Union Européenne : Avancées, limites et perspectives
Publié le 09/04/2011
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L’Union européenne : avancées, limites et perspectives L’Union européenne est une construction politique, économique, commerciale et humain. Elle découle principalement des politiques mise en place en 1951, lors de la création de la CECA (Communauté européenne du charbon et de l'acier) puis de la CEE (Communauté Economique européenne) institué en 1957 lors du traité de Rome. Elle s’étend aujourd’hui sur 3.2 millions de kilomètres carrés, pour 27 pays, avec, sur ses terres, 380 millions d’habitants. C’est une zone de libre-échange unique au monde, disposant par exmeple, d'une monnaie commune ou de la libre circulation des hommes. L’Union européenne ne cesse de faire des progrès, en se demandant quelles sont ses limites, ainsi que ses perspectives à venir. L'UE peut-elle être autre chose qu'un simple marché économique ? Quels obstacle rencontre-t-elle ? Jusqu'où peut-elle poursuivre son approfondissement et son élargissement ? Nous allons nous demandé quelles sont les avancées, les limites et les perspectives de l'UE. Dans un premier temps, nous allons nous intéresser à ce qui a réussi dans la création de l’Union européenne, puis ses limites, et enfin son avenir. Tout d’abord, l’Union européenne a eu une progression continue depuis sa formation ce qui contribue à sa construction originale. L’Union européenne n’est pas un Etat fédéral comme les Etats-Unis, et ce n’est pas non plus une simple zone de libre-échange comme l'Alena (nord d’Amérique), NAFTA (Europe, Mexique, Canada) ou encore Mercosur (marché du cône sur de l’Amérique). Les traités ont permit de faire avancer cette construction économique. Le traité instituant la CECA (Communauté européenne de Charbon et d’Acier) en 1951, pour favoriser les échanges de matières premières afin d’accélérer la dynamique économique après la guerre (en transformant le charbon en énergie et l’acier en armes, par exemple). Le traité avec la CED en 1952 prend fin aussi en 1954, à cause de la France, ne voulant pas signer le réarmement de l’Allemagne de l’Ouest dans le cadre d’une armée européenne. La relance de la construction européenne en 1957 par le traité de Rome avec la CEEA Communauté européenne de l’Energie Atomique) et la CEE (Communauté Economique européenne). Le libre-échange permet l’unification du marché 1968, mais l’Europe entre en crise dans les années 70, et est redynamisé par l’Acte unique européen en 1986 favorisant la libre circulation des biens, des personnes, des services et des capitaux (par la disparition des douanes à l’intérieur de la communauté). Le traité de Maastricht en 1992 marque une étape décisive de l’Union européenne suivi par le traité d’Amsterdam en 1997 qui repose sur 3 principaux piliers : Le libre échange entre les communautés avec instauration de l’Union économique et monétaire (13 Etats : Euroland), le PAC (Politique Agricole Commune) assurant le taux suffisant et un revenu minimal aux agriculteurs. La citoyenneté européenn : avec l’espace Schengen (circulation libre avec douane aux frontières dont n’appartiennent pas les Royaumes Unis et l’Irlande.), la coopération intergouvernementale du PESC (Politique Extérieur de Sécurité Commune), l’armée Eurocorps. La coopération policière et judiciaire en matière pénale dont la lutte contre le terrorisme, la corruption et le trafic. En 1957, l’Union européenne était composée de 6 pays (France, Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Luxembourg et Italie). En 1973 se fait un élargissement de 3 pays (Royaume Unis, Irlande et Danemark) puis en 1981, la Grèce vient se joindre à cette union. En 1986, 2 pays de rajoutent (Espagne et Portugal), en 1995, l’Autriche, la Suède et la Finlande. En 2001, le traité de Nice permettant la majorité qualifiée est signé. En 2004, sont admis la Slovaquie, la Slovénie, la Pologne, la Lituanie, la Lettonie, l'Estonie, la Rep.Tchèque, la Hongrie, Chypre et Malte et enfin en 2007, la Roumanie et la Bulgarie. Actuellement, 3 pays sont candidats à l’Union européenne : Macédoine, Croatie et Turquie. La Turquie fait polémique et engendre de nombreux débat afin de savoir si elle doit être acceptée ou non. L’Union européenne n’est pas seulement une zone d’échanges économique et commerciale, mais c’est aussi une construction politique qui a parfois ces limites. Certes, cette construction politique a ses limites. En effet, l’Union européenne n’a pas un statut d’état. C'est-à-dire que les décisions politiques sont prises par le fédéralisme (parlement européen) et le confédéralisme qui laisse les états négociés entre eux. Elle n’a pas non plus de président permanent, celui-ci change tous les six mois, ni de gouvernement européen. De plus l’Union européenne a les moyens pour sanctionner les états. Par exemple, la France a souvent été sanctionnée car la libre concurrence a été non respectée. L’Union européenne est donc un partenaire incontournable dans les négociations commerciales, elle négocie au sein de l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) dont Pascal Lamy est le directeur général, depuis 2005. Dans l’Union européenne, la politique étrangère est commune. En 1992, le PESC (Politique Etrangère de Sécurité Commune) a voulu instaurer une constitution d’une armée européenne et un armement commun mais ses projets ont raté. En outre des problèmes de communication avec les pays étrangés à l'UE a été remarqué. Il est vrai qu'avec tous ces pays, ont peut s'y perdre, à qui s'adresser ? Au pays