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Victor Hugo: L'Enfant

Publié le 12/09/2006

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hugo

«Soleil couchant« est un poème est extrait du recueil «Les orientales«. Il a été composé par Victor Hugo en 1829, plusieurs années après le massacre de Chio. 

Pour le savoir, nous verrons tout d'abord les aspects de l'île avant et après le massacre, puis nous analyserons ensuite la description de l'enfant enfin, nous étudierons les états d'âmes de l'enfant grec. 

 

I – Chio, une belle île devenu un sombre écueil : 

----Autrefois, l'île de Chio était une île prospère et s'y trouve une belle verdure abondante. Ses «charmilles« (v,6), «ses grands bois« (v,4), «ses vignes« en font une «île des vins« (v,2). Il y a de plus de magnifiques contructions «palais« (v,5). Ce champ lexical prouve que l'île fut un paradis terrestre, montre que la vie y est agréable et que les "choeurs dansants de jeunes filles" (v,6) montrent que l'île voit jour à diverses fêtes, l'harmonie entre homme et nature est fusionelle. L'auteur est également fasciné par la splendeur de l'île avec l'anaphore «Chio« (V,2,3,4). Tout ceci est d'autant plus accentuée avec une énumération mêlée à une constante utilisation du pluriel (V4.-V5) 

----Suite au massacre de Chio, l'île offre un tout autre visage : L'île est devenue inésthétique, la végétation et les constructions sont détruites. L'étendue de terre entouré d'eau n'est devenue qu'un «sombre écueil« (v,2) où persiste uniquement des «murs noircits« par le feu (V7), de plus, le mot «ruines« (v,1) est valorisé avec une diérèse. Il n'y a plus de présence humaire car «Tout est désert« (v,7) «Tout est .. deuil« (v,1), l'instance avec «tout« souligne que l'île est morte. L'impression de dureté est également insistée avec l'allitération en «k« dans le premierere strophe. 

---- Dans la toute première strophe, Hugo marque l'opposition entre le passé et le présent par les temps: présent/imparfait, par un bref constat pour le présent et, au contraire, une description précise du passé et par la dénomination du lieu. Le pronom «là« (v,1) s'oppose à Chio qui est valorisé par l'anaphore. De ce fait, Hugo déploie son admiration pour le Chio original et sa colère envers la destruction de Cio. Le massacre en lui même est que très brièvement décrit, en effet, il est seulement dit «Les turcs ont passés« ce qui prouve que les Turcs n'ont pas rencontré de difficultées à détruire Chio. Cependant tout n'est pas détruit : il reste en effet un semblant de vie avec un enfant ainsi qu'un aubépine. Victor Hugo va décrire l' apparence physique et les états d'âmes de l'enfant, toujours sur le procédé de l'opposition, et de l'antithèse. 

 

II – La description de l'enfant. 

-- Avec sa description, Victor Hugo glorifie l'enfant. Ce dernier nous rappelle l'ancienne île de Chio. 

Le champ lexical de la beauté est utilisé «bel enfant« (v,19) «au beau front« (v,23), tout comme au début du poème, la splendeur est mis en avant. De plus, son physique est en correspondance de la nature, autre élément de l'ancien Chio son épaule est «blanche« comme l'aubépine (v11 et v21), ses yeux sont "bleus comme le ciel et comme l'onde" (v 14-15). Les couleurs «bleu« «blanche« «blonde« (v,11-14-18) s'oppose aux couleurs sombre de l'actuel Chio et la beauté de l'enfant offre un reflet du passé du Chio. 

---Victor Hugo nous montre une certaine pitié envers l'enfant rescapé avec certaines expressions «Ah, pauvre enfant« ou «Hélas« (v,13-14). Hugo se lamente également sur le triste sort de l'ile de Chio. Cet enfant attire la pitié du fait qu'il soit «seul« (v7) dans cet enfer terrestre et privé d'affection, il ne lui reste comme refuge et companie simplement une aubépine, ce qui est très précaire. il est vulnérable "pieds nus sur les rocs anguleux" (v13). Grâce au dense champ lexcical de la tritesse, on peut penser que l'enfant est très malheureux "les pleurs" (vl4), "de larmes" (vl6), "chagrins nébuleux" (v25). 

La beauté de l'enfant qui rappelle l'ancien Chio s'oppose à sa tritesse qui quant à elle, évoque le présent de Chio.

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