vespasien titus et domitien
Publié le 07/03/2015
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Vespasien(Titus Flavius Vespasianus ) Il a régné pendant 10 ans(22 décembre 69- 23 juin 79) précédé par Vitellius et suivi de Titus . Naissance : 17 novembre de l'an 9 près de Reate (Italie) Décès : 23 juin 79 (69 ans) - Romes Début de règne à 60 ans. ll entra dans la carrière des honneurs. Il fut tribun militaire en Thrace, questeur dans la province de Crète et Cyrénaïque; à vingt-neuf ans il fut édile, un peu plus tard préteur. Vers la même époque, il épousa Flavia Domitilla, dont il eut deux fils, Titus et Domitien. Il fut ensuite chargé du commandement d'une légion en Germanie; puis il joua un rôle brillant dans la conquête de la Bretagne, sous Claude; en 51, il fut consul suffect; enfin sous Néron, il fut proconsul d'Afrique entre les années 62 et 65. Mais il faillit être condamné à mort, parce qu'il s'était endormi au théâtre pendant que Néron chantait sur la scène. Il fut un moment disgracié. Pourtant sa disgrâce fut de courte durée, puisque des l'année 66 Néron le désigna comme général en chef des troupes romaines de Syrie et de Judée. Les juifs venaient de se soulever contre la domination romaine et de chasser la garnison qui occupait Jérusalem; le gouverneur de Syrie, C. Cestius Gallus, avait subi de graves échecs. A l'arrivée de Vespasien, la situation changea. Aidé de son fils Titus, Vespasien mena la guerre avec une prudence et une habileté consommées. Il reconquit d'abord la côte et tout le Nord de la Palestine ; puis il s'empara de l'intérieur du pays, s'avança jusqu'au delà du Jourdain et cerna bientôt Jérusalem de toutes parts (66-68 ap. J.-C.). Sur ces entrefaites, Néron fut détrôné, chassé de Rome, réduit à se tuer; son successeur, Galba, après quelques mois de règne, fut massacré par les prétoriens; Othon, vaincu par son compétiteur Vitellius, se suicida, et l'Empire tomba dans une anarchie épouvantable. Ce fut alors que Vespasien, proclamé empereur à Alexandrie par le préfet d'Egypte, fut reconnu par toute l'armée d'Orient, puis par les légions de Mésie, de Pannonie et de Dalmatien. Il laissa à son fils Titus le soin de terminer la guerre de Judée; lui-même alla prendre possession de l'Egypte, tandis que ses lieutenants Antonius Primus et Mucien se dirigeaient rapidement vers l'Italie pour y abattre Vitellius. Les troupes de Vitellius furent vaincues à Crémone (octobre 69). Un affreux combat ensanglanta les rues de Rome. Le frère de Vespasien, T. Flavius Sabinus, fut massacré par la populace ; mais les partisans de Vespasien l'emportèrent à la fin. Vitellius fut tué, et Vespasien demeura seul maître de l'Empire. Le sénat le reconnut. Il fit son entrée solennelle à Rome en 70. Sur le trône impérial, Vespasien se consacra tout entier au gouvernement du monde romain, et s'efforça de réparer les maux de la guerre civile. Le sénat avait été décimé, soit par Néron, soit pendant les luttes entre Galba, Othon et Vitellius: Vespasien, pour en combler les vides, y fit entrer beaucoup de provinciaux, ce qui infusa à l'aristocratie romaine un sang plus jeune et plus vigoureux. Il administra les finances avec une grande rigueur; on se moqua de sa parcimonie et des impôts qu'il créa; mais ce fut grâce à cette sévérité et à ces ressources nouvelles qu'il put réparer beaucoup de ruines, rétablir la paix dans tout l'Empire et laisser à sa mort le trésor public bien rempli. Rome avait beaucoup souffert pendant les années 69 et 70. Le Capitole avait été brûlé; une grande partie de la ville avait été détruite. Vespasien reconstruisit le Capitole; il répara les rues et les aqueducs; il éleva le temple de la Paix et commença le Colisée (Colosseum) ; il recula les limites du pomerium. (espace libre consacré par la religion où il est interdit de cultiver et de pénétrer en armes )Les troubles qui avaient éclaté dans plusieurs provinces furent rapidement apaisés; deux guerres dangereuses furent terminées. Au Nord de la Gaule, les Bataves et les Frisons s'étaient révoltés en 69 à la voix de leur compatriote Civilis. Soutenus par plusieurs peuplades germaniques de la rive droite du Rhin, ils avaient infligé plusieurs défaites aux légions romaines; les Gaulois s'étaient alors soulevés sous la conduite de Classicus, de Tutor et de Sabinus. En 70, tout le Nord de la Gaule et tous les bords du Rhin étaient en feu. Heureusement Vespasien envoya contre les rebelles un officier actif et capable, Petilius Cerealis. La Gaule fut vite pacifiée. Sur le Rhin, la lutte dura plus longtemps. Civilis soutint avec vigueur le choc des armées romaines; à la fin pourtant il dut céder. Il obtint la vie sauve. Vespasien ne se montra pas cruel envers les insurgés; il ne punit que les chefs de la rébellion.