volcanisme.
Publié le 20/04/2013
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Sibérie, les îles Kouriles, le Japon, les Philippines, Célèbes, la Nouvelle-Guinée, les îles Salomon, la Nouvelle-Calédonie et la Nouvelle-Zélande.
2.5 Caldeiras
Après une éruption, qui marque le vidage partiel de la chambre magmatique, le volcan se dégonfle (un peu à la manière d'un ballon), entraînant l'effondrement du sommetet la formation d'une grande dépression circulaire de plusieurs kilomètres de diamètre appelée caldeira.
Les caldeiras peuvent également se former par de très violentesexplosions qui détruisent le sommet du volcan en question ; c'est par exemple ce qui s'est passé à la suite de l'éruption cataclysmale du Krakatau en Indonésie ou de celledu mont Pinatubo aux Philippines.
Les caldeiras de volcans éteints ou endormis peuvent se remplir d'eau pour former des lacs de cratère.
3 PHÉNOMÈNES MAGMATIQUES
Sous la plupart des volcans actifs ou potentiellement actifs se trouve une (ou plusieurs) chambre(s) magmatique(s).
C'est dans ces grandes poches réservoirs que séjournele magma issu des profondeurs.
Ce magma s'est formé à plus ou moins grande profondeur par fusion partielle des matériaux de la croûte ou du manteau terrestre, constituépour l'essentiel de roches silicatées en mouvement.
Le réservoir magmatique est un point d'étape pour le magma au cours de son voyage vers la surface.
Lorsqu'il arrive àla surface, il peut être plus ou moins liquide, plus ou moins pâteux et le dégazage peut être plus ou moins violent.
Le magma contient des gaz dissous en plus ou moins grande proportion, qui sont libérés progressivement par la chute de pression au cours de son ascension vers lasurface.
Près de la surface, cette libération peut être très soudaine et très explosive et faire intervenir différents gaz comme la vapeur d'eau, le dioxyde de carbone,l'hydrogène, le monoxyde de carbone, le dioxyde de soufre, l'hydrogène sulfureux, l'acide chlorhydrique, l'ammoniac, etc.
Différents types d'explosions sont possibles, selonl'énergie dispensée aux particules à leur sortie de la cheminée.
Lorsque l'énergie cinétique est suffisamment forte, les fines particules sont entraînées avec les gaz chaudstrès haut dans l'atmosphère et forment un panache de plusieurs dizaines de kilomètres de haut.
Lorsque l'énergie cinétique est faible, le mélange particules incandescentes-gaz retombe rapidement sur l'édifice volcanique, formant une nuée ardente, qui asphyxie et détruit tout ce qui se trouve sur sa route.
Des morceaux de lave incandescentepouvant atteindre plusieurs tonnes (bombes volcaniques), sont projetés hors de la cheminée du volcan.
Certains volcans ne connaissent jamais d'éruptions explosives et produisent uniquement des coulées de lave.
Ce type d'éruption est associé à un magma basaltiqueextrêmement fluide, contenant peu de silice et de gaz.
On le rencontre surtout dans les volcans fissuraux et les volcans de points chauds tels ceux d'Hawaii ou de l'île de laRéunion (piton de la Fournaise).
Plus le magma contient de silice, plus il est visqueux et plus il s'écoule lentement.
Les gaz ont du mal à se dégager du magma visqueux etlorsqu'ils le font, c'est de façon violente avec des explosions.
4 TYPES D'ÉRUPTION
Tout volcan peut entrer en éruption de différentes façons, mais certains types d'éruption ont tendance à être associés à des volcans particuliers.
Cela se retrouve dans laclassification des éruptions volcaniques, chaque catégorie portant le nom d'un volcan typique.
Les éruptions fissurales et les éruptions de points chauds sont respectivementappelées éruptions islandiques et hawaiiennes.
Les éruptions plus explosives sont classées, d'après l'augmentation de la viscosité du magma, en types strombolien,vulcanien (d'après le volcan Vulcano des îles Lipari en Italie), vésuvien, plinien et péléen (d'après la montagne Pelée à la Martinique).
Les types vésuvien, plinien (uneforme plus violente de vésuvien) et péléen ont le caractère le plus paroxysmique et expulsent de grandes quantités de cendres et des bombes volcaniques.
Les éruptionspéléennes sont caractérisées par l'émission de nuées ardentes.
Le 8 mai 1902, l'éruption de la montagne Pelée anéantit complètement la ville de Saint-Pierre et causa lamort d'environ 30 000 personnes.
La plupart des victimes furent asphyxiées par la nuée ardente.
Les éruptions les plus violentes ont tendance à se produire le long des zones de subduction.
