traitement du temps
Publié le 04/03/2011
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SCHEMA NARRATIF ET TRAITEMENT DU TEMPS I) L’ORDRE DU RECIT : 1) L’auteur peut choisir de respecter l’ordre chronologique dans son histoire. C’est le schéma narratif simple. Dans ce cas, l’ordre dans lequel l’auteur raconte les événements correspond exactement à l’ordre chronologique : l’auteur raconte les événements dans l’ordre où ils ont eu lieu :____________________________________________ Ex:____________________________________________________________________________________________ 2) L’auteur peut choisir de bouleverser l’ordre chronologique en racontant les événements dans un ordre différent. C’est le schéma narratif complexe. Dans ce cas, l’ordre dans lequel l’auteur choisit de raconter les événements ne correspond pas à l’ordre chronologique. 1) Il peut faire un ou plusieurs retours en arrière : raconter un événement antérieur au moment de l’histoire. Il faut alors faire attention aux indications temporelles (« dix ans auparavant » par exemple), aux verbes (« se souvenir », « se rappeler ») et à leurs temps. Ex : _____________________________________________________________________________ Parfois, le retour en arrière prend tellement d’importance qu’il constitue un véritable récit à l’intérieur d’un autre récit. On parle de récits enchâssés. Ex:____________________________________________________________________________________________ A quoi sert un retour en arrière ? Il réveille la curiosité du lecteur qui essaie de comprendre le lien logique entre la fin et le début du récit. C’est à lui de reconstituer la chronologie en reformulant des hypothèses. 2) Il peut faire des anticipations : annoncer un ou des événements postérieurs au moment de l‘histoire. Ex : ___________________________________________________________________________________________ A quoi sert une anticipation ? Elle réveille la curiosité du lecteur qui essaie de comprendre comment la situation va évoluer pour arriver au résultat annoncé. C’est à lui de formuler des hypothèses. II) LE RYTHME DU RECIT: L’auteur peut choisir, quel que soit l’ordre du récit, d’accorder une place (elle se compte en lignes) plus ou moins importante à certains événements sans rapport obligatoirement avec leur durée réelle (elle se compte en minutes, heures, jours etc...) : soit le rythme du récit s’accélère, soit il se ralentit. La durée réelle est appelée « temps de l’histoire ». Il se mesure en_______________. La durée retravaillée par un auteur est appelée « temps de la narration ». Il se mesure en_____________. 1) Les événements racontés se déroulent au même rythme qu’en réalité : c’est souvent le cas des dialogues ou plus largement du théâtre. On parle alors de scène. temps de l’histoire = temps de la narration Ex:____________________________________________________________________________________________ A quoi sert une scène ? Elle donne au récit le rythme de la vie réelle. 2) Les événements sont racontés à un rythme plus rapide qu’en réalité : la place qu’ils occupent sur le papier est bien moins importante qu’elle n’en a occupé dans le temps. Il s’agit alors de résumer. On parle alors de sommaire. temps de l’histoire > temps de la narration Ex : Un auteur peut choisir de résumer en deux lignes trente ans de la vie d’un personnage qui ont été sans intérêt. Ex : ___________________________________________________________________________________________ A quoi sert un sommaire ? Il permet à l’auteur de résumer des événements moins importants dans son récit. 3) Les événements sont racontés à un rythme beaucoup plus ralenti qu’en réalité : la place qu’ils occupent sur le papier est bien plus importante qu’elle n’en a occupé dans le temps. Il s’agit alors de développer certains moments par des descriptions ou des commentaires. Le temps est souvent l’imparfait. On parle alors de pause. temps de l’histoire < temps de la narration Ex : Un auteur peut choisir de développer en dix pages un quart d’heure de la vie d’un personnage qui a été déterminant. Ex : ___________________________________________________________________________________________ A quoi sert une pause ? Elle permet à l’auteur d’insister sur certains moments importants de son récit. 4) Les événements peuvent être passés sous silence : la place qu’ils occupent sur le papier est nulle alors qu’ils ont eu une durée dans le temps. On parle alors d’ellipse. temps de la narration = 0 Ex :____________________________________________________________________________________________ a) L’auteur peut choisir de faire une ellipse de toute la situation initiale : on parle alors de récit « in medias res » Le lecteur entre directement dans le vif de l’action. (les informations de la SI devront être données dans l’élément perturbateur ou au début des actions). Ex :____________________________________________________________________________________________ b) L’auteur peut choisir de faire une ellipse de toute la fin du récit : on parle alors de fin ouverte. A quoi sert une ellipse ? - Elle permet de « sauter » des événements sans importance afin de ne pas ennuyer le lecteur. - L’événement passé sous silence est jugé trop choquant ou trop douloureux. - L’ellipse correspond parfois à un moment capital du récit sur lequel l’auteur veut conserver le mystère. Elle sert alors à susciter la curiosité du lecteur : à lui de reconstituer ce qui a bien pu se passer (par ex : le roman policier) BILAN traitement temps Temps histoire (TH) /temps narration (TN) Définition Effet Scène Sommaire Pause Ellipse
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