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transports urbains.

Publié le 26/04/2013

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transports urbains. 1 PRÉSENTATION transports urbains, ensemble des transports en commun permettant d'assurer les déplacements internes aux agglomérations ; ce sont, le plus souvent, des services publics urbains de transport des passagers, accessibles contre paiement d'un billet, opérant suivant des horaires établis, le long de trajets désignés (« lignes «), avec des arrêts déterminés. 2 TRANSPORTS URBAINS OU VÉHICULE PERSONNEL Les transports urbains sont apparus dans la seconde moitié du XIXe siècle. Les premiers omnibus à chevaux ont été complétés par les tramways hippomobiles, devenus électriques au début du siècle. Si, pendant longtemps, les transports en commun ont eu pour mission d'assurer les déplacements des citadins dans des villes toujours plus grandes, aujourd'hui ils visent également à limiter l'usage de l'automobile, trop encombrante et trop polluante, dans le centre des agglomérations. En milieu urbain, la généralisation de l'automobile engendre purement et simplement l'asphyxie. Les transports en commun sont nécessaires, ne serait-ce qu'en raison de l'existence des « captifs « qui ne disposent pas de véhicule personnel. Mais la cohabitation des transports en commun avec la circulation automobile est difficile : matériellement, en raison des conflits d'utilisation de la chaussée, et économiquement, car plus grande est l'utilisation des transports urbains, plus réduite est celle de l'automobile. Le fonctionnement des transports en ville est très différent selon qu'il s'agit du centre urbain (partie de la ville antérieure à 1950) ou de la périphérie. Dans le centre-ville, non conçu pour l'automobile, les mesures de restriction portent sur les sens uniques, l'interdiction de la circulation et la réglementation du stationnement. En fait, des efforts permanents sont faits pour dissuader les personnes de faire usage de l'automobile. Les transports en commun sont classés selon la lourdeur de l'équipement : l'autobus, le trolleybus (autobus à alimentation électrique par perche et caténaire -- éventuellement bimode s'il peut circuler également de manière autonome --, le tramway (véhicule électrique sur rails et sous caténaire), le métro léger (à gabarit réduit, type VAL), le métro lourd et le RER (réseau express régional). 3 AUTOBUS ET TROLLEYBUS L'autobus est, de loin, le mode le plus utilisé, pour sa très grande souplesse (itinéraire pouvant être modifié à tout moment) ; il ne nécessite pas d'infrastructure et de superstructure propres. Mais c'est aussi le moins économe en énergie et le plus polluant. De plus, il est le moins efficace, car sa capacité est limitée (cependant augmentée par les véhicules articulés) et il est prisonnier de la circulation automobile, sauf s'il circule en site propre (sur voie réservée). Le trolleybus est moins bruyant, moins polluant, moins consommateur d'énergie ; de plus, il ne nécessite qu'une simple caténaire. Il est presque aussi souple que l'autobus, et, s'il est bimode (comme à Nancy), il l'est même tout autant : électrique en centre-ville, diesel à la périphérie. 4 TRAMWAY Le tramway bénéficie des mêmes avantages que le trolleybus, tout en offrant une plus grande capacité (rames articulées), mais il est peu souple, étant tributaire de la voie ferrée. Dans les villes de l'Europe du Nord-Ouest, le tramway s'est fermement maintenu face à l'invasion de l'automobile. Cependant, ce n'est pas le cas dans les pays latins : en France, au cours des années cinquante et soixante, ses réseaux ont été systématiquement démantelés dans toutes les grandes villes où ils s'étaient multipliés, en raison de leur vétusté et de la priorité absolue donnée à l'automobile. Conservé néanmoins sous la forme d'une ligne résiduelle à Lille, Saint-Étienne et Marseille, le tramway est réapparu en France dans les années quatre-vingt en réaction aux chocs pétroliers et à la pollution atmosphérique, notamment à Grenoble, Nantes, Strasbourg, Rouen, et même dans la banlieue parisienne. Bien qu'encore modestes, ces réseaux sont appelés à s'agrandir, et de nouveaux projets voient le jour, notamment à Nice, Toulon, Clermont-Ferrand, Paris. 5 MÉTRO LÉGER En France, le tramway est aujourd'hui très fortement concurrencé par le métro léger de type VAL (véhicule automatique léger, mis pour la première fois en service en 1983 entre Villeneuve-d'Ascq et Lille). Doté de roues à pneumatiques et circulant sur piste en béton, le VAL est un système entièrement automatique qui circule également à Toulouse et dans quelques villes étrangères (Atlanta et Taïwan). Des projets parfois contestés existent, notamment à Bordeaux et à Rennes. À Londres, un système pratiquement similaire a été mis en service à la même époque : le Docklands Light Railway. 6 MÉTRO Les métros (chemins de fer métropolitains, U-Bahn dans les pays germaniques, Subway ou Underground en anglais) sont des équipements lourds, à traction électrique, le plus souvent souterrains et à gabarit réduit. Les premiers chemins de fer métropolitains sont exploités en traction à vapeur -- Londres (1863), New York (1868), Berlin (1882), Chicago (1892), Vienne (1898) --, mais la traction électrique la remplace à la fin du XIXe siècle et équipe les réseaux de plusieurs métropoles américaines et européennes : Londres (1890), Chicago (1895), Budapest (1896), Paris (1900), Boston (1901), Berlin (1902), Buenos Aires (1913), Madrid (1919), Barcelone (1924). La longueur totale de chaque réseau atteint plusieurs centaines de kilomètres, et l'intervalle entre deux stations varie de quelques centaines de mètres dans le centre des agglomérations à quelques kilomètres à la périphérie. On estime aujourd'hui qu'une agglomération doit regrouper au moins 1 million d'habitants pour justifier la construction d'un métro sous sa forme traditionnelle. Depuis la fin des années soixante-dix, les réseaux de métros se sont multipliés dans les grandes métropoles de province. En France, c'est le cas à Marseille et à Lyon où le roulement sur pneus a été retenu. La tendance actuelle est de réaliser des métros souterrains dans la zone d'urbanisation dense, et aériens à la périphérie. Lorsque la densité urbaine n'apporte qu'un trafic encore faible, on peut réaliser le site d'un métro partiellement souterrain, et n'y faire circuler que des tramways (« prémétro «) en attendant que le trafic exige la mise en service de véritables rames de métro (cela a été le cas à Bruxelles, notamment). 7 TRANSPORTS URBAINS ET PÉRIURBAINS Le métro est généralement complété par les trains de banlieue. Dans les grandes métropoles, ces derniers aboutissent souvent dans des gares centrales, en cul-de-sac, en correspondance avec le métro. Mais, alors que ce dernier concerne les déplacements à l'intérieur du centre de l'agglomération, les seconds sont réservés au trafic entre le centre-ville et la périphérie. Pour assurer la continuité de ces deux ensembles et éviter ainsi la congestion des noeuds d'échanges (gares terminales), on a, dans les années soixante, créé le RER (réseau express régional, S-Bahn dans les pays germaniques, Rapid Transit en anglais), constitué de trains de banlieue traversant l'agglomération de part en part sur une longueur de 50 à 80 km, le plus souvent souterrain dans le centre, et empruntant à la périphérie le réseau ferroviaire normal sur voies spécialisées. Plus récemment, et dans le même esprit, certaines villes moyennes s'efforcent de supprimer la rupture entre les transports urbains et périurbains en aménageant la circulation continue de certains tramways urbains sur les lignes fermées de banlieue. Ce système, en vigueur à Karlsruhe, le sera bientôt à Sarrebruck, et pourrait l'être dans un avenir plus lointain à Strasbourg. D'autres villes étudient le projet. 8 UTILISATION En dépit de l'amélioration considérable de l'offre (quantitativement, qualitativement et technologiquement), la fréquentation des transports publics urbains stagne, et leur part dans les déplacements urbains décroît inexorablement. Face à cette situation, les entreprises et les municipalités cherchent à diversifier l'offre, en faisant appel à des solutions très innovantes technologiquement, mais dont le bien-fondé économique et fonctionnel demeure encore incertain. C'est le cas, par exemple, des véhicules hybrides (mi-autobus, mi-tramways) ou encore des solutions mixtes telles que le TVR (transport sur voie réservée), envisagé mais contesté, à Caen. Voir aussi Urbanisme.

