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Traitement du lait par ultrafiltration

Publié le 23/12/2011

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L'Union des coopérateurs agricoles laitiers de l'Yonne et de la Nièvre a inauguré le 4 octobre à Monneteau, dans l'Yonne, le premier atelier de traitement du lait par ultrafiltration, en vue de la fabrication des fromages frais. Ce procédé, inventé par trois chercheurs de l'I.N.R.A., MM. Maubois, Mocquot et Vassal (procédé M.M.V.) est valorisé par l'Agence Nationale de Valorisation de la Recherche (A.N.V.A.R.) qui est habilitée à en concéder en France et à l'étranger des licences d'utilisation. On sait que, dans la fabrication traditionnelle du fromage, le lait est coagulé par addition de présure et la caillebotte qui en résulte fait l'objet d'un égouttage permettant de recueillir, d'une part le caillé qui se transforme en fromage et d'autre part le petit lait ou lactosérum.

« La longueur hors tout de la machine est de 5,4 rn, la largeur hors tout de 3 rn et sa hauteur de 3,7 m.

Son poids est de 4 850 kg.

La vitesse de circulation aux champs de cette machine à vendanger est de 1 à 2 km/h, et sur route de 20 km/h.

Son rendement horaire, dans de bonnes conditions de travail, est de l'ordre d'un demi hectare à l'heure.

Dans le but de mettre à la disposition de la clientèle française des machines véritablement adaptées à ses besoins, les établissements Coq S.A.

ont conçu et réalisé deux machines à ven­ danger complémentaires de la machine améri­ caine Chisholm-Ryder O.W, utilisant comme elle le secouagc horizontal et permettant de satisfaire aux exigences des vignobles de moyenne importance, ou morcelés, ou installés en zone déclive ou en coteaux en forte pente, ou d'accès difficile, etc.

La machine à vendanger Coq est disponible en deux versions : un petit modèle de 4,50 rn de longueur hors tout pour vignes basses en gobelets ou palissées et un grand modèle de 5,80 rn de longueur hors tout pour vignes hautes.

Premiers forages de pétrole au printemps 1975 en mer d'Iroise Le Centre océanologique de Bretagne (C.O.B.) a été inauguré le 28 octobre 1974 près de Brest par M.

Michel d'Ornano, ministre de l'Industrie et de la Recherche.

Cet organisme constitue l'une des réalisations du Centre national pour l'ex­ ploitation des océans (C.N.E.X.O.) dont le but est de pouvoir passer le plus rapidement qu'il soit possible à la mise en valeur des ressources nouvelles.

Le ministre de l'Industrie n'a pas manqué d'aborder le problème du pétrole « off shore », littéralement : pétrole en dehors du rivage, c'est-à-dire pétrole sous-marin, pour lequel, les crédits de prospection atteignent 50 %.

Comme il s'agit à la fois d'une affaire de devises et d'indépendance en matière d'approvisionne­ ments, l'objectif fixé consiste à appliquer toutes les conditions nécessaires pour que soient mises en exploitation avec tous les moyens nécessaires les recherches prévues dans la mer d'Iroise.

Précisons que la mer d'Iroise constitue une zone maritime comprise entre les côtes occiden­ tales du Finistère ct les îles de Sein et d'Oues­ sant.

Le fond sous-marin est un plateau sédi­ mentaire d'une épaisseur variant de 1 500 à 5 000 mètres qui est susceptible de contenir des gisements hydrocarbures.

D'après les son­ dages, les zones les plus intéressantes se situent enh:e 50 et 300 kilomètres des côtes et sous une nappe d'eau variant de 50 à 200 mètres.

Malgré le litige qui oppose depuis plusieurs années la France à la Grande-Bretagne pour des questions de limites internationales de la mer d'Iroise, les travaux de recherches ne devraient pas souffrir de retard.

En principe une associa­ tion des compagnies françaises pétrolières Elf­ Erap et Compagnie française des Pétroles devrait commencer ses sondages au printemps 1975 dans la zone non contestée.

Pour ce faire, la compa­ gnie Elf-Erap est déjà installée à Brest où elle a obtenu de la Chambre de commerce de cette ville la disposition de terrains et d'entrepôts.

Il serait effectué en 1975 trois forages en mer d'Iroise.

Mais aucune certitude n'existe encore qu'il y ait du pétrole à retirer de cette région sous-marine.

Machine à vendanger des établissements COQ S.A.. »

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