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Une nuit, brillante et en train de s’éclaircir, La chauve-souris, soudain se mit à glatir.

Publié le 10/01/2016

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Une nuit, brillante et en train de s’éclaircir, La chauve-souris, soudain se mit à glatir. L’aigle bégaya, la chauve-souris grinça. Il avait endossé le droit d’être en-deçà. Il se mit à piailler, et volant au grand air, Pour se poser sur l’entrée d’une fourmilière ; Il s’embusqua, brigand des petits animaux, Griffa les passants, puis dévasta le chao, Fit ce que fait le cri, sortait de son gosier. Il vivait dans la tanière, sans se ruer. Chacun, oyant le cri, croyait au personnage, Sans exagérer ce véritable carnage. Il s’écriait, poussant des grands cris stridulants : Regardez, ma caverne est pleine d’ossements ; Devant moi tout recule, frémit, tout par en règle, Tout tremble ; admirez-moi, voyez, je suis un aigle ! Les volatiles l’admiraient, et partent à grandes ailes. Un chasseur vint, et la pris comme l’irréel, Rétabli cette gorge comme tu te nourris, Afin de te dire : tu n’es que chauve-souris !

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