« (« prémétro ») en attendant que le trafic exige la mise en service de véritables rames de métro (cela a été le cas à Bruxelles, notamment). 7 TRANSPORTS URBAINS ET PÉRIURBAINS Le métro est généralement complété par les trains de banlieue.

Dans les grandes métropoles, ces derniers aboutissent souvent dans des gares centrales, en cul-de-sac, en correspondance avec le métro.

Mais, alors que ce dernier concerne les déplacements à l’intérieur du centre de l’agglomération, les seconds sont réservés au trafic entre le centre-ville et la périphérie.

Pour assurer la continuité de ces deux ensembles et éviter ainsi la congestion des nœuds d’échanges (gares terminales), on a, dans les années soixante, créé le RER (réseau express régional, S-Bahn dans les pays germaniques, Rapid Transit en anglais), constitué de trains de banlieue traversant l’agglomération de part en part sur une longueur de 50 à 80 km, le plus souvent souterrain dans le centre, et empruntant à la périphérie le réseau ferroviaire normal sur voies spécialisées. Plus récemment, et dans le même esprit, certaines villes moyennes s’efforcent de supprimer la rupture entre les transports urbains et périurbains en aménageant la circulation continue de certains tramways urbains sur les lignes fermées de banlieue. Ce système, en vigueur à Karlsruhe, le sera bientôt à Sarrebruck, et pourrait l’être dans un avenir plus lointain à Strasbourg.

D’autres villes étudient le projet. 8 UTILISATION En dépit de l’amélioration considérable de l’offre (quantitativement, qualitativement et technologiquement), la fréquentation des transports publics urbains stagne, et leur part dans les déplacements urbains décroît inexorablement.

Face à cette situation, les entreprises et les municipalités cherchent à diversifier l’offre, en faisant appel à des solutions très innovantes technologiquement, mais dont le bien-fondé économique et fonctionnel demeure encore incertain.

C’est le cas, par exemple, des véhicules hybrides (mi-autobus, mi-tramways) ou encore des solutions mixtes telles que le TVR (transport sur voie réservée), envisagé mais contesté, à Caen. Voir aussi Urbanisme.. »

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