Valeur morale
Publié le 31/12/2013
Extrait du document


«
Elles obtiennent une certaine satisfaction personnelle.
Mais je soutiens que dans un tel cas, une action de ce genre, si conforme au devoir, si digne d'affection
soit-elle, n'a pas pourtant aucune véritable valeur morale, à Pour Kant, ces actions ne sont pas réellement de
valeurs morales.
Elles ont beaux répondre au devoir, suivre la morale, et être bienfaisantes, Kant ne considère
pas ces action comme ayant une réelle valeur morale.
Leur nature l'est peut-être, mais pas leur fond.
Mais qu'elle va de pair avec d'autres inclinations, avec le penchant pour les honneur, lequel, si par bonheur il
porte sur ce qui est en accord avec l'intérêt commun et en conformité avec le devoir, par conséquent sur ce qui
est honorable, mérite des louanges et des encouragements, mais non point de l'estime ; à En effet, ceux qui
accomplissent de tel actes ont un intérêt sous-jacent, leur but est d'obtenir une satisfaction, un certain
bonheur.
Ces action sont donc guidés par un désir, pas seulement par un devoir.
Kant les compare aux actions
qui sont bienfaisante mais réalisées dans un but de profit.
Elles sont altruistes par le fait qu'elle aide quelqu'un,
mais cela est le fruit du hasard car la finalité première de cette action est d'en tirer des avantages.
Ainsi, on ne
peut considérer ces agissements comme ayant des valeurs morales puisque celui qui les accomplit en tire tout
autant voire plus d'avantages que celui qui les reçoit.
car à la maxime fait défaut la teneur morale, telle qu'elle consiste en ce que de telles actions soit accomplies
non par inclination, mais par devoir.
à Pour être vertueux, Kant pense que ces actes ne devraient pas être
accomplit par le fruit d'un désir ou d'un intérêt, mais uniquement par devoir.
Or, ici, ces actions sont accomplit
conformément à la morale et au devoir, mais pas par devoir.
Même si le résultat semble être le même, une
action effectuée de manière naturelle par émotion ou par désir sera due au hasard, alors qu'une action
effectuée par devoir sera intentionnelle.
Cependant, réfléchir aux motivations de nos actes avant de les
effectués ne risque t'il pas de détruire les actes spontanés ? D'ailleurs, ceux-ci n'ont-ils vraiment pas de valeurs
morales ? Si ces actes sont spontanés, comment peuvent-ils ne pas être désintéressés ?.
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