ultima verba
Publié le 09/02/2014
Extrait du document
«
dictateur romain (César) insiste sur l'identité du destinataire.
Dictateur lui-même, Napoléon III se cache derrière
le masque de César.
Qu'il s'adresse à ses compagnons ou à l'empereur, Hugo réitère sa détermination à résister face à
l'injustice napoléonienne.
Cette détermination est évidente par l'omniprésence du je (Hugo) sujet de verbes
d'action (« j'attacherai, je jetterai, je planterai »), dont le temps est le futur de certitude.
De plus, les oppositions,
les antithèses soulignent la ténacité de Hugo : « gloire/insulte », « ton Louvre/ton cabanon ».
Hugo désire
s'opposer à l'empereur.
En outre, ce désir est mis en évidence par la difficulté que cela suppose.
En effet, c'est
par effet de contraste que la détermination du poète est multipliée.
Hugo ne cesse de rappeler la dureté de l'exil,
de « l'âpre exil ».
C'est loin de sa patrie que Hugo combat.
Un éloignement vécu dans la souffrance et la
nostalgie, « Ô France, France aimée et qu'on pleure toujours ».
Le verbe pleurer conjugué au présent duratif
suivi de l'adverbe « toujours » synonyme d'éternité met en lumière la peine du poète.
Cependant, c'est cet exil
douloureux qui accentue la force de sa détermination montrée par l'adjectif « serein », jeté en fin de vers dans,
« je croiserai les bras, indigné, mais serein », ou par l'antithèse « je resterait proscrit, voulant rester debout ».
En conclusion, c'est par ces dernières paroles que Hugo fait le serment de résister..
»
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