À l'autre extrémité de l'Empire, la guerre de Judée fut poussée avec vigueur par le fils de Vespasien, Titus. Jérusalem, bloquée par les légions, fut prise d'assaut après un combat acharné. La forteresse qui dominait la ville fut emportée. Les portiques du temple furent réduits en cendres, et le temple lui-même fut brûlé au mois d'août 70 avec tous les trésors qu'il contenait. Pendant plus d'un mois on se battit dans les rues. Jérusalem fut détruite, et une légion campa au milieu de ses ruines. 100 000 juifs furent emmenés prisonniers. Un arc de triomphe fut élevé à Rome pour perpétuer le souvenir de cette victoire sanglante; il est encore aujourd'hui debout, et sur l'un des bas-reliefs qui le décorent on reconnaît le fameux chandelier à sept branches (menorah) que les vainqueurs emportèrent du temple. De 70 à 79 l'Empire vécut en paix.Malgré ces victoires et malgré le caractère globalement réparateur de son gouvernement, Vespasien eut des ennemis. Les philosophes, en particulier les Stoïciens, ne cessaient de regretter la République et d'attaquer l'Empire. L'empereur perdit patience et se montra cruel. Helvidius Priscus, l'un des plus nobles esprits de son temps, dut s'ouvrir les veines; d'antres philosophes furent bannis de Rome. Vespasien mourut en 79. On raconte qu'avant de mourir il demanda à se lever, et dit : « Un empereur doit mourir debout ». Titus -Née: 39 apres J.C-Mort: 81 apres J.C -Mouru le 13 septembre 81 Apres J.C-Pas mort d'une mort naturelle.-Mort d'un empoisonement de la part de son frère Après avoir été associé au pouvoir par Vespasien, il accéda à la fonction suprême en 79.C'était la première fois depuis le coup d'état légal d'Auguste qu'une succession de type dynastique, de père en fils, avait lieu... Et il n'y en aura plus d'autre avant un siècle !Son règne laisse une impression mitigée. Si Titus parvint de façon méritoire à discipliner l'emportement de son caractère, devenant un modèle de modération en refusant toute condamnation capitale, il dissipa trop libéralement les fonds publics. Il fit achever la construction du Colisée et consacra une énorme fortune à l'organisation de fêtes et jeux populaires. Ayant reçu le qualificatif de "délices du genre humain", il ne put empêcher que son bref règne ne devint aux yeux de la postérité comme l'exemple même d'une défaveur du destin : en 79, Herculanum et Pompéi furent détruites par l'une des plus gigantesques éruptions du Vésuve; d'autre part, la même année, un grand incendie détruisit de nombreux édifices à Rome; enfin, en 80 éclata la plus terrible peste dont Rome ait conservé le souvenir.Titus mourut en 81, d'un accès de fièvre. On dit que Rome entière pleura cet empereur; ce qui est sûr, c'est que sa disparition au profit de son cadet Domitien fut un désastre pour la Ville. Domitien Domitien succéda à Titus en 81, à l'âge de 30 ans. L'histoire de son règne nous est racontée principalement par ses contemporains Tacite et Pline le Jeune, qui ont peut-être poussé à porter au noir un empereur aussi hostile que celui-ci à la classe sénatoriale.Les premières années du règne de Domitien furent à l'honneur du prince : auteur de lois humanitaires et sociales (répression de la prostitution infantile, interdiction de la castration, assouplissement dans le règlement des dettes), il fut aussi un urbaniste actif (reconstruction d'édifices publics, agrandissement du Colisée, achèvement des thermes de Titus) et un protecteur des arts. Stace et Martial furent favorisés par Domitien, et c'est sous cet empereur que la sculpture de portraits connut un de ses grands moments.Sur le plan militaire, les affaires furent moins heureuses. En 86, les Daces envahirent la Mésie et défirent des contingents romains; Domitien dut alors intervenir personnellement, et il parvint presque jusque dans le pays ennemi, lorsque l'annonce d'une sécession en Germanie l'obligea à signer une paix défavorable avec Déceballe, le roi des Daces. Une ligne de fortifications fut élevée entre Rhin et Danube, d'une part, et aux confins de la Mer Noire d'autre part.La situation intérieure rétablie, Domitien modifia alors ses principes de gouvernement. Hanté par la peur des complots, il transforma le principat constitutionnel en une monarchie à l'orientale; il instaura un contrôle du culte impérial et punit ceux qui s'y refusaient, au premier rang desquels figuraient des chrétiens, des juifs, des penseurs stoïciens, et aussi des membres de la vieille aristocratie sénatoriale.Les dernières années du règne furent franchement tyranniques. Déportations et tortures furent de règle jusqu'à ce qu'un complot, auquel prit part la propre épouse de l'empereur, Domitia, eut supprimé, après un règne de quinze années, un despote en qui certains historiens ont prétendu reconnaitre un second Néron.
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