vapeur, machine à.
Publié le 26/04/2013
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Le tiroir de distribution a cependant de nombreux inconvénients, dont les plus importants sont les frottements et donc l'usure provoqués par la pression de la vapeur sur le dos de la soupape.
Les soupapes des machines à vapeur ont donc souvent une
forme cylindrique entourant complètement le piston, pour que la pression soit uniformément répartie sur toute la soupape et que les frottements soient ainsi minimisés.
Le développement de ce type de soupape est attribué à l'inventeur et industriel
américain George Henry Corliss.
Dans d'autres types de tiroirs de distribution, la partie mobile de la soupape est conçue pour que la vapeur n'agisse pas directement sur le dos de la soupape.
Le réglage de la liaison entre le piston de la machine et la soupape d'admission de la vapeur a une grande influence sur la puissance et le rendement de la machine.
En variant, dans le cycle de la machine, le moment de l'admission de la vapeur dans
le cylindre, il est possible de modifier le taux de compression et de détente dans le cylindre, et de modifier ainsi la puissance fournie par la machine.
Les systèmes de distribution sont d'une importance toute particulière sur les locomotives à vapeur,
pour lesquelles l'effort demandé à la machine varie considérablement : l'effort est à son maximum au départ de la locomotive, et moindre quand elle roule à pleine vitesse.
Le volant est le complément important de tous les types de machines à vapeur ; il est actionné par la manivelle du piston.
En raison de son inertie, le volant, habituellement en fonte lourde, met à disposition une puissance constante à partir des
impulsions de puissance de la vapeur détendue dans le cylindre.
Il permet ainsi à la machine de fournir un flux uniforme de puissance.
Dans les machines à vapeur à un seul cylindre, il peut arriver que la machine s'arrête au moment où le piston se trouve juste à l'une des deux extrémités du cylindre.
Dans ce cas, on dit que la machine est au point mort, et il est impossible de la
démarrer.
Pour éliminer ces points morts, les machines à vapeur sont souvent équipées de deux ou trois cylindres couplés.
La manière la plus simple de coupler les deux cylindres d'une machine est de disposer les deux manivelles sur le volant
comme indiqué sur la figure 3.
Pour un meilleur équilibrage, il est aussi possible d'utiliser une machine à trois cylindres dans laquelle les manivelles forment entre elles un angle de 120°.
Le couplage des machines élimine non seulement les difficultés
au démarrage, mais augmente aussi la puissance et la fiabilité des machines.
À la différence des machines classiques à un seul cylindre, le cylindre d'une machine compound reste constamment à la même température, ce qui améliore le rendement de la machine.
On apporta encore des améliorations avec les machines mono-flux, qui utilisent le piston comme soupape, et dans lesquelles toutes les parties du cylindre restent approximativement à la même température quand la machine fonctionne.
Dans les
machines mono-flux, la vapeur se déplace toujours dans la même direction pendant l'admission dans le cylindre, la détente et l'échappement.
Ce flux unidirectionnel est réalisé par l'emploi de deux ensembles de lumières d'alimentation à chaque
extrémité du cylindre, associés à un seul ensemble de lumières d'échappement dans la paroi au centre du cylindre.
Le flux de vapeur à travers les deux ensembles de lumières d'alimentation est contrôlé par des soupapes séparées.
Le système est
tellement avantageux que des machines l'utilisant étaient habituellement choisies pour les grosses installations, bien que leur coût initial soit considérablement plus élevé que celui des machines classiques.
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