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URSS de staline

Publié le 25/01/2011

Extrait du document

staline

HISTOIRE

Comparatif Des Régimes Totalitaires

 

Italie Fasciste

 

Durée du régime : 1927-1991

 

Fondements Idéologiques : Le stalinisme est une pratique, appliquée en Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) puis dans les États du bloc de l'Est dont la composante idéologique est caractérisée par :

  • L'organisation du Parti : Staline estime qu'aucun débat et aucune opposition ne saurait être tolérée à l'intérieur du Parti.

  • La théorie du « socialisme dans un seul pays ». Lénine et Trotski prônaient au contraire la révolution internationale, permanente jusqu'à la victoire.

  • Staline est partisan d'un État fort et autoritaire, même si sa disparition est déclarée « prévue » au terme du processus. 

  • Au contraire de « la disparition du travail », but ultime proclamé par Karl Marx, le stalinisme exalte le travail et le dévouement du salarié avec la doctrine du stakhanovisme.

  • Staline développa le nationalisme, y compris le chauvinisme et la xénophobie - ce qui était l'inverse du principe de l'internationalisme.

 

Régime autoritaire : Dix ans après la Révolution d'octobre 1917, le nouvel homme fort du régime soviétique, Joseph Staline, décide de transformer profondément l'URSS et d'engager le pays dans la voie de la collectivisation forcée des campagnes et de l'industrialisation accélérée. Ces bouleversements, qui visent à « construire le socialisme dans un seul pays », s'accompagnent d'une formidable mobilisation de la société, d'un développement de la terreur, de l'imposition d'un système totalitaire, le stalinisme.

 

L'état : Le régime instauré par Staline est totalitaire car la totalité des pouvoirs appartient à un parti unique, le parti communiste, qui ne tolère aucune opposition. Tout est contrôlé par l’État, la population est privée de libertés et de toutes formes d’expression démocratique.

 

Le chef : Homme fort de l’URSS pendant plus d’un quart de siècle, Staline fut l’un des acteurs majeurs de l’histoire contemporaine. « Petit père des peuples » et fondateurs des goulags, il est à la fois le grand vainqueur d’Hitler, le modernisateur de l’URSS et l’artisan d’une terreur généralisée dans son pays. Doté d’une réputation d’homme médiocre et peu cultivé, il déploie en réalité un talent exceptionnel pour parvenir au sommet du pouvoir et y rester. Peu importe si Lénine prônait son éviction, il se présente aux yeux du peuple comme le gardien du marxisme-léninisme face aux élites intellectuelles de la révolution. De même, bolchevique et géorgien, il n’hésite pas à jouer l’identification avec les grands tsars Ivan le Terrible ou Pierre le Grand pour s’approprier le nationalisme grand russe. Dénué de compétences militaires, il se laisse attribuer le bénéfice de la victoire sur l’ennemi nazi. En somme, Staline sait pervertir tout élément susceptible de renforcer sa prééminence dans l’Etat et l’emprise de l’Etat sur l’individu. Mais derrière les images du Staline « politique », architecte du totalitarisme, la vie de l’homme semble obscure.

 

L'embrigadement : L’enthousiasme pour l’homme d’acier (à qui l’URSS doit tous ses succès) devient un sentiment obligatoire, pour contraindre les soviétiques à travailler toujours plus : c’est l’émulation socialiste. La censure frappe de nombreux livres et écrivains, scientifiques, historiens sont chargés de diffuser la pensée officielle. Toute la société est surveillée par le NKVD. On arrête et déporte les suspects. Des 1932, un système de travaux forcés est organisé c’est le Goulag. La répression frappe d’abord le parti avant de s’étendre à toute la société. On arrête, on torture, on déporte, on condamne durant les grands procès de Moscou 1936/1938. Au cours des années 30, 15 millions de soviétiques sont détenus en permanence au Goulag

 

 

 

 

La propagande : L'URSS, surtout sous Staline (1924-1953), régime totalitaire, a utilisé tous les moyens de propagande disponibles à l'époque :

 

L'économie : Lorsque M.Gorbatchev arrive au pouvoir en 1985, il établit rapidement un diagnostic de crise structurelle, avant tout économique, mais également morale et sociale. Le bilan des quinze années précédentes, qualifiées de \"période de stagnation\", montre que le modèle soviétique de croissance extensive, basée sur les ressources en main d'œuvre et les investissements, a épuisé ses potentialités. En effet, depuis le début des années 60, la croissance économique ne cesse de ralentir, puis de stagner. Le rythme annuel de croissance du Produit Matériel Net (qui équivaut au produit national brut, déduction faite des services)tombe à 3,5% au début des années 80, alors qu’il s’élevait à 7% dans les années 60 et à 5% après 1970, selon les chiffres officiels.

Politique extérieur : Au cours des années trente, les tensions internationales, notamment l’agressivité teintée d’élans hégémoniques de l’Allemagne et du Japon, mettent en danger la sécurité de l’URSS. S’agissant de l’Allemagne, le pouvoir discrétionnaire d’Hitler, dont la politique expansionniste et antibolchevique représente une menace palpable, amène l’URSS à multiplier les négociations bilatérales et les traités de neutralité et de non-agression pour assurer sa sécurité : pactes de non-agression avec la Finlande, la Lettonie et l’Estonie (1932) ; entrée à la Société des Nations (SDN) en 1934 ; pacte franco-soviétique d’assistance mutuelle (1935) ; pacte de non-agression avec la Tchécoslovaquie (1935).

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