valorisation des littorales

Le sujet qui va être traité porte sur la valorisation du littoral en France, à travers une analyse de deux documents proposés. D’une part on a une photographie aérienne oblique de Villeneuve-Loubet situé dans les Alpes Maritimes et d’autre part un texte d’information extrait d’un rapport publié en 2007 par le ministère de l’Écologie et de l’environnement faisant le bilan de la loi « Littoral « décrétée en 1986. Nous allons voir comment les zones d'interface maritime Françaises sont mises en valeur, pour cela dans une première partie nous allons voir que le littoral est valoriser par les activités et dans une deuxième partie que le littoral est aussi valoriser par la préservation de l'environnement. En France, la loi « Littoral « du 3 janvier 1986 permet différentes mises en valeur du littoral. La valorisation des ressources du littoral c’est la mise en valeur des atouts et des richesses de ces territoires qui résulte de politiques de gestion et d’aménagement du littoral. Les 5500 kilomètres du littoral français métropolitain présentent une diversité des milieux, des ressources et des paysages offrant une multiplicité d’activités. On observe une anthropisation du territoire, c’est à dire une transformation d’un milieu due à son occupation et à sa mise en valeur par l’Homme. Sur la photographie, l’anthropisation se voit très nettement, on y voit de nombreuses constructions et aménagements propres au tourisme balnéaire comme la Marina Baie des Anges, une ancienne friche littorale qui concentre 1300 logements, un port de plaisance et un centre commercial. La principale activité est donc le tourisme avec la construction de complexes hôteliers pour les vacanciers ce qui développe l’activité économique des régions ayant des littoraux. L’espace littoral, façonné par l’Homme devient donc un milieu dynamique et attractif avec toutes sortes d’activités, liées à l’eau comme l’activité maritime du port de Saint-Nazaire, avec de la pêche et des zones de mouillage ou des activités agricoles comme la conchyliculture et les activités salicoles subventionnées par l’État. La photographie présente des limites puisque le mitage n’y est pas représenté, soit la prolifération mal contrôlée des constructions qui est en contradiction avec les principes de la loi de 1986 « l’utilisation économe de l’espace, le refus du mitage «. Face à la pression anthropique des conflits d’usages naissent, ainsi l’accès à l’eau est disputé entre l’agriculture et le tourisme sans se soucier de l’épuisement des ressources d’eau et de l’environnement.