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« Un plaisant », « A une heure du matin » ainsi que « Les

Publié le 26/11/2017

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« Un plaisant », « A une heure du matin » ainsi que « Les fenêtres » sont tous les trois des poèmes en prose écrits par Charles Baudelaire tiré d'un de ses plus grands recueils, Le spleen de Paris, publié en 1869, qui met en avant la modernité de la ville en ayant pour sentiments omniprésents le dégoût envers l'humanité et la mélancolie. On s'intéressera donc au regard désabusé sur le monde à travers ces textes par Baudelaire.   Charles utilise un paradoxe dans « Les fenêtres » : « Celui qui regarde du dehors à travers une fenêtre ouverte, ne voit jamais autant de choses que celui qui regarde une fenêtre fermée »l.1 ; dénonçant ainsi l'écart avec le monde réel lié au texte « A une heure du matin » : « Il me semble […] fortifiera les barricades qui me séparent actuellement du monde » l.7. ; ainsi que son soulagement d'être seul face au monde « Enfin ! Seul ! » l.1. Baudelaire, étant un témoin de la transformation de Paris nous témoigne de ses ressentis à travers « Un plaisant » : « l'explosion du nouvel an » l.1, « Chaos de boue et de neige » l.1, « Au milieu de ce tohu-bohu et de ce vacarme » l.5 où il lie la thématique du désordre à la ville ; mais aussi dans « A une heure du matin » avec la paronomase «  Horrible vie ! Horrible ville ! » l.9 ; où le poète exprime clairement son dégoût envers celle-ci. Il utilise l'infinitif « avoir » comme s'il subissait le monde, et ses actions inévitables qui l'entourent : « avoir vu.. » l.9 ; « avoir salué » l.14 ; « avoir distribué » l.15 etc : il transmet ainsi au lecteur une vision exagérée en y accompagnant ses plus profonds sentiments face à ce « nouveau » Paris, ce « nouveau » monde. C'est l'illustration du spleen de l'auteur et de ses pensées désabusées. Ce poète nous dévoile aussi la bêtise humaine en écrivant «Un plaisant » : « un beau monsieur […] s'inclina cérémonieusement devant l'humble bête » où il appuie sur cet acte absurde en désignant cette personne de « magnifique imbécile » . La stupidité de l'espèce humaine est aussi présente dans « A une heure du matin » où la bêtise est représentée indirectement par la misanthropie où le poète se donne ainsi plusieurs masques cachant sa véritable identité et dévoilant l'hypocrisie de l'espèce humaine : « avoir salué une vingtaine de personnes, dont quinze me sont inconnues » l.14 ; « m'être vanté de plusieurs vilaines actions que je n'ai jamais commises et avoir lâchement nié quelques autres méfaits que j'ai accomplis avec joie » l.22 contrairement dans « Les fenêtres » où l'homme semble plus humain ou du moins essaye de l'être : « Qu'importe […] si elle m'a aidé à vivre, à sentir que je suis et ce que je suis ? ».   Charles Baudelaire utilisant tous ces procédés tels que l'écart entre lui et la réalité du monde, le dégoût qu'il ressent face à ce changement ainsi que la révélation de la bêtise humaine nous dévoile donc son regard désabusé par rapport à ce nouvel espace qui n'est plus « l'ancien » Paris.

« désignant cette personne de « magnifique imbécile » .

La stupidité de l'espèce humaine est aussi présente dans « A une heure du matin » où la bêtise est représentée indirectement par la misanthropie où le poète se donne ainsi plusieurs masques cachant sa véritable identité et dévoilant l'hypocrisie de l'espèce humaine : « avoir salué une vingtaine de personnes, dont quinze me sont inconnues » l.14 ; « m'être vanté de plusieurs vilaines actions que je n'ai jamais commises et avoir lâchement nié quelques autres méfaits que j'ai accomplis avec joie » l.22 contrairement dans « Les fenêtres » où l'homme semble plus humain ou du moins essaye de l'être : « Qu'importe […] si elle m'a aidé à vivre, à sentir que je suis et ce que je suis ? ».   Charles Baudelaire utilisant tous ces procédés tels que l'écart entre lui et la réalité du monde, le dégoût qu'il ressent face à ce changement ainsi que la révélation de la bêtise humaine nous dévoile donc son regard désabusé par rapport à ce nouvel espace qui n'est plus « l'ancien » Paris.. »

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