président, ou Au niveau des espaces, l’Union Européenne est limitée à 27 pays pour la CE (Communauté Européenne), l’Euroland, où 15 pays ont accepté d’avoir pour monnaie l’euro, mais la Suède, le Danemark et le Royaume Uni le refusent. De plus l'espace Schengen a inclus les pays de l’Est mais le Royaume Uni ainsi que l’Irlande s'y refusent. La construction européenne a permis de faire immerger l’identité européenne avec pour emblème le drapeau bleu et ses 12 étoiles et l’hymne européen, la 9e symphonie de L.V. Beethoven, rejeté par les Polonais. Les 27 membres de l’Union Européenne ne sont pas élus mais désignés, ce qui crée un manque de légitimité. Chez les citoyens, c’est un manque de transparence qui s’est formée. Ils se désintéressent des euros et exprime leur rejet du traité de Lisbonne, simplifié en 2008, pour l’Irlande et du traité constitutionnel en 2005 pour la France et les Pays bas. Puis l’Europe est en déficit social, et les modèles sociaux libéraux en France, Allemagne et Pologne mettent en place un système de protection cependant peu développé. La concurrence et le marché luttent contre les situations de monopoles différentes des services publics, de la télécommunication, des transports, de l’énergie,… les politiques sociales tombent dans la pauvreté. Les conditions des entreprises varient d’un pays à l’autre. Les salaires changent, les charges sociales sont différentes ainsi que la fiscalité et la protection sociale. C’est l’origine de la délocalisation des entreprises. Lors du traité de Maastricht, le Royaume-Uni a obtenu une dérogation touchant à la protection sociale. L’Union européenne a cependant été formée afin d’améliorer l’avenir de tous les pays. Pour finir, l’Union européenne a des enjeux et des perspectives à son programme. Elle tient aux conditions de sa formation, limitée par le nombre de pays impliqués. Elle s’est donc élargie et a dû s’adapter à l’économie mondialisée, elle modifie ainsi le rôle des états qui doivent créer les conditions pour un espace par exemple le développement d’une éducation pour une bonne main d’œuvre. Ainsi le but pour ces états est de capter les flux notamment les IDE (Investissement Direct de l’Etranger). L’Union européenne doit aider les états dans cette tache et permettre de constituer un ensemble puissant rivalisant avec certains pays d’Asie permettant l’aménagement de l’Union européenne. Le premier problème de l’Union européenne est la politique communautaire, la PAC et la PR (Politique Régionale). Elle pèse sur cette union et empêche d’investir dans l’avenir, le développement des activités et des infrastructures. Le deuxième problème est le montant du budget de l’Europe qui est égale à 1.3 % du PNB (Produit National Brut) européen. La mise en garde de certains programmes marque le manque d’efficacité de l’Europe à cause des états. Puis la question d’élargir ou d’approfondir se pose : les élargissements établis sont nécessaires et ont fait tirer des avantages de cette adhésion. Les fonds structurels aident à faire évoluer les anciens pays n’augmentant pas, par exemple l’écart important entre l’Europe de l’Est et de l’Ouest. La pause de l’élargissement se fait à cause de l’entrée des pays de l’Europe de l’Est. Cependant, certains pays regrettent leur entrée dans cette union, et d’autres s’opposent à un nouvel élargissement. En effet, il faut mieux s’approfondir en renforçant les institutions, l’action en matière sociale et de relancer la construction européenne. Enfin cette construction européenne a été relancée. En 2004, le traité constitutionnel européen, élaboré pour constitutionnaliser le comportement de l’Europe, a été signé. Cela permet à une Union européenne de 27 états de fonctionner. Ce traité rend plus transparent le fonctionnement de l’Europe, et pour faire face aux contraintes extérieures. Il prévoyait de renforcer des institutions sociales, la création d’un poste de président de l’Europe élu par ses pères, les chefs d’État, et la création d’un poste de ministre des Affaires étrangères. La relance de la construction européenne inclut la voie parlementaire et la voie référendaire (France et Pays-Bas votent contre). Le « mini traité » est la simplification du traité de Lisbonne, en 2007. Le traité de Nice doit donc s’impliquer avec ses 3 minorités : majorité qualifiée des voix, majorité simple du nombre des états et l’Union Européenne est une zone de libre-échange et l’Europe politique se transforme en Europe fédérale en Allemagne, et en Europe confédérale en France. Ces 3 minorités créées l’Europe des cercles concentriques. Le traité de Maastricht peut donc poursuivre plus loin si l’Europe est constituée d’au moins 8 états. L’Union européenne a donc une construction originale, qui évolue grâce aux élargissements et aux différents traités signés. Cependant, il ne faut pas trop élargir cette union car les frontières sont instables, et tous les pays ne sont pas d’accord avec les conditions. Il serait peut être préférable d’approfondir cette Union européenne avant d’aller plus loin. Mais comme nous le montre le passé l'UE a connu une mutation décisive sur de nombreux plans et cela pourrait être en mesure de l'aider à surmonter les défis que représentent l'approfondissement et l'élargissement de l'Union. Cette construction européenne a permis de constituer une puissance économique et commerciale et assure la paix sur les continents depuis près de 60 ans. Ainsi, la notion de puissance européenne est-elle aussi imposante par rapport aux autres notions de l’Europe ?
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