que faire un geste sinon jeter un pont vers autrui par-delà l'espace et le temps qui nous en séparent? Dans la machine l'homme a cherché à proje­ ter l'essence extatique et libératrice du geste qui, dans la danse dionysiaque, revêt le caractère d'un délire orgias­ tique.

» (Le retour de Dionysos, Paris, 1969, p.

60).

Ainsi donc, «l'outil est une projection de la main, la machine. »

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