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Vailland, Roger - littérature française.

Publié le 30/04/2013

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Vailland, Roger - littérature française. Vailland, Roger (1907-1965), essayiste, reporter et romancier français, un temps surréaliste, qui entra dans la Résistance et devint communiste avant de choisir l'attitude d'un spectateur désengagé. Issu de la petite bourgeoisie, né dans l'Oise, il étudia au lycée Henri IV à Paris, puis à celui de Reims, où s'était installé son père. Pour tromper son ennui et par dégoût de la société, il essaya la drogue, les sports violents (la boxe), la poésie. Après des études de philosophie, il fonda, en 1928, l'éphémère revue le Grand Jeu, à laquelle collaborèrent ses anciens amis du lycée de Reims (René Daumal, René Maublanc, Roger Gilbert-Lecomte). Il commença ensuite une carrière de journaliste à Paris-Midi. Exclu du mouvement surréaliste à cause d'un article élogieux sur le préfet de police, il abandonna la littérature et retrouva la dépression et la drogue. Une période nouvelle commença en 1942 : Roger Vailland entra dans la Résistance, et commença, en 1944, la rédaction de Drôle de jeu. En 1945, il fut correspondant de guerre pour Libération. Il écrivit ses meilleurs romans entre 1948 et 1957 (les Mauvais Coups, Bon pied bon oeil, Un jeune homme seul, Beau Masque, 325 000 francs). En 1952, il entra au parti communiste, devient un stalinien convaincu. Sa pièce, le colonel Foster plaidera coupable, pamphlet contre la guerre de Corée, fut interdite en France. Les révélations de 1957 et les événements de Hongrie le détachèrent du parti, et il exprima son désenchantement dans la Fête puis dans la Loi, qui obtint le prix Goncourt la même année. Outre un autre roman (la Truite, 1964), on lui doit un recueil d'essais (le Regard froid). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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