Les deux plus grandes éruptions volcaniques de la période historique, celle duKrakatau et celle du mont Tambora se produisirent à la jonction des plaques indienne et philippine.
Le Tambora, sur la côte septentrionale de l'île de Sumbawa, fit éruptionen 1815, détruisant la moitié de son cône et tuant probablement 50 000 insulaires.
L'île volcanique de Krakatau, entre Java et Sumatra, en Indonésie, fit éruption en 1883,détruisant les deux tiers de sa surface.
Le raz de marée produit par l'éruption causa la mort de dizaines de milliers de personnes dans toute l'Asie du Sud-Est.
Le bruit del'explosion fut entendu à près de 5 000 km de là, tandis que les millions de tonnes de cendres projetées dans la haute atmosphère et la stratosphère produisaient descrépuscules spectaculaires dans le monde entier pendant plus d'un an.
En contraste marqué avec les éruptions explosives, qui ont tué d'innombrables personnes au cours de l'histoire, les éruptions islandiques et hawaïennes, et dans unecertaine mesure les éruptions stromboliennes, sont rarement dangereuses.
La lave peut s'écouler rapidement mais elle est généralement assez lente pour permettre auxhommes de lui échapper.
En revanche, leurs biens sont souvent détruits.
À l'occasion, il a été possible de détourner la coulée de lave des habitations en creusant descanaux, en construisant des murs de retenue ou même en la faisant exploser, mais ces méthodes sont rarement très efficaces.
4.1 Dépôts volcaniques
Le magma émerge habituellement à des températures de 800° à 1 200 °C.
Il se refroidit ensuite à mesure qu'il s'écoule en durcissant à partir de sa surface jusqu'à ce qu'ilse solidifie complètement et donne lieu à ce que l'on appelle une coulée de lave (ce terme désigne donc à la fois le flot de lave liquide et la structure fixe résultant de sasolidification).
En fonction surtout de la viscosité du magma originel, les coulées de lave ont des formes et des textures de surface différentes.
Les trois types principaux delave sont appelés pahoehoe, aa et coulées à blocs.
Les pahoehoe sont produits par une lave très fluide et qui s'écoule donc facilement.
Lorsque cette lave arrive à la surface, elle se répand rapidement en une mince coucheplastique, qui est étirée par la lave qui continue de s'écouler au-dessous et se fige en formant des plis et des structures ressemblant à des cordes (on parle de lavescordées).
Le deuxième type, aa ou cheire, est produit par une lave un peu plus visqueuse, qui forme une croûte dure et épaisse en refroidissant.
Cette croûte est brisée parla lave qui s'écoule en-dessous d'elle et forme une surface fragmentée, déchiquetée.
Les coulées à blocs sont également fragmentées mais leur surface est plus lisse.
Lesbulles de gaz contenues dans le magma ne s'échappent pas complètement dans l'atmosphère au cours de l'éruption.
Une certaine proportion peut rester piégée dans la laveet former des vésicules.
Ces vésicules peuvent persister après la solidification de la lave.
La pierre ponce est une lave fortement vésiculaire.
En fait, certaines comportenttellement de vésicules qu'elles peuvent flotter sur l'eau.
Enfin, les écoulements pyroclastiques retombant sur le sol peuvent se cimenter pour former ce que l'on appelle des tufs.
Les matériaux d'une nuée ardente peuventégalement se solidifier en ignimbrites.
Tufs et ignimbrites sont donc des roches composites faites d'une grande variété de fragments volcaniques.
4.2 Formes magmatiques
Les roches formées à partir d'un magma refroidi et solidifié sont appelées roches magmatiques.
Une coulée de lave en surface est une roche magmatique, mais il en existed'autres formes.
Parfois, le magma n'atteint pas la surface mais il est détourné vers des cavités souterraines naturelles, ou bien il se fraie un passage dans les terrainsencaissants pour créer ses propres cavités.
Lorsque le magma refroidit et cristallise sous la surface, on parle de plutons ; les granites sont un exemple de plutons.
Lemagma peut également être si chaud qu'il fait fondre une partie des terrains encaissants.
Le magma qui pénètre dans des ouvertures souterraines s'y solidifie et cristallise généralement pour former des intrusions, souvent de grande taille.
Un sill est une intrusionhorizontale aplatie se trouvant entre deux strates sédimentaires.
Des exemples en sont les Salisbury Crags, à Édimbourg, et les Palisades, le long de la rive gauche del'Hudson, près de New York.
Un laccolithe se trouve également entre des couches sédimentaires.
Il se forme lorsque la pression du magma force la couche supérieure vers.
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